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Apres avoir éreinté Tout sur mon chien d' Alejandro Palomas - à l'exception dudit chien, R. le malvenu- voici , dans la foulée,  une autre chronique ouah-ouah (à propos, comment dit-on ouah-ouah en japonais?).

Et un tout autre son de cloche.

Mélodie: Chronique d'une passion est un récit aussi simple et nu  que  Tout sur mon chien  m'a paru artificiel et tarabiscoté.

Aussi profond, grave, éclairant que l'autre était superficiel. 

Il tient à la fois du récit factuel que ferait  un enfant ...et de l'essai plein d' érudition du philologue, ou celui plein de  réflexion du philosophe.

Akira Mizubayashi est japonais de naissance,  francophile de coeur  et francophone de formation  intellectuelle et par choix.

C'est un amoureux de Montaigne et de Rousseau, un grand pourfendeur de la froide logique cartésienne qui écarte , d'un revers de manche noire ,  les" bêtes " , les rejetant,   comme tout l'âge  classique si bien barricadé derrière ses règles et sa Raison, de l'autre côté du monde dévolu à  l'homme,  ce monde de l'Âme et de l'Esprit, ce monde dit raisonnable. 

Traçant ainsi une frontière entre  monde humain et monde animal qui a eu tôt fait de devenir  une faille, un gouffre dans le monde du vivant qui aurait dû rester uni et  indivisible .

L'arrivée chez les Mizubayashi, de la chienne Mélodie,  une belle golden retriever à la robe blanche, signe le début d'une passion chez Akira, l'auteur, son maître et son ami.

Avec elle , éclairé par la lecture des philosophes des Lumières et, avant eux,  du merveilleux Montaigne, le professeur de lettres découvre l'intelligence, la sensibilité et la fidélité canines.

 L'esprit de finesse et de déduction des"bêtes".

 Et la lumineuse patience des chiens qui savent que tout amour est attente, eux dont la vie, pourtant,  est si scandaleusement courte. 

L'émotion de cette "passion simple" entre un homme et un chien  m'a touchée au coeur,  en même temps que les chapitres en italique plus érudits, plus littéraires , se reportant aux  plus grands  textes de notre littérature , ceux qui nous ont ouvert l'esprit et le coeur , en même temps , donc , que ces chapitres moins intimes, moins désarmants, créaient un recul critique, une pause dans l'émotion.

Mais ceux-ci,  loin de nous couper de l'émotion,  nous relient plus étroitement  à elle par la puissance de  réflexion qui les anime.

Mélodie blanche couchée sur son futon noir..

🎵🎶🎶"Ebony and ivory live together in a perfect harmony".🎶🎶

Beau et simple comme un haïku.
Pertinent et fort comme une pensée.
Harmonieux et juste comme une musique.

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Akira Mizubayashi raconte les liens profonds qui l'unissaient à sa chienne Mélodie, une golden retriever. C'est toute la vie de Mélodie qu'il expose, depuis le jour où avec sa fille adolescente et son épouse ils sont allés la chercher ; les promenades quotidiennes, la vie familiale, jusqu'au jour fatidique de la fin de vie de Mélodie. La chronologie pas toujours respectée m'a un peu dérangée.
Entre ces récits, s'intercalent des chapitres où l'auteur aborde des questions philosophiques, de courts récits d'autres écrivains, il parle du chien d'Ulysse, du chien Hachi dont a été tiré un film, il cite Descartes, Rousseau, La Rochefoucauld ...
Prix littéraire 30 millions d'amis, si vous aimez les chiens c'est une belle lecture.
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Elle s'appellera Mélodie ! Mélodie, parce qu'elle est destinée à vivre au sein d'une maison bercée de sons, de rythmes puisés dans la musique classique ou les opéras de Mozart. D'ailleurs, huit mois après sa disparition, il redécouvre la 9ème symphonie de Mahler que je n'ai pu m'empêcher d'écouter. Et en effet, puissante, grave, elle se prête bien à la profonde tristesse ressentie à sa perte. Plus jamais Mélodie ne se promènera avec lui et la petite famille dans les jardins de Tokyo, plus jamais elle n'attendra son retour après quelques heures d'absence. Car l'attente est un état infaillible chez les chiens. Ah, je ne vous avais pas dit ? Mélodie est une chienne, une superbe Golden Retriever.

D'une écriture simple et très poétique, le narrateur qui n'est autre que l'écrivain lui-même, nous conte sa relation fusionnelle avec sa chienne, Mélodie, et sa vie avec son épouse et leur fille, qui s'en verra complètement transformée, Mélodie devenant très vite un membre de la famille. Echanges, respect mutuel, attentes, partages se mélangent à cette magnifique histoire d'amour entre un homme et son animal. Plus qu'une histoire d'amour. C'est une véritable passion (pouvant paraître excessive pour ceux qui ne vivent pas avec un animal), qui a entraîné l'écriture et la publication de ce livre qui n'est pas traduit, Akira Mizubayashi étant un amoureux de la France et de sa littérature.

