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Citations sur La fille qui brûle (56)

Vous grandissez, et à cause de toutes les histoires qu'on vous raconte vous apprenez comment est le monde, et vous commencez à perdre des libertés.
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Parfois, je me disais que grandir en étant une fille, c'était apprendre à avoir peur. [...] Vous découvriez, avez une acuité inconnue dans l'enfance, la vulnérabilité du corps que vous habitiez, ses fortifications imparfaites. À la télévision, dans les journaux, les livres et les films, jamais ce ne sont des hommes qui se font violer, kidnapper, lapider, démembrer ou brûler à l'acide. Mais dans les romans, dans les séries et les films policiers aussi bien que dans la vraie vie, ça arrive tout le temps, tout autour de vous. [...]
Vous grandissez, et à cause de toutes les histoires qu'on vous raconte vous apprenez comment est le monde, et vous commencez à perdre des libertés. Même si personne ne vous dit de vive voix que vous les avez perdues, vous savez qu'il faut faire attention. [...] Méfiez-vous de l'obscurité, de l'isolement, des espaces naturels, des fenêtres mal fermées, des hommes que vous ne connaissez pas. Et ensuite vous découvrez que même les hommes que vous connaissez, ou croyiez connaître, peuvent se révéler dangereux.
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Nous étions passées de l'autre côté du miroir, dans un monde d'amitié feinte où Cassie me faisait un grand sourire dès qu'elle m'apercevait - mais pas trop grand quand même, voyez-vous. Comme une parodie de son ancien sourire; moi aussi je souriais, même si j'avais l'impression de faire la grimace et savais que personne autour de nous n'était dupe, surtout pas Cassie.
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Parfois, je me disais que grandir en étant une fille, c'était apprendre à avoir peur. Pas exactement à être parano, mais à toujours rester sur ses gardes et lucide, comme quand  on vérifie l'emplacement de la sortie de secours au cinéma ou à l'hôtel.  Vous découvriez, avec une acuité inconnue dans l'enfance, la vulnérabilité du corps que vous habitiez, ses fortifications
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"Mieux valait considérer que les gens sains d'esprit étaient sains d'esprit et que les fous étaient fous, afin de pouvoir dresser un mur entre ces deux catégories et les maintenir séparées - une séparation claire et nette. Sans cela, que devenaient les dingues ? Où étaient passées ces folles ? Etaient-elles parmi nous ? Etaient-elles nous ?"
"Elle m'avait toujours admirée ; l'imitation est la forme la plus accomplie de la flatterie,"
"Vous grandissez, et à cause de toutes les histoires qu'on vous raconte vous apprenez comment est le monde, et vous commencez à perdre des libertés."
"Ne pas tout prévoir, ne pas trop réfléchir, laisser les choses se produire, et il y aura bien un moyen de combler le fossé entre ici et là-bas, entre ce présent impensable et un avenir tout aussi impensable..."
"Moi aussi j'avais récemment pris conscience de la solitude de chacun de nous, du peu de nous-mêmes et de notre existence que nous partageons, bien que nous partagions certaines pièces, certaines heures, certaines conversations."
"Chacun de nous revêt son costume de scène, son masque, et fait semblant. Nous prenons le vaste tourbillon insaisissable et infini d'événements et d'émotions qui nous entoure, dans lequel nous sommes immergés, et nous en faisons un récit simplifié, une histoire simple que nous présentons comme une vérité."
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Quoi qu'il en soit, ce qui doit arriver arrivera, non pas que tout soit écrit, mais parce que aucun de nous ne voit jamais la réalité en face, seulement à travers une vitre noircie : c'est le mieux que nous puissions faire.
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Anders Shute a hoché la tête à nouveau. Toujours avec son petit sourire. Sa veste, sa chemise et cravate avaient l'air fixées sur lui avec des trombones comme les vêtements sur les poupées en carton qui sont souvent un peu de travers. Tout clochait : le col, les manches. Peut-être simplement à cause de sa maigreur.
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Les choix que nous croyons faire, ce que nous croyons pouvoir maîtriser, tout cela a une vie et un destin propres que nous ne voyons pas.
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Le happy end n'est pas un bon dénouement. On n'a pas spécialement envie d'un happy end quand on s'intéresse plus à l'histoire qu'au personnage.
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Je sais maintenant, sans en être beaucoup plus avancée pour autant, ce que signifie devenir adulte, pour une fille. Vous pouvez choisir de ne pas revêtir la cape, mais vous ne serez jamais libre, vous ne vous élèverez jamais. Ou bien vous pouvez enfiler le manteau qu'on vous offre, mais les conséquences possibles, les pouvoirs de ce manteau, ses effets sur vous, impossible de les connaître à l'avance. D'autres y voient peut-être plus clair, mais ils ne peuvent pas vous sauver. Tout ce que chacun de nous peut faire pour autrui, c'est avoir le courage de ne pas détourner le regard. Je l'avais eu, jusqu'au jour où je ne l'ai plus eu.
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