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2020, l'année du renouveau pour les éditions Delcourt/Tonkam qui lancent une nouvelle collection dont la ligne directrice est l'émotion. Une gamme qui garantie « des titres touchants, mélancoliques et oniriques ». Ainsi, je viens de découvrir mon premier titre de la collection Moonlight.


Une chose est sûre, avec ce premier tome de « Derrière le ciel gris » la mélancolie est omniprésente. Nous suivons un jeune garçon d'une vingtaine d'années qui se retrouve du jour au lendemain avec le pouvoir de manipuler les gens jusqu'à les pousser au suicide. Cette capacité se manifeste comme une sorte de détecteur, il SAIT quand une personne est sa « cible » (comme il aime les appeler). Cette sensation se présente comme une évidence pour lui.


Pour sa 7ème cible, ce jeune garçon va avoir du fil à retordre. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler la suite de l'histoire, mais la jeune fille dont il va devoir mettre en scène le suicide ne va pas répondre à ses attentes... En effet, ce jeune homme dont on ne connaît pas le nom hormis dans le résumé (si je ne me trompe pas) aime malmener psychologiquement ses victimes avant de les faire se suicider. Il prend un malin plaisir à leur ôter la vie, et plus particulièrement lorsque qu'elles ne veulent pas mourir.


J'ai beaucoup aimé ce premier tome, j'ai apprécié autant le trait que l'histoire. Au fil des planches règne la mélancolie promise par l'éditeur, l'ouvrage transpire de morosité. On se laisse porter par les personnages, mais on a presque peur de s'attacher à eux. J'ai hâte de lire et de voir leur évolution, il y a clairement un fort potentiel pour la suite. À travers les dessins l'émotion est transmise principalement par les regards qui en disent long. On y aperçoit la tristesse sans aucune difficulté, mais toujours avec sobriété. Le texte, quant à lui, est épuré. Il y a plus de pensées et réflexions intérieures que de dialogues. D'ailleurs, régulièrement interviennent des planches sans aucune bulle.


Alors, un premier tome touchant, mélancolique et onirique ? Pari réussi pour l'éditeur ! Tout est dans l'atmosphère. J'ai hâte de découvrir la suite !
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Le proverbe dit : « après la pluie, le beau temps ! ». Si seulement, c'était vrai. Là, on va se demander ce qu'il y a derrière un ciel gris. C'est une image pour mieux explorer l'âme humaine. Il est vrai qu'elle est parfois d'une extrême noirceur.

Le début de cette histoire était assez intéressent car ce jeune adolescent pouvant conduire les autres au suicide jusqu'à tomber sur une lycéenne peu ordinaire et le refus de la conduire à la mort pour lui apprendre le goût de la vie.

On pourrait alors s'attacher à ces deux personnages mais l'alchimie ne se produit pas faute d'une mauvaise exploitation du récit par l'auteur. On s'ennuie ferme au point de ne pas savoir où il veut en venir. Encore une bonne idée massacrée par l'exploitation hasardeuse.

Au final, il reste un peu de poésie et de mélancolie. Très peu pour moi.
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Les éditions Delcourt lancent, avec ce titre et deux autres ouvrages du même auteur, leur collection « Moonlight manga » reprenant des light novels et leurs adaptations en manga. Une collection qui promet d'être riche aux vues du succès de ce genre de lecture au Japon.

Le premier auteur ainsi publié aux éditions Delcourt est le sombre et énigmatique Sugaru Misaki avec les titres « Derrière le ciel gris », « le prix du reste de ma vie » et tant en version mini-roman que manga : « Parasite amoureux ». Et pour avoir lu les ¾ à ce jour, je peux vous dire que le lecteur va avoir de quoi réfléchir à sa vie et à notre existence même sur Terre.