L'histoire est entrecoupée d'extraits de son journal, dans lequel l'auteur fait part de ses questionnements sur la force du lien qui unit un "être humain" à un "être non-humain", sur la place du chien dans la littérature, le cinéma, la peinture et la sculpture, agrémenté de quelques considérations philosophiques et d'anecdotes véridiques.

Un livre étonnant, subtil et très émouvant pour tous les amis des animaux.
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« Mélodie » ou « Chronique d'une passion » c'est le récit du lien d'attachement indéfectible qui a uni l'auteur à sa chienne, golden-retriever, pendant les 12 années de son existence. C'est une ode à sa compagne, un chant d'amour, écrit dans la langue seconde de l'auteur japonais : le français. C'est un hymne d'une très grande sensibilité, entre douceur et joie du lien et douleur de la perte, d'une très grande érudition également. « Mélodie » est l'occasion pour l'auteur de convoquer des références littéraires, picturales, musicales et philosophiques. On comprend aisément combien il ne peut souscrire à la vision de Descartes concernant les animaux (les animaux-machines), mais rejoint plutôt celle de Rousseau ou encore Montaigne. « Mélodie » est aussi le récit d'un autre attachement et d'une autre perte : ceux de l'auteur à son père.
Le monde des rêves est celui où les deux amours viennent se rencontrer, s'entremêler, former la trame d'une autre contrée, celle de l'espérance :
« Frêles fantômes, Mélodie et mon père reviennent obstinément dans le monde de mes nuits. Ils sont comme des béquilles sur lesquelles sur lesquelles je m'appuie pour avancer ; ils sont comme des torches flamboyantes qui me réconcilient avec les ténèbres qui s'étendent. » (p. 180.)
« Mélodie » permet au lecteur de mesurer l'universalité du lien d'attachement mais aussi la singularité de la culture japonaise et des différents rites qui scandent le quotidien, notamment quand il s'organise autour de la figure d'un chien.
Il s'agit d'une très belle ode sur l'attachement réciproque entre l'homme et l'animal écrit sur le mode de la singularité, qui fait écho à d'autres ouvrages articulant cette dernière à une dimension davantage scientifique, tel « Au risque d'aimer » de Claude Béata, vétérinaire comportementaliste.
« Mélodie » a remporté en 2013 le prix littéraire 30 Millions d'Amis.
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Dans ce livre magnifique et plein de sagesse consacré à sa chienne Mélodie, l'auteur japonais nous montre qu'il lui a d'abord fallu dresser l'animal, pour lui apprendre les règles de la vie en société, après quoi c'est elle qui lui a beaucoup appris et l'a fait réfléchir - et nous fait réfléchir - sur la différence entre la condition humaine et la condition animale. Ce livre n'est pas une traduction. Akira Mizubyashi écrit directement en français, dans une langue admirable car il l'a apprise au contact des auteurs du XVIIIème siècle, et notamment de Jean-Jacques-Rousseau auquel il a consacré sa thèse après avoir lu presque tout son oeuvre, avant d'enseigner le français à l'université de Tokyo. Merci à Babelio de nous permettre d'écouter aussi quelques vidéos de lui, dont certaines fort longues mais qu'on ne se lasse pas d'écouter, en admirant une diction parfaite où personne ne pourrait déceler la moindre d'accent japonais. Cela vaut vraiment la peine de l'écouter. Il explique par exemple que c'est grâce à la langue française qu'il a appris à penser, à se former intellectuellement.
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Un très beau livre sur l'amour que l'auteur porte à sa chienne Mélodie.

Il raconte des tranches de vie par petits épisodes du quotidien, qui ont construit leur attachement réciproque grandissant au fil du temps.

L'auteur a partagé 12 ans de sa vie avec cette chienne. 12 ans : est ce long? ou court? Je pense qu'il ne faut pas raisonner en durée mais en intensité.
Il s'est indéniablement passé quelque chose de beau entre ces 2 êtres, l'un humain, l'autre animal.

Cela dit, j'avais des fois la sensation que l'auteur se justifiait (un peu trop) de cet amour inconditionnel, comme s'il pouvait être considéré comme "anormal" d'aimer si fort un chien. La raison en est qu'au Japon, les chiens n'ont pas un statut très élevé dans le coeur des hommes...
Page 153 : "Ni ma mère, ni la famille de mon frère (...)ne se faisaient à l'intrusion inattendue de l'animal. Celui-ci était sale et dérangeant par définition. Sa présence parmi eux n'était pas souhaitée, je l'avais compris immédiatement."
Alors, il magnifie ses liens avec Mélodie pour justifier cet Amour.

