AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 50 notes
5
9 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
1 avis
Ce livre est un petit bijou et ne fait que renforcer mon envie de lire plus de romans de cet auteur (vivement le prochain !). J'avais adoré La Onzième Plaie, mais pour Les Fantômes du Delta, j'ai dévoré et suis tombée sous le charme. Je me suis même surprise à verser une larme à la fin du livre, et pourtant ce n'est pas comme si on n'avait pas était prévenu avant de cet évènement...
Le milieu dans lequel nous sommes plongés ne manque pas d'intérêt. Ajoutez-y des personnages auxquels on ne peut que s'attacher. On est loin des superhéros parfaits à tout point de vue. Ici ils sont sans fioritures, simples avec leur force mais aussi et surtout leurs faiblesses.
Le tout nous est livré sous forme de courts chapitres alternant de personnages à l'autre, donnant un rythme haletant au livre.
Bref, ce livre se lit comme on boit une bonne tasse de chocolat chaud !
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
Commenter  J’apprécie          42
Août 2003, Nigéria, quelque part sur la rive du fleuve Niger. Une femme se présente à l'orphelinat catholique d'Owerri. Dans ses bras, une petite fille qu'elle confie au directeur de l'établissement, le père David. Parce que la petite Naïs est différente, les croyances locales mettent sa vie en danger, elle sera plus en sécurité si sa mère l'abandonne.
Juin 2006. Deux médecins de Médecins sans frontière sont chargés d'établir des statistiques sur la malnutrition au Nigéria et de vacciner les enfants contre la rougeole. Ils arrivent à l'orphelinat tard dans la nuit. L'établissement est devenu un centre de soin. Les dirigeants de ce centre, qui ressemblent plus à des geôliers qu'à des médecins, acceptent de réveiller les enfants malgré l'heure tardive. le comportement d'une petite fille intrigue les deux médecins... Mais ils n'ont pas le temps de s'interroger sur l'étrangeté du lieu, des détonations de fusil automatique retentissent dans la nuit...

En toute honnêteté, je n'aurais certainement jamais acheté ce roman policier si je n'avais eu l'occasion d'entendre l'auteur présenter son livre lors d'une interview croisée à Paris Polar. Entendre Aurélien Molas parler des motivations qui l'ont poussé à écrire ce thriller m'a convaincu de l'intérêt que je pourrais trouver à lire ce polar.
Et, sans conteste, Les fantômes du Delta est un bon thriller : intrigue assez bien ficelée, rythme soutenu, personnages fouillés, tous ces ingrédients en font un roman prenant que l'on a du mal à lâcher. Mais ce roman est bien plus qu'un bon page-turner. L'auteur dresse en effet un portrait complet, triste et poignant de la situation dans le delta du Niger : mainmise des grosses compagnies pétrolières sur les terres, extrême pollution du fleuve, situation catastrophique des populations locales qui souffrent de la faim et de conditions sanitaires déplorables, terrorisme, révolte des paysans, règne de l'argent et de croyances d'un autre âge (peut-on vraiment croire qu'enterrer des femmes enceintes vivantes rendra une terre fertile ?); autant de maux contre lesquels des hommes et des femmes tentent de lutter. Mais les actions des organismes humanitaires, des médecins ou des religieux semblent bien vaines face à l'ampleur de la tâche.

