Se libérer de sa propre histoire, ne serait-ce que pour un temps, est un soulagement trop rare pour être délaissé.
Il était le Déchu, le seigneur d'un empire disloqué que sa folie idéaliste avait réduit en cendres.
Peut-être avait-il compris quelque chose, en définitive. Peut-être avait-il commencé à admettre que la vérité, si elle existait, ne lui serait révélée qu'au terme d'une existence de souffrances et de doutes à laquelle il était vain de vouloir se dérober.
A présent, il errait d'aventures en aventures, cherchant le savoir à défaut de la paix, l'aventure et le danger à défaut de la mort.