Même "partie", Mélodie continue d'être auprès de lui avec une intensité singulière.
Akira Mizubayashi n'était pas auprès de Mélodie au moment de son "grand passage". Ce livre lui permet -sans doute- d'exorciser cette douleur et sa frustration de ne pas l'avoir accompagné dans ces derniers instants.

L'auteur insiste enfin sur la façon si pure dont un chien aime son maître : avec simplicité, sans mensonges, sans fards et sans calculs. le chien nous aime pour ce que nous sommes réellement au fonds de nous, dénudés de tous les artifices dont on se pare pour la société.

Pour ma part, j'ai également connu cette merveilleuse relation qui lie l'animal à l'humain et que l'on ne peut malheureusement pas partager avec tout le monde sous prétexte de passer pour quelqu'un d'un peu trop sensible (dans le meilleur des cas...).
Ce que je retire de ce beau livre, c'est qu'heureusement, je ne suis pas un cas isolé, que les chiens sont des êtres terriblement attachants et que bien souvent je fais le triste constat suivant : "plus je connais les hommes, plus j'aime mes chiens!"

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L'écrivain japonais Akira Mizubayashi vient de publier chez Gallimard : « Mélodie. Chronique d'une passion. » livre consacré a sa relation avec sa chienne Mélodie. Pour moi qui ai toujours aimé les animaux, je ne pouvais pas ignorer ce texte et je ne le regrette pas. C'est un livre très émouvant comme beaucoup de ceux consacré à nos animaux de compagnie, dont la vie, hélas, se termine toujours beaucoup trop vite.
Je retrouve dans ce livre beaucoup de ce que j'ai moi-même écrit dans « Tombeau pour mes chiens. » paru chez Lulu.com, même référence ou peu s'en faut et même description de l'intelligence des chiens.
Comment, dans le fond, en serait il autrement, face a la même expérience et à la même culture car cet écrivain japonais est pétri de culture française ?
J'ai donc retrouvé de nombreux écrivains que j'avais moi-même cité et, aussi, l'émouvante histoire d'Hachi ce chien qui attendit son maître pendant dix ans devant la gare de Tokyo, avant de mourir ! Sa statue est maintenant devant cette gare rappelant cette fidélité à toute épreuve.
On pleure évidement en lisant ce livre mais on réfléchit aussi sur la question philosophique des animaux et, d'ailleurs, comme c'est souvent le cas, ce livre m'a conduit à commander un livre d'Elisabeth de Fontenay, spécialiste de la question philosophique des animaux : « le silence des bêtes. »
Je l'aurai a mon retour a Pau, après mon séjour d'une dizaine de jours a Marbella.


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Merveilleux livre, à la fois sensible et intelligent. Comme le titre l'indique, il s'agit d'une chronique : récit de la vie commune d'un homme (et sa famille) et d'une chienne. de ce quotidien, l'auteur met en lumière des moments particuliers et les analyse. Il fait alors appel à des références artistiques et philosophiques. Ce va et vient entre tranches de vie très concrètes et réflexions est fluide et apporte encore plus de profondeur au propos. Que l'on soit "amateur" de chiens ou non, ce livre nous invite à questionner notre rapport à l'animal et à la nature.
Par ailleurs, j'ai été bouleversée par cet hommage à nos compagnons de vie non humains. Mizubayashi réussit à traduire en mots cette "passion" qui peut nous lier à un animal. Et il nous permet de "rencontrer" Mélodie-chan. Pour ma part, une très belle et touchante rencontre.
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Mélodie s'appelait Mélodie Mizubayashi. Elle était toute attente, elle était tout amour, elle était le symbole même de la pureté. Elle était. Un mélange étonnant de poésie, de finesse, d'amour de la langue française et de la passion d'Akira pour Mélodie.

Akira raconte sa vie commune avec Mélodie depuis son arrivée à la maison, leurs promenades quotidiennes, la naissance de 'ses enfants', la confiance aveugle qu'il lit dans ses yeux, cette sincérité et fidélité absolues qui font d'elle son amie, sa chère amie, elle qui le voit tel qu'il est à nu. Récit dans lequel tout 'amoureux' de son chien pourra se reconnaître. En tout cas, je m'y suis reconnue.

Résumé (tel quel)
'Dans un placard dont on a fait un sanctuaire ne ressemblant en rien à un sanctuaire et qui abrite discrètement quelques âmes inoubliables et inoubliées, il y a une petite boîte en bois laqué pour le thé en poudre. Elle contient une toute petite portion des cendres de mon père que j'avais prélevée dans son urne avant qu'elle ne fût mise en tombe. Lorsque j'ai préparé cette boîte mortuaire il y a déjà dix-huit ans, j'ai osé prendre une pincée de miettes d'os pour en goûter. Bientôt, je crois que j'en ferai autant pour Mélodie dont je garde toujours l'urne près de moi sur l'emplacement exact de son matelas. Je me procurerai une autre boîte en bois laqué pour y mettre quelques cuillerées de poudre d'os et une partie de l'omoplate ou d'une côte. le reste sera répandu dans le jardin ou ailleurs pour retourner à la terre.'

