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Critique de VictorhugoLH


Un amour de Mille-Ans, d'Akira Mizubayashi.

Il est certains auteurs dont on sait que la lecture sera un intense moment d'émotions, en plus d'un immense plaisir littéraire.
A mes yeux, Akira Mizubayashi fait partie de ces auteurs là.
J'ai eu le bonheur de le découvrir par le magnifique Âme brisée et j'ai eu beaucoup de joie à le lire, à nouveau, avec Mélodie, puis Reine de coeur.
J'avais donc hâté d'ouvrir Un amour de Mille-Ans.

Pour ne pas faire traîner le suspense, c'est d'un amour de livre, dont l'émotion me suivra longtemps. Peut-être pas pendant mille ans.

Quand on s'intéresse un peu à ce que l'auteur a laissé entrevoir de sa vie, on y voit, par moment, plus qu'une biographie. le narrateur, comme l'auteur, est d'origine Japonaise, s'est réfugié dans l'amour de la langue française pour s'écarter de la rigidité d'une certaine forme de politique japonaise. Il est passionné de musique, voue un attachement à un chien.

Là, le narrateur évoque sa femme, gravement malade, son amour pour l'opéra. Quand, par un message reçu, il va reprendre contact avec une passion de jeunesse, Les noces de Figaro en dénominateur commun.

Comme dans nombreux de ses livres, la musique est le personnage principal. L'auteur en parle merveilleusement bien. Et l'envie est présente d'écouter le morceau en parole. Les descriptions nous permettent de voir l'oeuvre.

Cette fois-ci, cette musique va se trouver liée à l'amour, dans tous les sens que ce mot peut prendre. L'auteur nous en parle avec cette magnifique sensibilité, cette délicate sensualité qui est son style d'écriture. Cela en devient Beau avec un B majuscule.
Il évoque aussi la perte. Et l'émotion, portée par les mots, nous saisit.

Il porte aussi un bel hommage à la langue française qu'il adore. D'ailleurs, Japonais, c'est bien en français qu'il écrit ses romans. Et de quelle magistrale façon! J'aime me laisser porter, tant par l'émotion, par l'élégance, que par la musique des mots. Il aime cette langue et, moi, j'adore quand il l'écrit.

Tout cela, à mes yeux, mène donc à un véritable coup de coeur. Vous savez. Ce sentiment de nostalgie au moment de fermer un livre. Ce signe qui montre qu'un roman nous a marqué.

Alors, je ne suis pas objectif. Peut-on l'être quand on nous demande de nous parler de l'émotion de la lecture? J'adore cet écrivain. Et ma lecture était déjà "orientée" (pas mal, pour le Japon). Cela dit, la barre placée si haute est franchie.

Et, surtout, j'ai eu la chance de rencontrer, récemment, Akira Mizubayashi. Il passait à 45 minutes de route de chez moi. Ce qui n'est rien devant la perspective de parler à un de mes auteurs préféré. J'ai donc eu l'occasion de l'écouter parler sur la thème de la musique et des livres. de me faire dédicacer mon livre. de me prendre en photo et d'échanger avec lui. le bonheur absolu d'un lecteur conquis.
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