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Critique de beatriceferon


A la mort de Mélodie, sa chienne bien-aimée, l'auteur décide de lui consacrer un livre, qu'il écrira en français, la langue de sa femme. Mélodie est une golden retriever blonde qu'il a choisie chez leurs amis.
Au Pays du soleil levant, on ne laisse pas les animaux pénétrer dans les maisons. Cela choque Akira qui traite Mélodie comme un être humain et la considère même comme supérieure à beaucoup d 'entre eux (ce qui est aussi mon avis). Elle a un lit dans le salon, un autre près du futon de ses maîtres.
Ce récit commence par la fin, la mort de Mélodie, qu'Akira Mizubayashi met en parallèle avec celle de son père. le texte est entrecoupé de « fragments échappés du portefeuille du compagnon d'une chienne » dans lesquels il parle de philosophie.
Il n'aime ni Descartes, ni Mallebranche, qui ont ravalé les animaux au rang de machines. En revanche, il a beaucoup d'admiration pour Rousseau et (mon très cher) Montaigne.
Il aborde aussi la littérature et la musique, évoque ses souvenirs et surtout nous parle, avec beaucoup d'émotion, de celle qui a partagé leur vie et leur a donné tout son amour.
Aussi, même s'il est triste, puisqu'il raconte, de façon poignante, les derniers instants de Mélodie, j'ai beaucoup aimé ce livre merveilleux, qui ne se limite pas à la relation partagée avec cette compagne à quatre pattes, mais nous emmène également dans le monde de la poésie et de la philosophie.
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