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Critique de Mimeko


L'inspectrice trentenaire Elena Blanco est appelée après la découverte, par les policiers de Carabanchel - un quartier de Madrid -, du corps de Susana Macaya, une jeune femme gitane, encore vêtue de sa tenue d'enterrement de jeune fille. le modus operandi, particulièrement cruel, s'apparente étrangement à celui qui avait été pratiqué pour le meurtre sept ans plus tôt, de Lara Macaya, la soeur aînée de Susana. A l'époque Miguel Vistas, un photographe proche de Lara, avait été arrêté et condamné, il est d'ailleurs toujours incarcéré pour ce meurtre. La similitude des deux modes opératoires jette le doute sur la culpabilité de Vistas, laissant à penser que le véritable assassin n'a jamais été arrêté. Elena Blanco, aidée par Zaraste, un des policiers de Carabanchel, doit reprendre l'enquête initiale menée par Salvador Santos, le chef enquêteur désormais à la retraite et atteint de la maladie d'Alzheimer.

J'ai un avis mitigé après la lecture de cette première enquête, qui en compte trois. Si j'ai apprécié l'intrigue qui se tient, même si le contexte est très glauque, des personnages bien définis mais qui pour certains d'entre eux, sont plus des constructions artificielles et je pense notamment à l'inspectrice Elena Blanco, j'avais le sentiment en suivant le personnage, que les auteurs (trois écrivains usant du pseudonyme féminin Carmen Mola) avaient façonné artificiellement les caractéristiques de l'héroïne, buvant de la grappa, adepte de karaoké et particulièrement d'une chanteuse italienne, couchant le premier soir avec son assistant, et bien entendu cachant la douleur d'une disparition pour laquelle elle enquête en parallèle...
La fiancé gitane est une enquête gore qui tient la route mais qui semble construite avec des marqueurs pour caractériser l'héroïne, des ficelles un peu grosses et je ne pense pas lire les enquêtes suivantes.
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