Dans « Derrière le ciel gris », le jeune Kumorizora (qui signifie « ciel gris »), vient de se découvrir un don particulier : celui de s'emparer du corps d'une personne choisie vraisemblablement par des forces supérieures lui dictant qui posséder, et de faire en sorte que cette victime se suicide. Il est, comme il aimera le dire, un « nettoyeur » dont la mission est de ranger le domicile de sa proie, faire le vide autour d'elle, la faire agir de sorte que la découvrir suicidaire n'étonnera personne pour enfin la pousser à s'ôter la vie.

Une activité qui, étrangement, plaira à notre anti-héros jusqu'au jour où il devra s'en prendre à Aozora (ciel bleu) qui cache un secret inattendu ; rendant la tâche moins simple qu'il n'y parait.

Autant vous dire que, d'entrée de jeu, les scénarii de Sugaru Miaki semblent tous toucher aux états d'âmes, aux envies de disparaître et à la solitude. Des thèmes sombres accompagnés par un graphisme sobre sans trait particulier au dessinateur. Alors forcément, on aime ou on n'aime pas, on est touché ou non par les mésaventures de ces personnages qui en découvrent finalement long sur les autres, mais également sur eux-mêmes.
Lien : https://sambabd.net/2020/04/..
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Les éditions Delcourt viennent de lancer une nouvelle collection, intitulée Moonlight et promettant des titres touchants, mélancoliques et oniriques. Elle commence avec : « Derrière le ciel gris », « Parasites amoureux » et « le prix du reste de ma vie », tous avec des histoires fortes, intrigantes, et originales. La même personne est derrière leur scénario : MIAKI Sugaru.

« Derrière le ciel gris » est une série en cours au Japon, avec 2 tomes parus. Intrigant en effet, sur la couverture, la jeune femme a l'air juste posée là, perplexe, le ciel bleu autour d'elle, alors que dans le titre il est question de ciel gris. Les illustrations de chapitre sont centrées sur un personnage, comme crayonnées, avec un titre étrange. le lecteur rencontre quelqu'un qui dit être nettoyeur, disons qu'il joue joliment sur les mots. Il se charge de cibles. Un jour, sans que personne ne sache ni comment, ni pourquoi, il a eu le pouvoir de manipuler les gens, et dans sa tête un ordre lui vient de pousser au suicide une cible. Et ainsi, il les enchaîne.
Sa nouvelle cible est une jeune demoiselle, une adolescente, qui va à l'école, qui est sensée choisir son université, ce qu'elle va faire de sa vie. Elle a l'air absente, invisible. Tout est amené de manière aussi poétique que glaçante, tout comme le graphisme qui dégage une impression étrange sur le coup, qui n'attire pas forcément au départ, mais le lecteur finit par être pris dedans. le « nettoyeur » tarde avec cette cible, elle l'a décontenancé, elle semble vouloir mourir, et ce n'est pas ce qu'il veut, l'aider.

La vie humaine ne semble tenir qu'à un fil. Il est tellement facile de la casser, d'en finir, par toutes sortes de moyens. Mais cette fois-ci, rien ne se passe comme prévu. Et nous allons être touchés par ces 2 êtres et cette réflexion sur la vie, la mort, mais également être surpris. Pourquoi cette jeune femme est-elle si invisible ? Transparente ? N'en a-t-elle rien à faire de vraiment mourir ? Comment il est devenu nettoyeur ?

Au départ, nous ne la voyons qu'elle, manipulée, les échanges qui semblent venir d'ailleurs, mais je peux vous rassurer au moins sur un point. Nous allons également le rencontrer, lui.
Il y a des jeux de mots, des pistes de réflexion, et une oeuvre aussi troublante qu'originale, qui donne envie de lire la suite, surtout avec une telle fin. Après ne le prenez pas pour un gentil, à la base, il ne veut pas l'aider, il veut qu'elle supplie de la laisser vivre, et là il l'amènera au suicide. Quel programme ! Dans ce tome, nous avons surtout 3 personnages qui se dégagent : lui, le nettoyeur, qui doit amener, elle, la cible à se suicider. Mais comment sont choisis les cibles ? Et en dernier, une camarade de classe à elle, avec qui elle a échangé quelques mots.