C'est donc un roman que je recommande à toutes celles et ceux qui souhaitent associer un bon polar à une réflexion sur la course à l'argent qui détruit le monde !
Un petit bémol toutefois : si la narration est incontestablement prenante, elle est également un peu trop hachée à mon goût. Les chapitres sont souvent trop courts et les coupures parfois assez déstabilisantes; l'éditeur aurait voulu générer de la page pour en faire un livre plus volumineux qu'il ne s'y serait pas pris autrement... mais n'était-ce pas le but recherché ? C'est dommage...
Lien : http://loumanolit.canalblog...
Commenter  J’apprécie          30
Non loin du delta du Niger pollué par les plate-formes pétrolières étrangères, le père David tient un orphelinat catholique pour accueillir les enfants abandonnés ou qui n'ont plus de parents. Mais en août 2003, une femme vient lui amener une petite fille, lui affirmant qu'il est le père de cette enfant. Effectivement, le père David a eu une faiblesse bien humaine mais le temps a passé depuis. Il accepte néanmoins de s'occuper de la petite Naïs malgré un malaise profond qui l'étreint car la petite fille est considérée comme une sorcière parmi les siens. En 2006, deux médecins français appartenant à MSF doivent visiter tous les orphelinats du pays pour vérifier la santé des enfants et pour les vacciner mais lors de leur périple, ils découvrent un orphelinat sous haute surveillance militaire …
J'avoue que j'étais un peu inquiète de lire une histoire se passant majoritairement en Afrique car si ce continent me fait rêver grâce à ses animaux et son côté sauvage, je suis nettement moins attirée par le côté sociologique et politique de celui-ci, avec ses guerres, sa corruption, sa violence, sa pauvreté et sa douleur omniprésente. Mais Aurélien Molas sait, sans aucun doute possible, accrocher ses lecteurs ! Grâce à des chapitres courts, il crée un rythme soutenu qui m'a permis de tourner les pages sans aucune lassitude et avec un intérêt toujours renouvelé. Et s'il montre une Afrique sombre et en grande difficulté, loin des clichés paradisiaques des grandes plaines remplies d'animaux, j'ai trouvé que cela restait passionnant car les personnages sont attachants … enfin, pas tous … il y a quand même des « méchants » mais qui ne sont pas toujours si méchants que ça quand on voit leur parcours et leurs motivations. Cet aspect du roman où rien n'est bien tranché, où chacun a ses qualités et ses défauts, m'a d'ailleurs beaucoup plu. La violence est omniprésente, de même que les manipulations en tous genres mais les valeurs humaines tiennent une part importante de l'histoire, étant même l'élément moteur de l'ensemble. le suspense est présent tout au long des pages et il y a plusieurs rebondissements, même si on sait assez rapidement ce qui va advenir de certains personnages (de ce côté-là, j'hésite un peu sur mon avis … ça crée une tension de lecture mais peut-être que j'aurais quand même préféré ne rien savoir). J'ai trouvé le livre quand même un peu moins sombre que le premier roman de l'auteur (peut-être est-ce du au fait que je m'attendais plus à ce genre d'ambiance en Afrique) mais tout aussi passionnant et prenant. L'écriture est toujours autant de qualité, fluide à lire mais sans céder à la facilité. Il est sûr que je lirai sa prochaine parution et Aurélien Molas est très bien parti pour faire partie des valeurs sûres du thriller français !
Commenter  J’apprécie          30
Après avoir lu à la vitesse de la lumière " La Onzième Plaie " l'année passée, je n'attendais qu'une chose : des nouvelles pages à lire d'Aurélien Molas.
Pourtant, à la sortie des " Fantômes du Delta " j'ai freiné des quatre fers ... j'ai attendu longtemps avant de lire le livre. Je lui ai tourné autour, je l'ai dragué, je me suis finalement laissé amadouée ....Bien qu'en poche, il est resté quelques semaines dans ma Pile à Lire ... sans priorité
J avais peur de cette nouvelle histoire; peur d'être déçue ... car radicalement opposée au premier essai d'Aurélien ( alors j imagine son stress à la sortie de son nouveau livre ... ) Finalement, j'ai plongé....

Et j ai été séduite ! emballée, une petit drogue douce car poignant, touchant, émouvant. Un thriller poussé, détaillé et riche. Il lui manque juste du rythme qui vient par vagues ... mais n'est jamais crescendo. J'ai encore en souvenir : un début et une fin rythmées, un milieu comme un bon creux de plat ...
Lien : http://www.tetedelivres.com/..
Commenter  J’apprécie          30
J'avais commencé ce roman il y a quelque temps, puis je l'avais laissé. Sans doute parce que je « sortais » tout juste de la « 11ème plaie » et que ce second roman est totalement différent. On plonge ici dans une Afrique inhospitalière, dans le delta du Niger, où règnent famine et guérillas. Beaucoup de personnages dans ce livre, des médecins, une infirmière, des méchants et des méchants (qui ne sont pas les mêmes), et surtout une petite fille, Naïs, qui fait l'objet de toutes les convoitises.. J'ai repris le roman depuis le début, et sincèrement, je ne regrette pas ! Aurélien a un sacré talent !
Commenter  J’apprécie          20
J'avais beaucoup aimé le premier roman de Aurélien Molas, « La Onzième Plaie », mais j'ai longtemps été réticent à lire son second roman, « Les Fantômes du Delta » à cause d'un sujet et d'un résumé qui ne semblait pas correspondre à mes attentes en matière de lecture (je rappelle que je ne lis que du roman policier).
Je n'irai pas par quatre chemins : j'ai abandonné la lecture en cours de route. Non pas que ce roman était mal écrit, que l'histoire ne tenait pas la route ou que les personnages n'avaient pas de profondeur, non, juste parce que ce récit ne correspondait pas à mon style de lecture.

