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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Miyuki Miyabe est une autrice de policiers prolifique et très célèbre que je ne connaissais pas. Au vu du titre j'ai cru que du sang sur la toile (2007) se situerait au musée ou dans l'atelier d'un peintre. Pas du tout ! le titre original est RPG : Role Player Game. Il fait référence aux gens qui s'inventent une famille virtuelle sur Internet. le roman est efficace et le thème intéressant.

La police criminelle de Tokyo enquête sur deux meurtres apparemment isolés. Une jeune étudiante de 21 ans a été étranglée dans un bar à karaoké où elle travaillait à temps partiel. Trois jours plus tard, le corps d'un homme de 48 ans est retrouvé lardé de coups de couteau sur un chantier. Rapidement on a établi que la jeune femme, Imai Noko était la maîtresse de Tokoroda Ryunosuke le quadragénaire, marié et père d'une adolescente prénommée Kazumi. On a découvert également que ce bon père de famille et gentil époux jouait le rôle de « Papa » sur la toile dans une famille où on trouvait aussi une « Maman », une fille « Kazumi » et un fils « Minoru »
Pendant tout le début du roman nous faisons connaissance avec le commissariat, sa hiérarchie toute japonaise et ses problèmes matériels. L'enquêteur habituel est à l'hôpital. le sergent Takegami chargé ordinairement de la paperasserie et Chikako Ishizu la détective mise à l'écart pour avoir outrepassé un ordre de son supérieur dans une précédente enquête, vont mener les interrogatoires. Les enquêteurs décident également de mettre un dispositif de sécurité auprès de Kazumi qui est harcelée par un inconnu. Chikako veillera sur elle derrière une glace sans tain pendant que Takegami interrogera les membres des deux familles de Tokoroda.
L'essentiel du roman est situé dans la salle d'interrogatoire. Un huis clos bien dramatique avec un double dialogue. Celui du sergent apparemment novice avec chacun des membres de la famille qui défilent les uns après les autres. Celui de la détective et de sa jeune adolescente. le lecteur ne saura rien de plus que ce qu'il entend avant le dénouement en forme de coup de théâtre. Il aura peut être deviné l'identité du coupable assez vite mais l'intérêt se reportera sur la façon de le démasquer et surtout sur la psychologie des protagonistes. Tous ces personnages sont horriblement seuls, en manque d'affection et incapables de communiquer directement. Ils sont tenus de jouer des rôles dans la société japonaise réelle plus corsetée que la nôtre. On le voit bien avec les dialogues subtils du début au sein du commissariat et puis dans les relations complexes de la famille Tokoroda. Et la famille virtuelle modèle qui devrait être simple, belle et pacifique cache mesquineries, bassesses et méchancetés. Ce livre est sombre et pathétique.
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Après "Cross fire", Miyabe Miyuki reprend le personnage de sa policière, dans un roman très différent, beaucoup plus - beaucoup trop ? - sage. La police y enquête sur le meurtre d'un homme, mari infidèle et père d'une adolescente contestataire, retrouvé assassiné dans un chantier. On découvre vite que l'homme fréquentait des forums sur internet, et qu'il s'y était fabriqué une famille virtuelle... L'essentiel du roman consiste en une confrontation dans une salle d'interrogatoire, entre la vraie famille et la famille fictive.

Un roman intéressant, mais déjà assez vieillot, puisqu'il date des tout début d'internet... le phénomène décrit - l'anonymat sur internet - a perdu beaucoup de son originalité depuis l'invention de facebook ! Les personnages restent assez froids, et on devine assez vite où l'auteur veut nous emmener. Sans doute pas le meilleur roman de cet auteur.
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le roman policier de Miyabe Miyuki, « du sang sur la toile », repose sur un schéma classique : un homme, Tokoroda Ryôsuke, a été retrouvé poignardé et sa maîtresse étranglée à quelques jours d'intervalle. Son intérêt tient à une originalité : cet homme s'est constitué une famille virtuelle sur internet. La police réunit et interroge cette « famille recomposée » et la famille « naturelle » …mais séparées par une glace sans tain. Comme une réplique de la situation d'origine, l'écran de l'ordinateur médiateur de l'intrigue à l'origine, s'inverse. La glace sans tain place la fille naturelle de Tokoroda Ryôsuke spectatrice de l'interrogatoire.
Pas d'action dans cette enquête : son déroulement alterne entre les échanges entre les membres de la famille virtuelle et les observatrices, Kazumi et l'inspectrice. Ce double « jeu » dénoue les fils relationnels entre les « acteurs » virtuels et réels. La courtoisie et la mentalité japonaises donnent un ton particulier au roman et participent à une certaine originalité. le dénouement, même s'il est suggéré, renforce le ton particulier du livre : réalité et virtualité se mêlent et alternent.
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C'est le premier roman que je lis de cet auteur, je l'ai trouvé agréable mais sans surprise. le style d'écriture est un peu facile, et ce serait un bon sujet pour une pièce. L'intrigue: un homme est retrouvé assassiné avec rage de plusieurs coups de couteau. L'enquête nous mène à la double vie de cet homme sur le web. Créer une famille virtuelle, c'est créer une famille agréable où règne la communication. En quoi cela est dramatique, est-ce une infidélité ? Où se trouve la frontière de la vie réelle, à la vie virtuelle.
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Ce roman est un tour de force d'écriture puisqu'il se déroule sur une seule journée où les enquêteurs interrogent les suspects d'un double meurtre. Les personnages sont bien campés, l'intrigue par contre est plus simple et les lecteurs avertis de policiers comprendront assez vite le but réel des policiers. Néanmoins, ce petit polar se lit avec plaisir.
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Une petite enquête policière japonaise. N'étant pas familiarisée avec les noms asiatiques, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Mais ce n'est l'affaire que des premiers chapitres où sont présentés tous les protagonistes.
Cela fait déjà une semaine que j'ai terminé la lecture de ce roman et cela ne m'a pas laissé de grands souvenirs. J'ai néanmoins passé un bon moment à sa lecture. L'auteure nous maintient quand même en haleine.Très bien pour ma lecture sur la plage.
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Pas question de vous dévoiler ne serait ce qu'une parcelle de l'intrigue dont l'idée maîtresse est séduisante. Mais l'auteure choisit un chemin qui nous emmène dans les broussailles superficielles du web. Elle n'approfondit pas son sujet comme il l'aurait mérité. La plupart du temps, j'ai eu l'impression de lire un manga pour adolescents(es). de plus, nous ne sommes pas trop surpris par la solution de l'enquête, enquête tout juste dévoilée à la fin. Alors que les trois quarts du roman sont occupés par des dialogues pas très subtils. Il me reste une question à résoudre : Comme nous, les noms japonais se composent d'un nom de famille cité en premier suivi d'un prénom. Les usages nippons demandent à n'utiliser le prénom qu'avec les gens très familiers ou les enfants. Ici, l'auteure respecte cette règle avec les hommes mais appellent les femmes par leurs prénoms. Sauf dans les dialogues où, là, les personnages appellent les femmes par leur noms de famille comme les hommes. du coup, je vais aller me replonger dans la littérature japonaise pour élucider ce "mystère".
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