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Citations sur Les dix voeux d'Alfréd (10)

Ce p'tit bonhomme tout neuf entre ses paluches,ça lui avait foutu des frissons comme jamais. En plus, il était né pile le jour de son soixantième anniversaire. C'était un sacré cadeau. Quand sa fille lui avait dit qu'elle voulait l'appeler comme lui, mais avec un "é", y avait un truc qui avait roulé sur sa joue. Et quand elle avait ajouté que sans lui, le p'tit n'aurait jamais eu la force ni l'envie de sortir, ça avait continué de rouler...
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Quand i était fâché après sa mère,il lui arrivait de la comparer à tata Odette.Le score d'Agnès était désastreux.
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Ce gosse,c'était la prunelle de ses yeux et ça depuis le premier jour qu'il l'avait vu à la maternité.Il l'avait trouvé pas beau,c'était jamais beau un bébé,mais il l'avait trouvé à lui.
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C'était "une leçon de vie",comme il appelait ça.Le gamin les recopiait consciencieusement dans son carnet.
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Quant à son père, il était tombé dans la cheminée, un soir qu'il était fin saoul et y avait brûlé tout entier, ou presque. Quand sa femme et son fils l'avaient retrouvé le lendemain, ils s'étaient demandé s'ils devaient commander un vrai cercueil ou seulement un petit : du père, il ne restait que les pieds.
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Le sport, c’était pas vraiment dans ses cordes. Il se dit qu’il allait en toucher un mot à Tophile. Tophile, c’était le costaud de la bande. Dans sa jeunesse, il avait été champion de lutte bretonne, catégorie poids moyen. Ses trophées et ses médailles étaient exposés au bistrot, derrière le bar. C’était Marthe qui avait voulu les mettre là, parce que lui, il n’était pas du genre vantard. Il avait gardé de ce temps-là des oreilles en chou-fleur et une belle prestance. Valait mieux être de son côté quand il croisait les bras.
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Félicien était un menteur fini. Les autres l’appelaient le Contou, car il avait toujours des tas d’histoires invraisemblables à raconter. Il était mort et ressuscité une dizaine de fois, s’était autoproclamé druide et dispensait protections et remèdes à qui le lui demandait. Il proférait des phrases en latin de temps à autre pour impressionner la galerie. Son seul et véritable exploit était d’être allé à vélo jusqu’en Pologne sans crever. Au départ, il visait la Bulgarie. Il voulait y goûter la prepečenica, une rakia doublement distillée, dont la teneur en alcool pouvait dépasser les 80 °. Mais un détour par la Pologne et sa vodka l’avait fait revenir plus tôt et plus amoché que prévu.
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Agnès était mignonne, à l’époque, et souriante ! Un joli brin d’fille, pas comme maintenant à fumer des gauloises à tire-larigot et avec une dent en moins sur le côté. Il la trouvait beaucoup trop dure avec le p’tit et puis surtout, elle avait tendance à oublier que c’était qu’un gosse...
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On l’appelait le « cow-boy du Camboudin ». Ceux qui connaissaient leurs classiques lui trouvaient des airs de Charles Bronson dans Il était une fois dans l’Ouest, et ça lui plaisait bien. Il avait des yeux verts, comme ceux de l’acteur, sauf que le Bon Dieu avait voulu que lui, il naisse au Camboudin. Quand il était jeune, son regard faisait tomber les filles comme des mouches. Des filles, il n’y en avait plus depuis longtemps ; des mouches, si.
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C’était un alcool fabriqué sur place depuis des générations et dont on se passait la recette de père en fils. Il n’était ni bon ni doté d’une quelconque vertu médicinale, mais il avait la propriété de n’être supporté que par les initiés, ce qui n’était pas rien quand on connaissait la fierté des Ruffiacois. Abstraction faite de son abominable goût d’essence, cet alcool avait un secret : il avait l’avantage – ou l’inconvénient, ça dépendait de quel côté on se plaçait – de délier la langue en la rendant mauvaise au possible.
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