Un pays qui reçoit les élus du peuple avec des matraques n'est plus une république ! (p.57)
Il n'y a pas de mots pour décrire la catastrophe. Nos plages, nos paysages, notre mer tant aimée, couverte de cette masse noire, visqueuse, ce pétrole immonde... Qui détruit tout, qui salit tout, qui tue les poissons et les oiseaux. Les gens portent des mouettes mortes dans leurs bras, leurs ailes et leurs pattes collées par le pétrole. Si tu savais, Lucas, on se sent impuissants, et en colère contre ce monde qui détruit tout... C'est injuste !
J'avais trouvé mon médium [la photographie], ce qui me permettait de voir en mettant à distance les émotions. C'était aussi le sésame qui m'ouvrait toutes les portes. Je pouvais assister aux événements sans me faire remarquer. (p.50)
Le pire, c'était le silence.
Le pire, c'était le silence.
On n'entendait plus la mer... Plus les oiseaux...
Juste cette immense carcasse flottante et ses plaintes de métal, lancinantes...
(pages 33 et 35)
C'est dur à croire quand on a de l'eau tous les jours, mais, ici, l'angoisse, c'est la sécheresse, celle qui affame le sol et fait mourir les bêtes et les hommes...
Si je pouvais leur apporter rien qu'un peu de notre crachin breton !
(page 27)
C'st ça ! Votre petit frère, il a un chromosome d'amour en plus !
(page 13)
Un maire paysan, ça va leur faire un sacré choc.
(page 9)
- la catastrophe a eu lieu ici, je vous demande que nous soyons associés aux décisions à prendre concernant le nettoyage.
- Monsieur le Maire, vous êtes bien gentil mais chacun son rôle. Le vôtre est de rassurer les habitants. Celui de l’État de prendre les initiatives et les responsabilités.
Nous nous occupons de tout.
J'étais la figurante d'une aventure gigantesque, qui allait peut-être modifier le cours de l'histoire.