Mélodie est le golden retriever avec qui l'auteur vivra 12 années fusionnelles.
@ Charme fou d'un livre où se mélangent la beauté de la langue française telle que l'auteur l'a adoptée, maîtrisée et magnifiée avec celle du Japon et de la poésie de ses cerisiers, des 1001 petits détails de la vie quotidienne là-bas.

@ Livre chantant l'amour à travers la musique (Mozart, Mahler), le cinéma et la philosophie, intermèdes servant de pauses au récit et de références à la place de l'animal dans sa vie et dans la société.* Ulysse et son chien Argos qui fut le seul à le reconnaître;* Hachi qui attendit pendant 10 ans à la gare le retour de son maître décédé;* Kundera: "La vraie bonté de l'homme, ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force. le véritable test moral de l'humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux."

@ Récit parlant du difficile travail du deuil, à travers la perte de Mélodie, Akira apprivoise le décès de son propre père.

Tout ce que je pourrais dire serait loin de rendre hommage à ce récit et à cet auteur que je découvre avec Mélodie.

"Le chien est le seul être sur terre qui vous aime plus qu'il ne s'aime lui-même, mais c'est mon moi dénudé qu'elle aimait.

- Lecture du 15/08/2020 -
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C'est au moment de son incinération qu'Akira se rend compte pour la première fois que Mélodie, sa chienne golden retriever, porte son patronyme. Il a fallu attendre l'heure de sa mort pour qu'il pense à l'injustice qui fait qu'un chien, toute sa vie, est réduit à son prénom alors qu'il fait partie de la famille. Oui, Mélodie s'appelle Mélodie Mizubayashi, elle est sa deuxième fille, elle a vécu douze ans en osmose avec son maître - plus souvent élève face à l'épreuve de sérénité qu'elle impose) - Akira qui a décidé, avec ce livre, de retracer sa vie avec elle.

Ce qui ressort de ce livre est l'immense amour qui existe entre la chienne et Akira. Mélodie est une personne. Akira nous raconte le quotidien avec elle, la patiente, celle qui sait attendre, toujours, et qui ne connaît pas le mensonge. Son récit est entrecoupé de réflexions, fragments d'un journal, où l'auteur revient sur la condition animale en évoquant Descartes et son animal-machine, ou cette horrible anecdote sur Malebranche qui donne un coup de pied dans le ventre d'une chienne qui vient de mettre bas pour montrer que "ça ne sent rien". (voir cet article d'Elisabeth de Fontenay : http://www.franceinter.fr/article-l-animal-machine). Il parle de la souffrance des animaux de Fukushima, laissés pour compte puisque l'homme a décidé d'établir une frontière entre lui et l'animalité. Il fait référence aux écrivains qui ont été sensibles à la condition animale, comme Rousseau, Montaigne, Nietzsche, Derrida... Quelques extraits sont lisibles ci-après.
Akira manque la mort de Mélodie. Il est au travail et elle n'a pas la force de l'attendre davantage. Elle meurt sous le regard aimant de Michèle, l'épouse française d'Akira, d'un cancer qui a fini par l'épuiser. Mélodie est Hachiko et Argos, ces chiens qui attendront leur mettre jusqu'à la mort.

Qui a un chien et l'aime retrouvera tout ce que l'animal partage avec lui dans ce livre. Il est difficile de lire ces lignes sans que les larmes coulent : comme devant le film sur Hachiko, on pleure beaucoup parce que ce sentiment d'attachement qu'Akira décrit est rarement exprimé et que le chien donne jusqu'à sa mort un amour fidèle et absolu, totalement désintéressé, sans mensonge. Akira prend l'exemple du loup de Mark Rowlands (Le Philosophe et le Loup) pour illustrer cette absence de calcul chez l'animal, excepté chez le singe si proche de l'homme...

Akira Mizubayashi a une prose assez scolaire mais il est japonais et écrit en français.
Pour ce livre, il a reçu le Prix 30 Millions d'amis en 2013.
C'est un écrivain qui réconcilie avec l'humanité. Il exprime son amour pour un membre canin de sa famille sans le besoin de se justifier et de relativiser (si fréquent de nos jours car, quand on dit aimer les animaux, on s'expose à être traité de gâteux, à être regardé avec un sourire moqueur et/ou à être accusé de ne pas aimer les hommes), sans prendre ce ton faussement dérisoire qu'emploient beaucoup de gens pour parler des liens qui nous unissent aux animaux.
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