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Critique de Krissie78
"Je pense à vous. Je vous aime". Ces quelques mots au dos d'une carte postale qui a mit 18 ans à atteindre son destinataire vont lancer Antoine sur les routes de la moitié de la planète, à la recherche d'une père parti depuis 20 ans. Dans cette quête identitaire il entraîne sa soeur Anna, 19 ans et révoltée permanente, et Laurent, son meilleur ami.
Fan d'Alexis Michalik et de son théâtre je ne pouvais qu'acheter son premier roman dès sa parution. Et c'est la peur d'être déçue qui explique qu'il soit resté plusieurs mois sur une étagère au milieu de ma PAL.
Mais à peine avais-je commencé la lecture que je ne voulais plus lâcher ce roman. Les trois héros sont attachants. Leurs différences les rapprochent tant. Bien sûr on sait rapidement comment va tourner la vie sentimental de ce trio, mais c'est tellement accessoire.
De rebondissements en flash-back Alexis Michalik nous emporte sur des chemins dont les croisées sont étonnantes, à la rencontre de destins qui ne sont épargnés ni par les joies, ni par les peines. On traverse l'Europe d'ouest en est, on parcourt les routes de Turquie orientale découvrant des paysages magnifiques (je n'ai pu m'empêcher de consulter mon ami goo gle maps pour visualiser certaines contrées qui m'étaient inconnues), on longe l'Afrique pour débarquer en Inde avant de larguer les amarres pour Nouméa.
On travers également tous les bouleversements de l'Europe du 20e siècles : ses deux guerres mondiales, la Russie de Staline, la chute du mur de Berlin, le génocide arménien.
On découvre des paysages magnifiques, des lieux que les routes touristiques ignorent, d'émouvantes traces du passé, des villes bouleversées, des héros ordinaires, des lâches tout aussi ordinaires.
Il y a de l'émotion (beaucoup) de l'humour (toujours), des bons sentiments et des atrocités. Il y a, comme dans "Le porteur d'histoire", l'ombre d'Alexandre Dumas et d'Edmond Dantès.
Il y a surtout le formidable conteur qu'est Alexis Michalik.
A quand le film ?
Merci M. Michalik pour cette belle histoire et pour ce beau voyage
Fan d'Alexis Michalik et de son théâtre je ne pouvais qu'acheter son premier roman dès sa parution. Et c'est la peur d'être déçue qui explique qu'il soit resté plusieurs mois sur une étagère au milieu de ma PAL.
Mais à peine avais-je commencé la lecture que je ne voulais plus lâcher ce roman. Les trois héros sont attachants. Leurs différences les rapprochent tant. Bien sûr on sait rapidement comment va tourner la vie sentimental de ce trio, mais c'est tellement accessoire.
De rebondissements en flash-back Alexis Michalik nous emporte sur des chemins dont les croisées sont étonnantes, à la rencontre de destins qui ne sont épargnés ni par les joies, ni par les peines. On traverse l'Europe d'ouest en est, on parcourt les routes de Turquie orientale découvrant des paysages magnifiques (je n'ai pu m'empêcher de consulter mon ami goo gle maps pour visualiser certaines contrées qui m'étaient inconnues), on longe l'Afrique pour débarquer en Inde avant de larguer les amarres pour Nouméa.
On travers également tous les bouleversements de l'Europe du 20e siècles : ses deux guerres mondiales, la Russie de Staline, la chute du mur de Berlin, le génocide arménien.
On découvre des paysages magnifiques, des lieux que les routes touristiques ignorent, d'émouvantes traces du passé, des villes bouleversées, des héros ordinaires, des lâches tout aussi ordinaires.
Il y a de l'émotion (beaucoup) de l'humour (toujours), des bons sentiments et des atrocités. Il y a, comme dans "Le porteur d'histoire", l'ombre d'Alexandre Dumas et d'Edmond Dantès.
Il y a surtout le formidable conteur qu'est Alexis Michalik.
A quand le film ?
Merci M. Michalik pour cette belle histoire et pour ce beau voyage
