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Citations sur La saga d'Anne, tome 5 : Anne dans sa maison de rêve (51)

Tu sais que je préfère être ta femme dans la maison de nos rêves et de nos accomplissements, plutôt qu’une reine dans un palais.
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Se défiler face à ses responsabilités, c'est la malédiction de nos vies modernes : le secret de tous les conflits et de toutes les insatisfactions qui bouillonnent dans le monde.
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- Je me demande pourquoi les gens supposent si communément que si deux individus écrivent, ils vont forcément bien s'entendre, répondit Anne avec un certain mépris. Personne ne s'attend à ce que deux forgerons soient irrépressiblement attirés I'un par l'autre simplement parce qu'ils sont forgerons.
(p.193)
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- Il est affreusement pessimiste, déclara Mademoiselle Cornelia.

- Eh bien, non, il n’est pas exactement pessimiste, Cornelia. C’est plutôt que rien ne lui convient jamais.

- Et ce n’est pas ça être pessimiste ?

- Non, non. Un pessimiste, c’est quelqu’un qui s’attend à ce que rien ne lui convienne jamais. Geordie en est pas encore arrivé à ce point-là.

- Vous trouveriez du bon à dire du Diable lui-même, Jim Boyd.

p. 160-161
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[…] la mer ne me l’a jamais rendue. Mais je la retrouverai un jour, Dame Blythe. Je la retrouverai. Elle m’attend.
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Le dernier jour de l’année fut l’une de ces journées d’hiver claires, froides et éclatantes, qui nous assaillent de leur luminosité et suscitent notre admiration mais jamais notre amour.
Le ciel était vif et bleu, les cristaux de neige étincelaient avec insistance, les arbres désolés étaient éhontément nus dans une sorte de beauté effrontée, et les collines tendaient leurs violentes lances glacées.

p.139
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Bizarre hein, comme les gens ont l’air d’en vouloir à ceux qui naissent un tout petit peu plus intelligent qu’eux.
Jim
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J’ai lu quelque part que « nos morts ne sont pas morts tant que nous ne les avons pas oubliés ». Et pour moi, Matthew ne le sera jamais, car je ne pourrais jamais l’oublier.
Anne
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« Vous ne connaissez aucun bon mari, Mademoiselle Bryant ?
— Oh, si, des tas... là-bas, répondit-elle en désignant par la fenêtre ouverte le petit cimetière de l'église, de l'autre côté de la baie. »
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Seule sur le sable, Anne s’abandonna à l’inquiétant charme de la nuit. Il faisait chaud pour un mois de septembre, et la fin d’après-midi avait été brumeuse. Mais une pleine lune avait en partie dissipé le brouillard et transformé la baie, le golfe et les rivages environnants en un univers étrange, fantastique et irréel de pâle brume argentée, à travers laquelle toute chose prenait une allure fantomatique. La goélette noire du Capitaine Josiah Crawford naviguant dans le canal, chargée de pommes de terre pour les ports de Nez-Bleus, était un bateau fantôme en partance pour se lointaines terres inexplorées, s’évanouissant toujours, impossibles à atteindre. L’appel de mouettes invisibles, au-dessus de sa tête, était les cris des âmes de marins condamnés. Les petites boucles d’écume soufflées sur le sable étaient des figures elfiques, refluant de cavernes sous-marines. Les grandes dunes aux épaules rondes étaient les géants endormis de quelque conte nordique. Les lumières qui scintillaient pâlement depuis le port étaient les phares illusoires d’une terre féerique. Anne s’abandonna a une centaine de rêveries en se promenant à travers les brumes. C’était délicieux, romantique, mystérieux, d’errer là, seule, sur cette rive enchantée.
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