Le moins qu'on puisse dire c'est que c'est intrigant, tout en dégageant une poésie glaciale.

Si vous cherchez une lecture mâture, prenante, réaliste, exploitant de graves faits de société avec une touche de fantastique. Ne passez pas à côté de la collection Moonlight.

Derrière le ciel gris a une difficulté en plus, le graphisme a du mal à passer sur le coup, mais allez y, ça passe, et il dégage quelque chose.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Un premier tome de série plutôt prometteur ! le dessin est agréable, assez aérien. L'histoire quant à elle est prenante, et nous immerge dans une réalité où se mélange un monde magique caché que seuls certains pourront expérimenter. le speech est accrocheur, et les personnages intrigants. Ils nous évoquent des émotions contradictoires, et attisent notre curiosité. Parfois attachants, quelquefois au comportement fougueux, les deux protagonistes sont très différents, ne se dévoilent pas immédiatement et c'est ce qui fait leur charme. J'ai apprécié que l'on se perde un peu dans ces pages, sans trop savoir ce qui se passait dans l'histoire, ni ce que ressentait les personnages. Couplé aux sentiments changeants et évolutifs des personnages, où se mêle cruauté et empathie, le cocktail est savoureux. Une jolie découverte, qui méritera qu'on s'intéresse à la suite... D'autant que la fin est très frustrante et laisse le récit en suspends total !
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Mais que cache cette superbe couverture complètement bleue où seul se détache une jeune fille, seule, au centre d'un chemin qui tant donné envie ? Que penser de ce premier la lecture de ce premier titre appartenant à la nouvelle collection de Delcourt / Tonkam » Moonlight » ?

Je cherche encore où nous mène cette lecture ...

La suite de mon avis sur le blog ->

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Kumorizora est un jeune homme doté d'une faculté tant étrange que particulière : il est, en effet, capable de pousser les gens au suicide. Mais alors qu'Aozora devient sa proie, il semble que le vent bouscule les cloches du destin, sonnant l'entracte du spectacle de cruauté dont lui seul est acteur.

J'ai été bouleversé, du début à la fin. Il ressort des planches un caractère mélancolique, morose et touchant. On se laisse emporter dans l'histoire. On se laisse émouvoir par les deux personnages. On est captivés.
Les planches sont sublimes dans leur simplicité et les traits sont d'une délicatesse déconcertante. de jolis dessins pour une jolie histoire, que demander de plus ?
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Ce manga est une sorte de drame romantique. Dès les premiers mots écrits et les dessins, on sent les failles béantes des personnages. Lui, ange de la Mort, devrait être infaillible. Pourtant, rapidement, il est ému par sa victime. Elle donne toute la dimension du poids de la mission de Kumorizora. Elle est seule, plus que seule. le suicide semble être une décision qu'elle porte en son sein. Mais peu à peu, par leurs regards et leurs échanges, les sentiments bougent. Les déterminations s'étiolent. Les dessins sont dans la continuité du titre. La teinte grise envahit le contraste noir et blanc des pages. le passé des deux êtres apparaît. Leur parcours sensible se découvre et l'écriture toute en sentiment de Sugaru Miaki est bouleversante. Les deux personnages sont placés dans un espace entre la vie et la mort. Sortis de tout cadre, ils peuvent parler d'eux-mêmes et ne s'éloignent jamais de ce sujet. Dans ce tête-à-tête, ils parlent de l'essence de leur propre être. Toute la narration repose alors sur le duo formé par ces deux êtres, une sorte de dépendance s'installe et rend l'ensemble captivant.
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On termine avec Derrière le ciel gris, toujours de Sugaru MIAKI, en cours au Japon avec deux tomes aux éditions Kodokawa Shoten, depuis 2016. le dessin est signé LOUNDRAW. L'histoire est celle de Kumorizora, un adolescent au don très spécial, lui permettant de contrôler physiquement les gens autour de lui. Poussé à le faire par autrui, il se retrouve à devoir éliminer ses cibles en faisant passer la chose pour un suicide. Son nouveau »contrat » se trouve être une lycéenne discrète qui ne manquera à personne si elle venait à disparaître. Il approche donc de Aozora sans se douter que cette mission risque de faire basculer son quotidien et sa vie. Ici, deux genres se rencontrent. le fantastique et le tranche de vie. L'ensemble se marie bien et offre une idée de départ intéressante qui explore avec pertinence le malaise social, la dépression,… et plus. Si le personnage masculin ne nous inspire pas grand chose à part un certain dégoût, on peut remercier le personnage féminin de nous capter avec sa douceur. le lecteur ne peut s'empêcher de ressentir une certaine compassion envers ce qu'elle endure.

