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Critique de croquemiette


Février 1969. Pauvre et taiseuse, Catherine, la «petite sale», est domestique pour la très riche et puissante famille des Demestre. Quand la petite-fille d'Augustin Demestre disparaît, le village refuse de révéler quoi que ce soit aux deux flics venus de Paris. La famille embauche la majorité des habitants et contrôle la vie des gens, elle règne depuis longtemps. Catherine, qui est partout mais que personne ne voit jamais, est la dernière personne à avoir vu la petite Sylvie. Une suspecte ? Cette histoire défraie la chronique et de paire avec les gendarmes et les journalistes, tous tentent de percer le mystère de cette disparition. Kidnapping ? Assassinat ?

Un polar rural plutôt efficace et qui arrive à tenir en haleine. L'atmosphère poisseuse de boue et l'odeur douceâtre de la betterave nous permettent une immersion rapide dans cette région imaginaire qui ressemble à l'est de la France, un peu dans l'ambiance du roman «les âmes grises» ou du film «la prochaine fois je viserai le coeur».

L'opposition entre gendarmes et policiers ne m'a pas dérangé. Les personnages des enquêteurs sont réalistes bien qu'un peu cliché. On retrouve le jeune flic fougueux Gabriel et son acolyte plus vieux, bourru et blasé.

Malgré tout, je n'ai pas vibré. C'est une enquête classique, sans trop de surprises. J'ai eu l'impression de regarder un téléfilm, dans le sens où je n'ai pas passé un mauvais moment, mais je ne garderai pas grand-chose de cette oeuvre.

Je n'ai pas retrouvé la puissance de son premier roman «la deuxième femme», un huis-clos oppressant qui avait été un véritable coup de coeur !

Mention spéciale à Marie du Bled, qui est une de mes lectrices préférées ! Elle arrive à interpréter toutes les voix avec naturel.
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