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Un vrai coup de coeur pour ce roman!
A l'occasion de son adaptation au cinéma, ce roman a fait l'objet d'une réedition chez moi (en Irlande et au Royaume Uni sous le titre : the best exotic Marigold Hotel). La bande annonce m'avait fait tres envie et c'est avec plaisir que j'ai dévoré l'histoire.
Un médecin anglais d'origine indienne, héberge depuis quelques mois son beau pere sous son toit. Avec son cousin ils decident de monter un hotel en Inde pour y envoyer ce beau pere encombrant mais aussi d'autres personnes agées.
Voici l'idée de départ assez surprenante, mais c'est avec beaucoup de joie que l'on découvre les différents portraits des personnes agées et on s'y attache tres vite. de plus, l'humour "so british" est présent a chaque page.
Une vraie réussite.
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J'ai adoré les 2 films issus de ce livre et en le lisant je m'aperçois qu'en fait ils n'ont ABSOLUMENT rien à voir avec le livre ! Bien-sûr j'exagère un peu ... les personnages ont les mêmes noms mais ça s'arrête là. du coup j'ai trouvé le livre moins drôle et touchant que le film (ce qui est plutôt rare) et j'ai été un peu déçue.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Le docteur Ravi Kapoor est au bord de la crise de nerfs : Norman, son beau-père, a une fois de plus été renvoyé de la maison de retraite où on l'a placé et, depuis, il loge chez Pauline et Ravi. La cohabitation s'avère assez difficile puisque Norman est désordonné, dégoûtant et obsédé par le sexe ; tout le contraire de Ravi, en fait.

Dans un moment de faiblesse, Ravi confie ses problèmes à son cousin Sonny, un homme d'affaires indien. Celui-ci a alors l'idée du siècle : avec l'aide de Pauline et de Ravi, il va développer une chaîne de maisons de retraite dans des pays ensoleillés. Les vieux placés dans ces établissements ne gêneront plus leur famille et pourront réchauffer leurs os arthritiques.

La première de ces résidences, Dunroamin, est ouverte à Bangalore, en Inde. Norman y est envoyé illico presto et, avec lui, se retrouvent d'autres rebuts de la société britannique.

Comme la jeunesse est égoïste !

C'est la première pensée qui m'est venue en lisant ces pages, en particulier lorsque j'ai découvert l'histoire d'Evelyn. Les jeunes ne prennent plus le temps de s'occuper des plus âgés qui, plus assez autonomes pour se débrouiller seuls, sont alors obligés de dépendre d'étrangers et relégués dans des endroits où l'on estime qu'ils gêneront le moins possible.

La différence de rythme entre les vieux dont il est question et le monde extérieur est la seconde impression ressentie à la lecture. En Inde, les rues de Bangalore semblent prises de frénésie par rapport à Dunroamin et les pensionnaires de la maison de retraite semblent totalement démunis face à cette société moderne qui ne veut plus d'eux. le monde, dans Indian Palace, semble tourner à toute vitesse, quitte à perdre les plus fragiles en route.

Et finalement, il n'y a pas que les vieux pour se sentir perdus dans une telle société. le problème évoqué avec beaucoup d'humour par Deborah Moggach peut tout à fait être transposé à notre propre société et aux plus jeunes d'entre nous. N'avez-vous pas parfois l'impression que, justement, la terre tourne trop vite, emportée dans une folle course au progrès et que vous n'arriverez jamais à la rattraper ? C'est un peu ce que ressentent les pensionnaires et, en particulier, Evelyn, celle que j'ai préféré. Cette gentille dame semble ne pas comprendre à quel moment elle est devenue vieille et " dépassée ".

L'ironie d'Indian Palace, c'est que Dunroamin est créée en Inde, dans un pays où les vieillards restent en famille. Sonny lui-même vit avec sa vieille mère et est toujours terrorisé par les humeurs de cette dame. Bien fait pour lui, non ?
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Plusieurs retraités vont quitter leur chère Angleterre qui ne leur promet plus une retraite idyllique comme par le passé pour inauguré la maison de retraite Dunroamin en Inde...

