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Citations sur Les Berges du Marais, tome 2 (24)

La nuit était venue maintenant. La lune d'argent, tel un joyau pâle, brillait de mille feux dans son écrin bleu marine d'une profondeur insondable et se mirait dans l'eau soudain calme de la rivière.

Il semblait que la nature marchât à pas de loup, tellement le silence était profond. Le ciel, vaste toile tendue au-dessus de leurs têtes, les protégeait des pressions et du chaos ; la rivière émettait un très léger bruissement, un chuintement seulement, comme si les rochers qui en garnissaient le lit disparaissaient dans le sable afin d'atténuer tout bruit.
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Le soleil venait d'entamer sa course dans le zénith, mais déjà ses rayons frappaient le chemin de terre qui paraissait blanc sous la chaleur. Les yeux des paysans étaient tout rivés vers lui et clignaient [...] sous la réverbération.
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En début d'après-midi, après avoir traversé un bois, ils la virent : la ville d'Angoulême qui les attendait. Belle et précieuse, telle une perle dans son écrin formé d'épais remparts. Ils la mettaient en valeur tout en la protégeant. Lætitia la voyait majestueuse surplombant les falaises aux pentes abruptes et nues ; auréolée de forêts endormies, de ruines sinistres et d'un ciel gris ; elle resplendissait et remplit d'allégresse Lætitia.
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"Fuis vers ton avenir et non vers ton passé".
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D'immenses chênes regardaient, amusés et attendris, ces voyageurs qui se laissaient guider par le destin. Le soleil perçait de ses rayons faibles et tremblants les pieds de ces centenaires ainsi que le sol couvert de feuilles agglomérées. Il leur donnait vie, les chauffait et les illuminait [...].
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Elles prirent le chemin du lavoir alors que la ville s'éveillait de sa léthargie. Déjà des femmes travaillaient. Elles trempaient le linge dans l'eau glacée de la rivière en accompagnant cette opération de grandes gerbes d'eau. La rivière, protégée des remparts et des maisons, n'était pas gelée. Installées contre une manchette, elles commençaient par savonner énergiquement les morceaux s'étoffe sur le morceau de bois. Elles frottaient ensuite le linge de leurs mains, rongées sous l'effet de la morsure du froid et de l'eau. Puis venait le rinçage : les lavandières n'étaient littéralement le linge dans le courant, le ramenaient comme le pécheur une prise, le plaçaient sur la manchette, et à l'aide d'un abattoir, elles le fouettaient afin de l'espère. Cette opération était longue et exigeait une force certaine.
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Dans les rues de la ville, ce fut un long et précis cheminement. Les ruelles sales, sombres où s'écoulaient tous les détritus étaient étroites et tristes, comme les visages des pauvres gens qui y habitaient. L'air était humide, froid et lourd. Au fil des minutes, les rues s'élargissaient, les maisons s'élevaient moins haut vers le ciel gris et les personnages étaient plus souriants et même ne se promenaient pas encore. Les autres étaient étendus dans leurs grands lits sous de chaudes couvertures.
Bientôt dans les rues, Lætitia remarqué des gens de maison qui, portant col de dentelle et habits noirs stricts, courraient et pressaient le pas. Les rues étaient larges, le faible soleil de février en profitait pour se glisser à l'intérieur et frotter doucement les pavés gelés. Les maisons comportaient deux à trois étages maintenant, et étaient largement décorées par des enluminures, du fer travaillé, des balcons en bois massif.
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Les couches pauvres du pays étaient toujours aussi malheureuses, bien que patientes et soumises, elles commençaient à se lasser et demander des décisions qui les intéressaient de plus près, afin de rendre moins totale leur misère. N’avaient-elles pas versé leur sang pour les députés ?
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Sa mère avait perdu son entrain et sa douceur et les avait remplacés par une résignation muette et des yeux vides.
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Si son avenir était encore obscur, Laetitia n'était plus seule à se débattre au sein des marécages maudits et ils apercevaient l'ombre du rivage.
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