Deux zèbres sur la trentième rue

J'ai aimé la couverture, J'ai été intriguée par le titre, il ne m'en fallut pas plus pour choisir à la Médiathèque ce petit livre dont je n'avais jamais entendu parler.
Une bonne idée de départ, Mahmoud, directeur du zoo de Gaza ayant vu ses deux zèbres mourir de faim décide de peindre des rayures sur deux ânes afin que les enfants gardent le sourire.
Un journaliste Américain ému par cette histoire décide de venir en aide à Mahmoud et l'emmène à New York afin de lui procurer d'autres animaux.
Mais là tout se gâte, l'auteur nous entraine dans une suite d'évènements sans intérêt, à travers des histoires d'amour entre quatre personnages qui arrivent là comme des cheveux sur la soupe. Il n'hésitera même pas à faire vendre des saucisses sur la 30ème rue de New York à ce pauvre Mahmoud !
Mais où sont passés les zèbres, les éléphants et autres girafes ?
Un petit bijou d'optimisme, sésame vers le bonheur proclame la 4ème de couverture, pour moi ce fut un passeport vers l'ennui et l'agacement.
Un livre dont on n'a pas ou peu parlé et c'est tant mieux !.

Un roman très court et optimiste, sur un fait divers qui bouleverse la vie de plusieurs personnes autour du monde. Un Palestinien décide de remplacer ses zèbres morts de faim dans son zoo par des ânes peints en noirs et blancs, pour redonner le sourire à ses compatriotes. Autour de cette histoire vont se croiser un journaliste américain, une D.J. allemande, et un couple français séparé par un océan.

Le scénario ferait un bon film américain plein de bons sentiments, un peu à la Love actually. Malheureusement, la brièveté du livre empêche l'auteur de développer ses personnages. Ne restent que des poncifs éculés auxquels on ne peut croire.