Un homme reste le jouet de son destin jusqu'à ce qu'il le prenne lui-même en main.
Les questions vraiment importantes restent toujours un mystère.
Le destin vous fait parfois un clin d'œil et vous offre un bonheur immérité que l'on n'a pas droit de refuser.
Il avait toujours considéré comme un privilège de pouvoir embellir la vie d'autrui.
Considérer de temps en temps les choses sous un autre angle, c'était sans doute la meilleure façon de faire.
Parfois, il ne faut pas grand-chose pour imprimer une nouvelle direction aux rouages compliqués de la vie. Un petit geste, un conseil subtil ou un signe du destin suffisent.
(…)
Il arrive qu'un esprit bienveillant s'immisce directement dans notre vie, mais c'est aussi à nous de donner un sens plus profond à notre existence - ou à celle d'un autre. Au moyen d'un bon conseil, d'une aide invisible, d'une petite supercherie. Ou d'un brownie au chocolat naturellement. (p.235)
- Ah, vous savez, monsieur von Willenberg, expliqua Monsieur Jean tandis que son sourire débonnaire s'élargissait encore, les questions vraiment importantes restent toujours un mystère. (p.209)
Si l'on veut être honnête, de très nombreuses personnes ont juste contribué à une très petite fête. Certaines n'étaient pas au courant avant, voilà tout. (p.208)
- Une foule de gens, ça n'a rien de spécial. Plus vous assemblez de gens, plus il sont ordinaires.
- Vraiment ? demanda Monsieur Jean amusé en s'asseyant à côté d'elle (…). Et qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Quand une personne est seule, expliqua la fillette, elle réfléchit beaucoup. S'il y en a deux, elles se disputent de temps en temps, mais peuvent encore bien jouer ensemble. Si vous avez une classe entière, tout le monde est vache avec tout le monde. (p.183)
Il sera bientôt absent, on remarquera alors probablement bien plus sa non-présence qu'on ne remarquait sa présence coutumière (car un homme comme Amir n'est jamais malade et n'a aucune raison de ne pas venir au travail). On constatera que certaines choses ne se déroulent pas aussi facilement que d'habitude. (p.164)