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Critique de Biblieauteck


Avec La Vallée, Martin Servaz, le flic emblématique de Bernard Minier, fait un retour tonitruant !

Un appel au secours..

Une vallée coupée du monde après l'effondrement de tout un pan de la montagne sur la seule route d'accès au village. Les enfants ne vont pas à l'école. Plus de Professeurs. Les parents se retrouvent au chômage technique. Martin se retrouve dans ce microcosme, accompagné par une galerie de personnages féminins, très différentes les unes des autres. La nature devient hostile et oppressante.

Une abbaye pleine de mystères, cette verticalité spirituelle qui peut nous faire penser par certains côtés, à « Au Nom de la Rose ». Des moines enfermés dans cette enceinte, coupés du monde, avec ses meurtres épouvantables. Les dieux sont toujours au sommet de la montagne.

Le tueur serait-il la main de dieu ?

Naît alors un vent de panique au sein de la population terrifiée qui veut se faire justice. Elle se rebelle contre l'autorité. Une communauté qui se disloque, suite à la perte de confiance envers ses dirigeants, et ses flics paumés..

La haine se répand, cette haine devenue un virus, un venin. Lorsque souffle la haine et la délation, toutes les valeurs morales sont corrompues.

En matière de thriller, La Vallée est un modèle du genre, impossible à lâcher, diablement addictif, et furieusement humain. On le dévore pour l'efficacité et pour la sincérité avec laquelle il dénonce l'hyper-moralisation d'une société moderne qui conduit au manichéisme. Un suspense et un style parfaitement maîtrisés, des personnages touchants, et une fois encore « une putain d'histoire ».
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