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Citations sur Le Navire des glaces (10)

Urquart, souriant, était accroché sur le rebord du bastingage, tenant celui-ci d'une main et son harpon de l'autre. S'il dérapait ou si le navire faisait un mouvement soudain, il pourrait lâcher le bastingage et être broyé sous les patins.

Le navire suivait maintenat un gros mâle qui faisait des bonds frénétiques et qui changea de direction quand ses yeux minuscules aperçurent l'Esprit des Glaces non loin de lui. Urquart leva son harpon, visa et frappa l'animal au cou. Puis le navire dépassa le monstre. La corde qui était reliée au harpon se dévida ; L'animal se cabra, sauta sur ses nageoires arrières, et se roula plusieurs fois sur lui-même en faisant claquer ses machoîres. Les dents de la baleine étaient bien plus grandes que ne l'avait cru Arflane.
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"Le fils de la Glace-mère a regagné son sein glacial," commença-t-il d'une manière traditionnelle. " De même qu'elle lui a donné la vie, elle la lui a reprise; mais il existera éternellement dans les palais de glace où la Mère tient sa cour. Impérissable, elle gouverne le monde. Impérissables sont ceux qui la rejoignent maintenant. Impérissable, elle fera du monde un objet unique, sans âge ni mouvement; sans désir ni frustration; sans colère ni joie; un monde parfait, entier et silencieux. Rejoignons-la bientôt."
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New york est aussi réelle que vous et existe sur la glace.
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Tandis qu'il s'approchait des vaisseaux, la goélette qu'il avait vue se préparer au départ largua ses amarres et ses immenses voiles se gonflèrent quand le vent y souffla. Seules la grande-voile et deux misaines avaient été deferlées, ce qui était suffisant pour faire sortir lentement le navire jusqu'à ce qu'il fut loin des autres.
Il prit le vent et glissa gracieusement vers lui sur ses grands patins. Puis, s'arrêtant, il salua avec gaieté le navire qu'il le dépassait. C'était La Fille des neiges, venu de Brerschill. Les patins grinçaient sur la glace tendre quand le timonier tournait la barre et faisait route entre les quelques irrégularités causées par le passage répété des bateaux.
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D'un bras massif, il maintenait un harpon long et lourd tandis que son autre main restait rivée à sa hanche. Dans la lumière faible et vacillante, son visage apparaissait rouge, couperosé et ravagé par le vent, le soleil et la morsure du froid. C'était presque une tête sans chair dans laquelle les os saillaient comme les membrures d'un navire. Son nez était long et étroit, comme une proue que l'on aurait mise à l'envers, et il avait sous l'oeil droit une profonde cicatrice ainsi qu'une autre sur la joue gauche. Ses cheveux bruns étaient nattés sur sa tête, formant une sorte de pyramide torsadée qui se divisait à son sommet en deux touffes raides semblables aux nageoires d'une baleine ou d'un phoque. Cette étrange coiffure était maintenue en place grâce à de la graisse engrumelée qui dégageait une forte odeur, de même que ses fourrures qui étaient de belle qualité mais tachées par le sang et la graisse des baleines. Sa veste était ouverte jusqu'au cou, découvrant un collier de dents de baleine. Des morceaux d'ivoire plats et ciselés étaint suspendus aux lobes de ses oreilles. Il portait des bottes de cuir souple qui lui montaient jusqu'aux genoux et qui étaient attachées à son pantalon de fourrure au moyen d'épingles en os. Il avait à la taille une large ceinture d'où pendaient un coutelas dans son fourreau et une grosse bourse.
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Le vent se levait derrière lui . En altitude , il avait lacéré les nuages en banderoles grises et tourbillonantes , découvrant le soleil qui projetait des taches sombres sur la glace . Celle-ci semblait vivante , comme une marée qui se lève , noire à l'ombre , rouge au soleil , étincelante comme une eau vive .
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De tous les traits qu'Arflane venait de découvrir sur son propre caractère et qui l'obsédaient, le plus étonnant était que jamais il ne se serait cru capable de renoncer à tous ses principes pour posséder la femme d'un autre homme.
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De même que ses ancêtres lointains étaient des hommes de la mer, Arflane était un homme de la glace. Il avait les mêmes habitudes solitaires, la même assurance, la même expression lointaine dans les yeux.
La seule différence entre Arflane et ses ancêtres était qu'ils avaient dû parfois s'éloigner de la mer, tandis que lui ne quittait jamais vraiment la glace ; car, à cette époque, la glace recouvrait le monde entier.
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Quand Konrad Arflane se retrouva sans navire des glaces sous son commandement , il quitta la cité-crevasse de Brershill et partit sur ses ski sur le grand plateau glaciaire ; il s'en alla avec l'intention de décider s'il devait vivre ou mourir .
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Quand ils eurent quitté le plateau, la glace devint dure mais plus docile à la navigation pour autant que le navire maintint une bonne distance. La ligne du plateau demeura visible pendant plusieurs jours encore, comme un immense mur de glace qui se dressait derrière eux jusqu'aux nuages. L'air était maintenant plus chaud et il y avait moins de neige. Arflane se sentait mal à l'aise. La chaleur augmentait et l'air vibrait, paraissant former d'étranges figures à partir du néant.
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