Je m'attendais à une histoire plus drôle mais je n'ai pas été déçue par cette lecture qui m'a fait voyager au coeur de l'Inde où la vie et les valeurs sont bien différentes de chez nous en Europe. Nous suivons plusieurs personnages qui vont évoluer au fil de leur séjour à Bangalor. Entre Norman, vieux ronchon, qui ne cherche qu'à retrouver sa sexualité déclinante, Evelyn qui cherche à casser la routine de la solitude dû à son veuvage, Muriel qui a connu une série de drames qui l'ont convaincus de quitter l'Angleterre et d'autres pensionnaires, le vieil hôtel Dunroanim va reprendre vie. Les personnages sont attachant, parfois drôles et nous montre qu'il faut profiter de la vie, que celle-ci ne s'arrête pas une fois soixante ans passés.
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Le thème est peu banal et plutôt attrayant: Ravi, médecin Indien installé en Angleterre ne supporte plus son goujat de beau-père qui vit chez lui.Il est vulgaire, sans gêne, obsédé sexuel, un vrai boulet. le couple de Ravi connaît des tensions, et la présence de Norman n'arrange pas les choses. Grâce à l'idée géniale de son cousin Sonny, Ravi pourra se débarrasser de cet encombrant beau-père: il va créer une maison de retraite à Bangalore, en Inde! Cet "hôtel" va non seulement attirer Norman mais aussi d'autres Anglais en fin de vie, de toutes origines sociales.

Le lecteur, après avoir participé à l'élaboration du projet, suit les pensionnaires dans leur nouvelle vie, leur découverte d'un pays a priori familier mais tellement différent de ce qu'ils ont connu jusqu'alors. Une nouvelle vie qui délie les langues, exacerbe les tensions et favorise les revirements sentimentaux.

J'avoue, le début de cette histoire ne m'a pas transcendée. Un certain ennui, des personnages sans grand charisme ne me poussaient pas à poursuivre ma lecture. Pourtant, j'ai poursuivi, et j'ai bien fait. Petit à petit, les personnages se multiplient et prennent consistance, avec leurs bons et mauvais côtés. Ils sont nombreux, mais malgré tout, je ne m'y suis pas perdue. Deborah Moggach a également réussi à planter le décor, bien que la description de l'Inde et de l'hôtel reste sommaire.

Je m'attendais à de l'humour anglais un peu cynique, que j'adore; il n'en est (presque) rien. Cependant le ton général reste léger, avec une pointe de désillusion quant à notre société: que faire de nos personnes âgées dans des pays où le sens du devoir filial a de plus en plus tendance à disparaître?

Une bonne surprise donc que ce roman, dont j'ai lu 300 pages ce week-end. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, le dénouement est assez prévisible mais je doute que Déborah Moggach avait la prétention d'écrire LE roman du siècle. J'aurais toutefois parfois aimé avoir plus de détails, notamment sur les réactions de Jean à l'annonce des évènements concernant son fils et son mari.
Dans l'ensemble, j'ai ressenti une vraie tendresse pour la plupart des pensionnaires, même les plus désagréables.

Un excellent roman comme lecture-détente, sur la plage, en vacances, entre deux lectures plus difficiles, qui met en scène des retraités en quête de reconnaissance et d'amour.
Un tout petit bémol du fait de la traduction parfois un peu lourde.

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INDIAN PALACE au cinéma
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Les vieux, on ne sait plus quoi en faire. Ils sont envahissant, ils ronchonnent, se plaignent sans arrêt, pissent partout, obsédés par le sexe et empêchent la jeunesse de vivre sans soucis. Voilà la conclusion tirée par plusieurs protagonistes de ce petits romans. Une solution: bâtir une maison de repos tout confort en Inde pour leur offrir une retraite bien méritée. Un roman bourré d'humour qui donnera une tout autre image de nos petits vieux.

Béné
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Tout commence en Angleterre où, non content de sépuiser à la tâche dans un hôpital surpeuplé, le docteur indien Ravi doit supporter chez lui la présence de Norman, beau-père passablement répugnant et sexuellement dérangé. Voyant son couple au bord du gouffre et sa tranquillité menacée par ce grossier personnage, Ravi se confie à un cousin de passage à Londres. Cet homme daffaires débordé (et surexcité) voit dans le malheur de Ravi une véritable aubaine : de là à créer ensemble une maison de retraite pour accueillir en Inde les personnes âgées, il ny a plus quun pas à franchir, ce que font allégrement les deux cousins. Si la mine dor pressentie repose sur un investissement quelque peu hasardeux, le succès du projet conduit tout un tas de retraités anglais à converger vers Bangalore.

