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Critique de Egatrap


J'ai découvert cet auteur il y a une dizaine d'années, époque où mes analyses livresques était réduites à un minima sur des bouts de cahier, voici les traces écrites que m'avaient laissé « A la trace » :
Le livre, à peine fermé, m'a laissé l'immense impression de puzzle, tant cet auteur tisse un patchwork avec les contrastes qu'offre son pays. Douceur de la nature et violence des banlieues. Douceur des banlieues ou violence de la nature, les relents d'apartheid et la volonté « arc-en-ciel »

J'avais noté de mémoire « certains jours ne laissent aucune trace … d'aucuns s'écoulent comme s'ils n'avaient jamais existé, aussitôt effacés dans le sillage de ma routine ». J'ai apprécié cet auteur et ce livre.

Là, pour Kobra, ma lecture a été laborieuse pour cause de voyage en aéronef avec les problèmes de décalages horaires que mon corps vieillissant a du mal à encaissé.
Probablement encore imprégné par le dernier Harlan Coben, j'ai trouvé que Meyer se laissait aller à trop de détails qui n'apportent rien à l'intrigue, pas plus qu'au décor ambiant. Sauf, lors du dénouement où les détails ferroviaires contribuent au suspense.

Ces trop nombreuses descriptions, plus l'obligation d'aller lire le glossaire si tu veux comprendre l'afrikaans, enlèvent totalement l'effet d'annonce de la page de couverture « mené à un rythme d'enfer ». Cela brise la fluidité de lecture

Déjà qu'avec deux intrigues menées en parallèle (qui se rejoignent à l'infini) que l'auteur s'efforce de décrire en simultané (« la quête de l'instant » ce fut la quête de Virginia Woolf), je me suis senti noyé dans cette théorie de détails inutiles, sans oublier que la multitude de personnages aux noms difficiles à mémoriser: l'ensemble nous emmène à l'enfer à un rythme effréné !

Cependant Déon Meyer nous livre une intrigue bien éclairante sur l'activité mafieuse dans laquelle nos sociétés occidentales (?) ont dérivé. La pieuvre « Que j'aie une banque à chaque doigt, et un doigt dans chaque pays et que chaque pays soit à moi … La chanson de Jacky – Jacques Brel »

J'ai bien aimé, aussi, les passages concernant le traitement de l'addiction du principal enquêteur. Je connais trop bien ces moments de tentation, non pas de l'alcool, mais celle quête du sucré !

Bref, j'ai retrouvé dans ce livre, malgré mes restrictions, cette écriture livrée façon puzzle qui m'avait séduit. Donc, un bon moment que ce Kobra.

Ancelle, le 25 juin 2023

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