Aurélien Molas a changé de genre, tout en conservant certains codes du thriller, il se lance dans un roman noir, géopolitique, engagé et foisonnant.

url

Premier problème, l'histoire met un certain temps à se mettre en place (normal pour un roman de cette épaisseur) et donc a du mal à happer un lecteur tel que moi. le nombre de personnages est aussi un problème, toujours pour moi, car, trop nombreux, à chaque reprise de lecture, j'avais du mal à me rappeler qui était qui et qui faisait quoi. L'histoire dans l'histoire est aussi un peu longue à se mettre en place et donc, du coup, si le roman peut capter l'attention du lecteur qui aime ne pas savoir où l'auteur veut aller, il perd le lecteur qui a besoin d'avoir une ligne directrice.

Enfin, l'histoire se déroule sur plusieurs années et j'ai été trimbalé sur une décennie sans jamais savoir là où l'auteur voulait aller. Un sujet mystérieux, une petite fille étrange, des médecins sans frontières, des rebelles, des autorités, des services secrets, de la critique sociale, de la pollution, de l'écologie... Comme je le disais, le roman foisonne de sujets et de personnages, mais il me manquait la trame policière et la carotte devant le nez pour me donner envie de prolonger ma lecture.

Par le passé, j'aurais continué la lecture, notamment parce que, malgré mes critiques, le roman est bien écrit, l'auteur fait preuve d'ambition, il semble bien renseigné et connaitre son sujet, mais, maintenant que je lis plusieurs livres par mois (pour le plaisir, plus encore d'autres pour le travail), j'ai décidé de ne pas perdre de temps dans la lecture d'un roman qui ne me plait pas pour le dédier à d'autres romans plus susceptibles de me plaire. Bien sûr, je laisse toujours une chance à un livre et n'abandonne jamais à moins d'un tiers du livre (si celui-ci fait preuve de qualités littéraires, car, s'il est écrit avec les pieds, que les personnages sont clichés et que l'histoire ne tient pas debout, je n'ai aucun scrupule à le refermer au bout de quelques dizaines de pages).

Pour le coup, cet arrêt de lecture n'est pas la preuve que le roman est mauvais, juste qu'il ne correspond pas à ce que j'aime lire, ce qui est d'autant plus dommage que j'avais beaucoup aimé le premier roman de cet auteur. À la prochaine histoire, peut-être.
Commenter  J’apprécie          10

