leur comportement était très inhabituel. ils volaient semblait il au hasard et lâchaient que très peu de bombes. On aurait presque croire qu'ils essayaient de faire diversion.
il posait sur ses élèves son sourire bienveillant en leur apprenant comment briser le cou d'un homme ou rompre sa colonne vertébrale en le faisant tomber sur le genou.
Sykes n'était ni bienveillant ni homme d'église. il avait inventé une méthode de combat appelé le silent killing et était un homme glaçant, sans pitié ni scrupules, dont les phrases, rapporte-ton se terminaient toutes par ces mots: " et là mettez lui un coup dans les testicules".
Joan Bright avait vécu en Argentine, en Espagne et à Mexico, et ces expériences à l'étranger lu avaient appris une chose importante : les britanniques étaient un peuple obéissant.
son cœur ne faisait pas seulement boum pour les caravanes. jeune engagé volontaire lors de la première guerre mondiale, il avait été affecté au bataillon des pionniers et était devenu artificier. Il aimait que cela saute et se vit décerner la croix militaire pour sa participation explosive à la bataille de Vittoro Veneto.
Joan ne l'aurait jamais avoué au colonel mais elle plutôt contente de rejoindre une équipe dans laquelle le vrai et le faux marchaient main dans la main.
La castration tiendrait une place importante dans la guerre psychologique que Gubbins projetait de mener contre les nazis. Ses hommes devaient "leur coupée les 'roubignoles' pour démoraliser les autres ". Si tout se passait comme prévu, les arbres du Kent seraient décorés de ribambelles de testicules allemands.
« Après deux ans de guerre, le gouvernement britannique et ses serviteurs apprenaient enfin à se conduire comme des mal élevés. » (p. 175)
« Dans l’armée régulière, on avait très peu l’expérience de cette guerre souvent indigne de gentlemen. » (p. 29)
« Après l’attentat contre Heydrich, Colin Gubbins comprit quel puissant avantage il avait sur les nazis. Si tous les coups étaient permis, la guerre devenait un jeu, un jeu à haut risque, mais qui ne manquait pas d’attrait. En plaçant bien ses cartes, il cesserait d’être un sous-fifre mal-aimé pour devenir maître de la stratégie. » (p. 229)