Citations sur Les chroniques de l'érable et du cerisier, tome 2 : Le .. (32)
La patience, bien plus que la force, faisait les grands guerriers
Mon garçon, murmura-t-il, n’oublie pas ta promesse.
Comme cela m'arrivait chaque fois que je songeais aux injustices qui frappaient les femmes du simple fait qu'elles n'étaient pas nées homme , j'étais pris d'un sentiment de rage insoutenable.
Mais la mort reste la mort, murmurai-je enfin, m'étonnant de mon propre calme. Elle est notre destinée commune, nous sommes tous égaux face à elle.
En ce lieu, je le savais, rien ni personne ne pouvait me faire de mal. Auprès d'eux, la cruauté du monde perdait tout pouvoir.
Ce n'est certainement pas auprès de mon emporté de mari que j'ai appris à devenir la combattante que je suis aujourd'hui. J'ai appris très tôt qu'on ne peut compter que sur soi-même, surtout lorsqu'on est une femme.
Les morts nous abandonnent toujours à la culpabilité, Shin. Tu ne pouvais rien faire pour la sauver. C'était son choix, à elle et à elle seule.
Certains disaient que le temps guérissait toutes les blessures; celui ou celle à l'origine de ce dicton n'avait sans doute jamais aimé personne.
Je n'ai pas besoin de cheveux, qu'ils soit longs, courts, teints, attachés, mal peignés, pour savoir qui je suis et ce que je dois faire.
Tout le monde a plusieurs visages, mon cher petit.