La relation n'est pas plaisante puisqu'elle repose sur un lien toxique dérangeant. Sugaru MIAKI reste dans ce qu'il connaît le mieux, à savoir la mélancolie et le désespoir. Toutefois, nous avons une infime luminosité qui arrive à transparaître très brièvement au fil de la lecture. La part de psychologie de Kumorizora n'est pas assez développée pour que le personnage soit autre chose qu'un être cruel et sans intérêt. Peut-on s'attendre à ce que MIAKI donne du fond à cet adolescent ? Peut-être… en tout cas cela rendrait la lecture beaucoup plus agréable. Graphiquement ça tient la route, même si un pourrait croire que non au premier coup d'oeil. le trait de LOUNDRAW est particulièrement délicat, frôlant la douceur de la poésie. Cela peut paraître simple, mais en réalité cela demande de la maîtrise. Toutefois, les visages manquent un peu d'expression. En conclusion, on va gentiment attendre la suite pour donner un avis plus complet et moins mitigé. Avec un héros manquant de consistance, mais une héroïne déjà bien solide, on peut espérer un peu mieux pour la suite…
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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Ce premier opus nous plonge dans une ambiance extrêmement particulière. Il faut savoir que les thèmes abordés sont assez durs. Malgré cela, j'ai vraiment aimé ce moment de lecture singulier.

Kumorizora, notre anti(héros) a la faculté de pousser les gens au suicide. Tâche qui ne lui posait pas de problème jusqu'à ce qu'il doive exécuter notre héroïne. Pourtant le mode opératoire est toujours le même mais avec Aozora, rien ne se passe comme prévu. Auraient-ils plus de choses en commun qu'il n'y paraît ?

Cette lecture m'a vraiment bouleversée. le scénario nous offre une réflexion intense et limite onirique. Nos héros sont comme qui dirait au pied du mur sans savoir s'ils sauront se sortir de leur situation le côté fantastique guide le lecteur, lui permet d'avoir sa propre opinion, un ressenti unique et exaltant.

Le rythme est plutôt lent, nous laisse le temps d'encaisser tous les éléments qui composent cette histoire. Cela crée un effet un peu anxiogène, on est dans l'attente, troublés par le comportement de nos personnages.

Derrière le ciel gris... le titre ne pouvait pas être mieux choisi. Ce premier tome est assez sombre, nos personnages sont spéciaux, c'est le moins que l'on puisse dire. Leur histoire les pousse vers des jours moins sombres. L'espoir et l'envie de vivre ne sont jamais loin malgré la dureté permanente.

Le scénario prend vie grâce à des dessins qui ne s'encombrent pas du superflu. L'accent est mis sur l'environnement de nos personnages, sur les expressions de leurs visages et il y a quelque chose d'irréel dans cette histoire qui est tout de même palpable. C'est un sentiment difficile à transcrire tant il sera différent d'un lecteur à l'autre.

En bref, une lecture troublante avec une part de réflexion qui engloutit le lecteur. J'ai aimé la lenteur de l'histoire, la simplicité des échanges entre nos héros et la foule d'émotions qui assaillent le lecteur. La collection MoonLight offre vraiment des récits singuliers et originaux qui nous poussent dans nos retranchements.
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