Le diable chuchotait

Miyuki Miyabe décortique sous couvert d'un roman noir la société japonaise, une société où l'argent « coule » à flot – le livre est publié en 1989, période où le Japon « achète la planète » -, avec l'envie de faire du fric et de consommer. L'auteur s'est aussi intéressé aux techniques de manipulation du subconscient et l'utilise tant pour l'intrigue meurtrière que pour les enseignes commerciales avides de clients. de plus, bien qu'il existe, je l'imagine d'autres livres construit ainsi, c'est un adolescent, débrouillard et sensible, qui mène l'enquête et se bat contre cette idée de la destiné interrogée tout au long du récit. Prenant !

L'intrigue est cohérente et traite de sujets contemporains, rationnels et probables. le plus du roman, c'est que l'enquête de Mamoru va le mener sur un terrain qu'il ne soupçonne pas entièrement... et qui se relève plein de secrets.
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Un bon roman qui mêle habilement la vie personnelle du héros, orphelin, à une série de crimes. le jeune Mamoru est recueilli par la famille de son oncle mais celui-ci se retrouve accusé d'un crime. Mamoru va tenter de le disculper, d'autant plus que le vrai meurtrier le contacte par téléphone. D'un suspense bien mené, ce roman est aussi un beau portrait d'adolescent.