Le Pacte de Von Bek : Le chien de guerre et la douleur du monde

- Si seulement je pouvais rejeter le Futur et le Passé, commentai-je avec envie.
- Oh, et nous pourrions ainsi rejeter la Conscience et la Conséquence, hein? répliqua le prêtre.

Il mourut sur le bûcher en implorant les spectateurs de trouver leur salut en suivant son exemple.

- La peur c'est une maladie que bien peu d'entre nous savent combattre.
- C'est aussi une drogue à laquelle s'adonnent beaucoup de gens.
- Le monde est dans un triste état, monsieur le guerrier.

Si l'intention de Dieu avait été de détruire Son oeuvre, comme cela semblait être le cas, je puis dire que j'avais très volontiers servi Son dessein.

Vous avez donc devant vous, monsieur, un homme qui a d'abord été un ingénieur sérieux et qui, par nécessité, est devenu comédien, homme de spectacle. D'homme de science, je me suis fait charlatan mielleux.

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- En disant un seul mensonge à une personne ou à une autre, en niant un seul fait de la réalité du monde tel qu'il a été créé, on ajoute à la souffrance du monde. Et la souffrance, madame, engendre la souffrance. Et l'on ne doit pas chercher à devenir saint ou pécheur, Dieu ou Diable. On doit s'efforcer de devenir humain et d'animer l'humanité qui est en nous.

Et la souffrance, engendre la souffrance. Et l'on ne doit pas chercher à devenir saint ou pêcheur, Dieu ou Diable. On doit s'efforcer de devenir humain et d'aimer l'humanité qui est en nous.

-- Vous devez payer de vos âmes votre stupidité ainsi que votre mépris pour nous. Vous serez donnés en pâture à notre démon. De la sorte, deux des nôtres seront épargnés pendant quelque temps et vous recevrez un châtiment adapté à vos crimes. Vos âmes iront en Enfer.
Je me suis esclaffé en entendant cette sentence. Sedenko n'avait aucune idée de ce que nous venions de dire. Je lui ai résumé grossièrement nos paroles.
Cela ne l'amusa pas autant que moi. Peut-être ne croyait-il pas réellement que son âme était déjà destinée au royaume de Lucifer.

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[…] - Ainsi vont les choses, déclarai-je. Beaucoup de gens parlent de liberté, de libre pensée, mais bien peu désirent assumer la responsabilité de les posséder réellement.