Cet essai de
Michael Talbot est remarquable d'exhaustivité. L'auteur fait un grand tour de la question posée en guise de titre de l'ouvrage. La question de la structure de l'Univers est toujours actuelle, et bien que nous ayons des éléments de réponse avec les grandes découvertes de la physique du début du 20ème siècle et la théorie du Big Bang notamment, la recherche systémique actuelle continue à creuser le sujet, qui est loin d'être tari.
Michael Talbot insiste sur les propriétés holographiques de l'Univers, dont fait partie le phénomène de non-localité de l'information structurante, mis en évidence par le paradoxe EPR bien connu dans le domaine de la recherche physique fondamentale, mais aussi dans les études cognitives sur la mémoire. L'Univers ne serait pas, du reste, un hologramme statique comme ceux produits dans les laboratoires d'optique, mais dynamique.
Michael Talbot évoque la notion d'holomouvement. Par ailleurs, l'auteur insiste beaucoup sur le lien possible entre les aptitudes psychiques des mystiques et des mediums, parmi lesquels il évoque largement les grands stigmatisés chrétiens, et les propriétés holographiques de l'Univers. Il établit également un pont entre les grands textes fondateurs des traditions orientales telles que le bouddhisme et les dernières découvertes de la physique cosmologiques, avec par exemple le Filet d'Indra.
Cet ouvrage invite à la réflexion sur toutes ces questions liées à la matière, à l'esprit, et à leur relation.