La minceur de l'opuscule aurait dû m'alerter : j'allais rester sur ma faim ! Bien sûr il sagit de chroniques écrites par
Nancy Mitford, à la fois anglaise et francophile, quand elle vivait à Paris, (1948-1966) puis à Versailles (1967-1973), et le style et l'esprit de l'auteur de A
la poursuite de l'amour,
L'amour dans un climat froid,
Pas un mot à l'ambassadeur et
le cher ange sont bien présents. Ils ont été publiés à l'époque en Angleterre et commencent à être traduits. On peut donc supposer que d'autres suivront.
Elle y tient le journal d'une révolution (mai 68!) , où apparait entre autres Cohn - Bandit (sic) et où j'ai appris que "la vente des livres a triplé depuis le début de la grève" - peu de télévision.
En 1950 on trayait encore les chèvres sur les trottoirs parisiens. ("Mais comment pasteurisent-ils le lait , s'est exclamé un américain, l'air horrifié ).
Elle dit le plus grand bien de Week end à Zuydcoote, rappelant
Evelyn Waugh, et qui "devrait remporter un grand succès auprès des lecteurs anglais".
C'est bourré d'anecdotes charmantes, et j'aurais bien lu plus d'articles comme celui sur "Le chic en Angleterre, en France et en Amérique". Où l'on apprend la différence entre la reine Victoria et l'impératrice Eugénie.
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