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Citations sur La chance que tu as (10)

L'eau du bassin est fraîche, d'une fraîcheur délicieuse qui permet aux nénuphars de s'éployer comme jamais. Leur couleur nacrée conjuguée au vert soyeux de l'eau est tellement intense qu'elle peut, si l'on prend le temps de bien regarder, infuser légèrement la couleur du ciel.
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On est bien d'accord : il a fait d'énormes progrès.
Comme quoi la pression, ça a du bon.
Comme quoi ce sont encore et toujours les méthodes à l'ancienne qui fonctionnent.
Ils devraient en prendre de la graine tous ces jeunes arrivistes qui débarquent sur le marché du travail croyant tout savoir.
Ceux qui parlent trop, tous ces intellectuels qui ne sont pas fichus de mettre les mains dans le cambouis.
Quand on y pense, c'est vraiment insupportable.
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Le service commence dans quatre heures.
Tu as déjà servi, au moins ?
Elle pose la question et savoure d'avance la réponse.
Pas vraiment mais j'ai l'habitude du contact avec les gens : j'ai fait pas mal de bénévolat et du sport en équipe, j'ai l'habitude du contact avec les gens.
Ça il l'a déjà dit et il se sent à nouveau honteux, il aimerait disparaître et elle continue de le toiser comme s'il était un vieux chien pelé.
Je vois, je vois.
Et elle part dans un rire joyeux.
(p. 25)
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Tout le monde est bien d'accord, on ne veut pas de journalistes ici, c'est la pire chose qui pourrait arriver. Qu'ils aillent déformer la réalité ailleurs ces journaleux mais pas ici, non merci.
On va le retirer de la salle, ça fait une paire d'années maintenant qu'il est au service et on est bien d'accord : il a fait d'énormes progrès.
Comme quoi la pression, ça a du bon.
Comme quoi ce sont encore et toujours les méthodes à l'ancienne qui fonctionnent.
Ils devraient en prendre de la graine tous ces jeunes arrivistes qui débarquent sur le marché du travail croyant tout savoir.
Ceux qui parlent trop, tous ces intellectuels qui ne sont pas fichus de mettre les mains dans le cambouis.
Quand on y pense, c'est vraiment insupportable.
C'est énervant à la fin.
(p. 130-131)
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Le monde n'est pas un monde de 'gentils'.
Il faut apprendre à avaler des couleuvres, à accepter la frustration.
(p. 148)
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Calixte insiste, son ton est celui d'un instituteur qui s'adresse à un demeuré. Puis il ajoute remue-toi un peu, tu dois nous aider à débarrasser l'entrée et ensuite on te donnera une tenue.
On n'a pas de temps à perdre !
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"C'est une salle de restaurant comme il en existe tant d'autres : les tables sont rondes, les chaises confortables, les nappes blanches, les assiettes en porcelaine de bonne qualité, et les couverts en argent.
Classique et ennuyeux, c'est à se demander pourquoi le lieu est à ce point prisé." (p. 41)
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Puis, le chat rentre la tête avec beaucoup de délicatesse, comme pour se reposer, peut-être même pour dormir mais il ne dort pas. En vérité, il pleure. Il pleure doucement et dans un silence presque religieux. Il pleure et le bruit de ses pleurs ne ressemble à aucun autre bruit.
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De toute façon que peut-il faire à part fuir, mais fuir vers où ? La route est vraiment tortueuse, ça n'est pas faute de l'avoir répété. Faites bien attention messieurs dames, un accident est si vite arrivé : voilà ce qu'il entend depuis toujours. Il serait capable de se perdre, pire : de ne jamais revenir.
Ici au moins, il est au chaud.
Ici au moins, il est payé, nourri, blanchi.
Ici au moins, il a du travail.
La muselière le fait souffrir certes, mais pense un peu à tous ceux qui souffrent vraiment.
Ceux qui n'ont plus rien.
Alors que toi, tu as une situation et un toit où dormir, ça n'est pas rien tu sais.
Et tu oses te plaindre.
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Il n'a rien avalé et commence à se sentir nauséeux, ça doit être l'anxiété.
Il boit son verre d'eau avec beaucoup de lenteur et de précaution. Il sait que s'il boit trop il devra aller aux toilettes, mais les toilettes sont interdites au personnel.
C'est la règle.
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