Jai passé un très bon moment grâce à ce roman léger, charmant (à qui il manque un petit je-ne-sais-quoi pour être foncièrement drôle). Il serait malhonnête de le classer parmi les grands romans et, me connaissant, jaurai oublié lessentiel de lintrigue sous peu. Les personnages par exemple, sils sont attachants, ne prêtent pas à une analyse psychologique fouillée. Mais après tout, pourquoi toujours chercher et lauteur incontournable et le roman culte quand un livre sait se montrer à la fois divertissant et agréablement écrit ?

Amateurs de voyages, amoureux de lInde, (anti)capitalistes et lecteurs enclins à la méditation, ce livre est parfaitement indiqué pour vous. Pour les autres, aucune contre-indication, si ce nest que ce livre reste essentiellement une alternative ludique et sympathique à dautres loisirs estivaux. En ce qui me concerne, je me suis totalement laissée prendre au jeu, impatiente de connaître le fin mot de lhistoire. Ce qui me donne même envie de découvrir dautres livres de Moggach à loccasion.
Lien : http://www.myloubook.com
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Un peu sceptique au début, j'ai été peu à peu prise par ma lecture. J'ai trouvé le style de Deborah Moggach plutôt agréable à lire avec sa petite touche "british". J'ai aimé la partie qui se situe en Inde, même si c'est un peu idéalisé, il y a une note optimiste réconfortante. L'Inde est présentée comme le pays de la seconde chance, de la dernière pour certains. Chaque personnage, chacun à sa manière y trouvera son compte, chacun va y trouver un nouveau moteur à sa vie, certains vont même y panser leurs blessures. C'est irréaliste bien sûr, on a du mal à imaginer une personne âgée décider de tout quitter pour aller passer ses vieux jours dans un pays aussi éloigné et exotique que l'Inde. Comme par miracle nos retraités qui était partis, abandonnés de tous et un peu déboussolés vont reprendre goût à la vie et retrouver un peu de leur jeunesse perdue au contact d'une culture qui leur est pourtant a priori complètement étrangère, mais je me suis prise à rêver d'un monde où on pourrait prendre un nouveau départ à 70 ans. Les petits vieux m'ont parus touchants. La confrontation avec l'Inde et ses habitants est assez amusante. de plus Deborah Moggach aborde à la fois avec humour et justesse le vieillissement et ses conséquences, la solitude des personnes agées dans nos sociétés occidentales, leur désarroi face à monde qui avance à toute vitesse, l'angoisse de la mort qui approche...

http://leslecturesdeclarinette.over-blog.com/article-20973030.html
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Ce livre a été adapté au cinéma, quand j'ai aperçu ce livre au détour d'un rayon, je me suis dit pourquoi pas!



Un médecin anglais d'origine indienne héberge Norman, son beau-père, depuis plusieurs mois.

Fatigué de son quotidien à l'hôpital et de ce beau-père omniprésent, il décide, avec son cousin, d'ouvrir un hôtel en Inde.

Mais pas n'importe quel hôtel, un hôtel pour personnes âgées. 


Les vieux pourront ainsi réchauffer leurs vieux os sans gêner leur famille.

Le début de l'histoire peut sembler long, Déborah Moggach nous présente chaque protagonistes, ces retraités décidés à quitter leur chère Angleterre pour une retraite dans un cadre « idyllique » à Bangalor.


Norman ce vieux ronchon obsédé par le sexe; Evelyn qui cherche à casser la routine et s'éloigner d'une société où tout va trop vite et où elle pense ne plus avoir sa place; Muriel dont les drames l'ont convaincues de partir,…. 



Quelle tristesse de constater qu'aujourd'hui on ne prend plus le temps de s'occuper de nos aînés, qui sont relégués dans des lieux où on estime qu'ils gêneront moins. 



Même si j'avais apprécié le film, il n'a absolument rien à voir avec le livre, ce qui, je l'avoue m'a un peu déçue. 



Après avoir suivi la création du projet, on découvre les pensionnaires qui sont attachants, on évolue avec eux au coeur de l'Inde où les valeurs sont très différentes.


Le ton est léger et un peu humoristique. 
Une chouette lecture malgré tout, bien qu'un peu prévisible.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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