Citations sur La saga des émigrants, tome 6 : L'Or et l'Eau (éditions Gaïa) (1)
Écoute-moi ! Je te berce de mon bruit pendant tes longues heures de veille ! Écoute-moi, chercheur d’or, pendant que tu te tournes dans tous les sens, sur ton lit !
J’ai capté pour toi le vent du désert. L’entends-tu souffler sur les espaces inhabités du pays de la pierre, du sable et de la soif ? Il souffle là où il veut, sur la terre, pendant toute la nuit. Il a vite fait de recouvrir les traces du marcheur et de dissimuler à la vue un pauvre petit doigt solitaire et décharné qui sort du sable du désert et pointé comme un bâton pour t’indiquer ta destination.