Décollage pour le Nigéria, où Aurélien Molas nous plonge dans une intrigue palpitante avec, en toile de fond, les sombres évènements politiques qui ont marqué le pays entre 2003 et 2010. Lorsqu'une équipe de Médecins sans frontières procède à une mission dans un orphelinat isolé, ses membres se rendent bien vite compte qu'on leur cache quelque chose, mais ils n'ont pas le temps de s'interroger car le bâtiment est soudain attaqué : commence alors un combat sans merci qui s'articule autour d'une enfant mystérieuse, la petite Naïs, que tout le monde s'arrache.
Tel un journaliste, l'auteur nous dépeint un paysage noir, un lieu de désolation et de corruption où les intérêts liés au pétrole déterminent tout. Les premiers chapitres posent le cadre du roman, que ce soit son atmosphère pesante, ses personnages fouillés ou le contexte géopolitique. le point de vue change et le récit se mêle aux extraits de journaux, donnant un rythme de plus en plus soutenu à l'histoire.
Les personnages sont nombreux, mais ont tous une personnalité bien développée ; certains sont attachants, d'autres repoussants, mais il est impossible de rester indifférent. Et, bien entendu, la petite Naïs ne cesse d'intriguer. Pourquoi le gouvernement et les révolutionnaires veulent-ils à tout prix mettre la main sur elle ? On aimerait bien le découvrir, tout comme les médecins qui se sont donné pour mission de la protéger.
Les personnages principaux – Benjamin, Megan et Jacques – sont une des originalités qui font la force de ce livre. Ce ne sont pas des policiers, ni des détectives ou des journalistes, mais des médecins avec différentes motivations, partis sur un autre continent pour réaliser une mission humanitaire. Malgré leur dévouement et leur désir d'aider la population victime de malnutrition et de diverses maladies dues aux conditions de vie du pays, ils se retrouvent confrontés à une violence qu'ils étaient loin d'imaginer. Les meurtres et la corruption sont monnaie courante pour parvenir à ses fins, et personne n'est à l'abri. Au fil des pages, le lecteur découvrira une dure réalité et ressentira la même peur que les personnages.
L'intrigue est menée de manière admirable et le rythme est un parfait équilibre entre les scènes de suspense, les informations factuelles nécessaires à notre compréhension et les éléments biographiques des différents personnages. le tout s'enchaîne naturellement, et on remarquera sans peine la qualité des recherches menées par l'auteur, qui mêle des faits historiques réels à la fiction.
L'écriture est très évocatrice et nous entraîne sur les traces des médecins, bien décidés à rendre le monde meilleur, ou au moins à ne pas laisser le mal régner. Seul petit détail que je critiquerais : le résumé de la quatrième de couverture, qui en dit trop sur les protagonistes à mon goût. le suspense nous accompagne néanmoins tout au long de l'histoire ; nous voulons tout d'abord découvrir le secret de Naïs, puis savoir comment ce combat sans merci entre les révolutionnaires, le gouvernement et les médecins va se passer.
À mi-chemin entre un thriller psychologique, un roman géopolitique et une aventure haletante dans un pays inconnu, Les fantômes du Delta est un chef d'oeuvre qu'il est impossible de lâcher avant la dernière page. La réalité à laquelle nous sommes confrontés est sombre et triste, mais on ne peut s'empêcher, aux côtés des Médecins sans frontières, de continuer à espérer. Et si, malgré le gouvernement corrompu, les multinationales qui ne pensent qu'au pétrole et les révolutionnaires désespéré, il y avait une solution pour que l'histoire se termine bien ?
Je remercie le Livre de poche pour l'organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j'ai reçu ce roman.
Commenter  J’apprécie          10
Enfin je l'ai fini, j'aurais mis le temps, lu des livres à côté, mais je l'ai terminé. En soit ce livre n'est pas mauvais, l'histoire est intéressante et par certains moments prenante et stressante. Je ne me suis pas tellement attachée aux personnages mais j'étais intriguée de savoir ce qu'ils allaient devenir et faire. Ce qu'il se passe en Afrique et plus particulièrement au Niger à cause des grandes compagnies pétrolières est bien illustré, on se rend compte de la pauvreté , de la malnutrition, de la façon dont les gens souffrent et essaient de se battre contre l'injustice, ou abandonnent. On voit aussi les gens qui essaient de changer les choses, notamment les Médecins sans Frontière, dont la tâche paraît parfois inutile, mais qui n'abandonnent pas, qui essaient jusqu'au bout d'aider et de soigner.
Le suspens est bien présent. Mais franchement qu'est ce que c'est lent. Mais lent. Mais lent lent lent. Ça n'avance pas, ça se perd en tergiversations pas toujours utiles, les chapitres sont hyper courts, mais des fois franchement je n'en pouvais plus de lire tellement je trouvais ça chiant à mourir. J'avais envie qu'il se passe quelque chose, n'importe quoi. A la fin je lisais parfois en diagonale parce que ça me tapait sur le système. Je suis allée jusqu'au bout mais j'ai bien failli l'abandonner au bout de 200 pages tellement je trouvais ça chiant. L'histoire démarre vers, disons les 200 dernières pages, sur presque 600, autant le dire j'en pouvais plus. Et puis les quelques moments où enfin ça avançait, ça devenait intéressant et que je commençais à accrocher à l'histoire, et bien le point de vue changeait, on parlait d'autre chose et le rythme ralentissait à nouveau, me faisant soupirer. Une lecture difficile donc, bien que l'histoire ait du potentielle.
Il y a une petite chose qui m'a quand même touché à la fin, et j'ai apprécié en savoir plus sur le Niger, sur les combats des Hommes là bas. Comment le pétrole contrôle tout, et que les riches et le pouvoir se fichent de la pollution, des pauvres qui meurent, des terres qu'on leur vole. C'est un livre assez noir et triste, où l'injustice règne à chaque page. Ce n'est pas une histoire très positive, sauf peut-être un petit détail à la fin plutôt sympa.
Bref, une histoire pleine de potentielle, mais un livre ralentit par trop de tergiversations, et qui m'a vraiment ennuyé.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          10
Un roman bien mené dont les personnages tiennent la route. On y rencontre une humanité très contrastée, parfois “salement humaine”, faisant de son mieux dans un contexte pour le moins déstabilisant et houleux.

Le noeud de l'intrigue est simple mais redoutablement efficace pour tenir le lecteur en haleine, d'autant plus que les scènes d'action sont bien dosées et bien réparties.

Un livre très ancré dans l'actualité, et bien étayé. L'information est si bien intégrée au roman qu'elle ne lasse pas. Il m'a donné l'occasion de découvrir l'histoire de Brooke Grinberg que je ne connaissais pas du tout et qui m'a vivement intéressée.

Médicalement et littérairement parlant, la dernière phrase était peut-être de trop. Ceci dit, au milieu de ce chaos, on comprend que l'auteur aie eu envie de finir sur une note de tendresse.

[Lu dans le cadre du Prix des lectrices Confidentielles 2012]
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          10



Autres livres de Aurélien Molas (1) Voir plus

Lecteurs (127) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2874 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}