Quand on parle de
Howard Phillips Lovecraft, on évoque souvent (presque systématiquement dorénavant) son racisme et sa xénophobie (au sens littéral : "aversion morbide pour les étrangers")
Mais si il est indéniable que
Lovecraft n'aimait guère les Noirs, les asiatiques et les métis (voir son obsession pour l'hérédité, pure ou compromise), l'auteur a en revanche fait preuve de sympathie, presque de fascination, pour l'orient et le monde Arabe.
Cédric Monget, dans cet essai court, mais très documenté et argumenté, détaille le goût de
Lovecraft pour la culture Arabo-musulmane.
Entendons-nous, cet Orient est celui des jeux enfantins de
Lovecraft de ses lectures des contes des mille et une nuits. Il s'agit d'une culture des contes orientaux, où évoluent Djins et magiciens. Un univers essentiellement fictif et idéalisé.
Cependant, H.P.L manifestera un soutien à la cause palestinienne, le monde Arabe rêvé rejoignant le monde réel.
Il n'aura pas échappé au lecteur des oeuvres de
Lovecraft, que l'un des éléments les plus importants du "canon lovecraftien",
le Nécronomicon, est l'oeuvre d'un Arabe (dément, mais Arabe !)
Abdul Alhazred, c'est dire l'importance de l'influence de l'Orient magique chez l'auteur.
Ce petit livre érudit viendra admirablement compléter la bibliothèque des férus de H.P.L les plus exigeants.