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Citations sur Les damnés de la Commune, tome 2 : Ceux qui n'étaient rien (23)

Les habitants des quartiers bourgeois de Paris ne trouvent pas de mots assez durs contre cette populace qui veut gouverner la ville.
L’histoire Albert Sorel écrit à sa mère… « Toute la canaille de l’Europe est à Paris. C’est la grande lutte de la démagogie contre la civilisation. »
L’écrivain Edmond de Goncourt note dans son journal… « On ne peut se figurer la souffrance qu’on éprouve, au milieu du despotisme sur le pavé, de cette racaille déguisée en soldats. »
Dans des lettres à sa femme, le futur académicien Hippolyte Taine se plaint… « Aujourd’hui, les gens du ruisseau votent, sont nommés et triomphent. Nous sommes assis dans la boue. »
J’entends les mots ricocher dans le temps.
« Au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux de travailler. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ! »
« Il y a les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »
« Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrés. Ce sont des fainéants ! »
« Des sans-dents ! »
« La réforme, oui ! La chienlit, non ! »
« Vous en avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien, on va vous en débarrasser ! »
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J'entends les mots ricocher dans le temps.
- Au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux de travailler. [...] La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler !
- Il y a les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien.
- Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrés.
- Ce sont des fainéants !
- Des sans-dents !
- La réforme, oui ! La chienlit, non !
- Vous en avez assez de cette bande de racailles ? [...] Eh bien ! On va vous en débarrasser !
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Mais la Commune résiste. Dans Paris, mille mains écrivent l’histoire.
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On voit les femmes anxieuses, enthousiastes, ardentes, l'âme attachée aux péripéties du combat, l'œil plus rempli de feu que de larmes, se donner tout entières à la grande cause de Paris. Qu'elles entrent donc dans la lutte ! Beaucoup le désirent et beaucoup le peuvent. Mouise Michel, Mme de Rochebrune, bien d'autres ont déjà donné l'exemple et font l'orgueil et l'admiration de leurs frères d'armes, dont elles doublent l'ardeur. Quand les filles, les femmes, les mères combattront aux côtés de leurs fils, de leurs maris, de leurs pères, Paris n'aura plus la passion de la liberté, il en aura le délire. Et ces soldats que l'on trompe seront bien forcés de reconnaître que ce qu'ils ont en face d'eux n'est pas un parti de factieux, mais un peuple entier dont la conscience soulevée contre l'oppression ignoble, crie par la voix de ses femmes aussi bien que de ses hommes : mort ou liberté ! Qu'on ouvre donc immédiatement trois registres sous ces titres : action armée, secours aux blessés, fourneaux ambulants. Les femmes s'inscriront en foule. Et le petit historien qui s'attaque à la grande ville sera forcé d'ajouter cet alinéa : il y eut alors dans tout Paris une telle frénésie pour la liberté le droit, la justice, que les femmes combattirent avec les hommes. Toutes avec tous ! André Léo (Victoire Léodile Béra, 1824-1900)
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De cette toute première réunion du Comité central à l’Hôtel de Ville, il n’existe aucune archive.
Personne n’a pensé à rédiger un compte-rendu.
Pourtant, de cette réunion est sortie la décision la plus importante et la plus surprenante du Comité, celle qui va fonder la Commune de Paris.
Depuis des mois, ses membres rêvaient de l’Hôtel de Ville.
À présent, ils y sont. Ils ont le pouvoir.
Leur première décision… est de le rendre.
À la fin du jour, une affiche signée par Lavalette et tous les membres du Comité annonce l’organisation d’élections à la Commune de Paris.
« Citoyens,
Aidés par votre généreux courage et votre admirable sang-froid, nous avons chassé ce gouvernement qui nous trahissait. À ce moment, notre mandat est expiré, et nous vous le rapportons, car nous ne prétendons pas prendre la place de ceux que le souffle populaire vient de renverser.
Obscurs il y a quelques jours, nous allons rentrer obscurs dans tes rangs, et montrer aux gouvernants que l’on peut descendre, la tête haute, les marches de ton Hôtel de Ville. »
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Dis donc, c'est ta femme qui s'occupe du club des citoyennes ? Je vis un enfer depuis que ma femme y va.
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J'ai pris mon temps.

J'ai pris mon temps pour arriver ici.

J'ai pris mon temps pour gravir la butte Montmartre et voir l'armée fraterniser avec le peuple de Paris.

Autour de moi, les touristes posent pour la photo.

Ils n'imaginent pas ce lieu un siècle et demi plus tôt.

Ils ne voient pas cet ancien terrain vague, sur lequel la basilique du Sacré-Coeur na pas encore été construite.

Ils ne voient pas les canons de la garde nationale.

A leurs côtés, j'observe Paris.

Je vois autre chose.
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Dans soixante-douze jours, tout sera fini, terminé, enterré. Il n'y aura plus rien, à peine l'espoir.
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Maintenant, le sort du droit en ce monde est lié au sort de paris. Maintenant, le concours des femmes devient nécessaire.
Tu la connais ?
C'est André Léo. J'ai lu son appel dans le cri du peuple.
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Comment appelez-vous l'état actuel de Paris ? Est-ce que ce n'est pas la guerre civile ouverte, audacieuse, accompagnée du meurtre lâche et du pillage dans l'ombre ? Est-ce que nous ne savons pas que les réquisitions commencent, que les propriétés privées vont être violées, et que nous allons voir, dans cette perversité savamment calculée, la société tout entière s'effondrer ? Ceux qui ont usurpé le pouvoir ne veulent s'ne servir que pour la violence et l'assassinat et le vol. Ce gouvernement ne peut être composé que de gens indignes ne méritant aucune espèce de pitié car ils n'en ont pas pour la civilisation et pour la France.
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