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sur 1048 notes
Elles sont trois.
Trois amies adolescentes afro-américaines dans cette petite ville de Plainview, Indiana, à la fin des années 60 gangrénée par la ségrégation raciale.
Elles sont aussi dissemblables que possible, mais rien ne peut obscurcir leur amitié.
Et nous allons suivre leur trajectoire, alors qu'elles vont devenir épouses plus ou moins bien mariées, mères avec parfois des drames horribles, et grand-mères.
Mais tout au long de ces années ces trois là que tout le monde surnomme Les Suprêmes tiendront bon la barre de la vie, et lorsque l'une d'entre elles flanche, les deux autres sont là pour lui apporter leur soutien indéfectible quoiqu'il arrive.
L'auteur nous fait traverser avec ces trois femmes 4 décennies qui verront les villes s'embraser après le meurtre de Martin Luther King, le « racisme ordinaire », la ségrégation empêchant toutes relations entre un homme blanc et une femme noire, et la descente aux enfers de beaucoup entre alcool et drogue.
Mais que c'est drôle, frais et pétillant et parfois si cocasse à l'image du mariage de Sharon ou des réparties de la mère d'Odette ou du moins de son fantôme toujours flanqué de celui d'Eleanor Roosevelt et de sa flasque de whisky.
Bref, j'ai j'adoré.
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Trois femmes, trois destins, trois histoires d'amour...Et surtout un grand bol d'air frais !

Je suis dans une période de ma vie où la motivation à laisser place à la morosité et au doute et pourtant...Ces trois femmes m'ont redonné le sourire le temps de ma lecture.
J'aurais aimé rencontrer les Suprêmes et leur parler de mes envies, de mes espoirs, de mes peurs. Elles m'auraient probablement soutenu, prise par la main et amené sous le grand Sycomore qui a vu naître Odette. On aurait surement manger chez Big Earl et on aurait rigolé, cancané. On aurait chanté autour du piano de Clarice et envié la beauté de Barbara Jean. On aurait refait le monde et elles m'auraient redonné l'envie de vivre.

Parce que ce livre est une ode à la vie...Tout simplement.
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Une lecture sympathique ou l'on suit trois amies Odette, Barbara Jean et Clarice de leur enfance à leur vie, dans les années 60 aux Etats-Unis. Une d'elle est né dans un sycomore, l'autre sur un canapé et la troisième dans une clinique réservé aux blancs.

Certains personnages comme Miss Minnie la voyante apporte un vent de fraicheur au récit car elle reçoit des prédictions de la part de Charlemagne et Odette voit des fantômes avec entre autres le fantômes de sa mère qui va l'inciter à fumer de la marijuana.

J'ai dévorée la première moitié de ce livre et puis malheureusement ensuite j'ai peiné à la lecture. Ce livre se pose dans les mêmes années que La Couleur des Sentiments mais il ne lui arrive malheureusement pas à la cheville.

Le rythme reprend un peu à la fin du récit avec le cancer d'Odette mais il est dommage que le milieu du livre soit plus creux.
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Même si ce n'est pas comparable avec "La couleur des sentiments", l'histoire est touchante et on peut facilement retrouver un peu de soi et de son entourage dans cette bande de jeunes vieux...
Pour ma part, j'ai mis un peu de temps à vraiment entrer dans le livre et j'ai préféré la deuxième partie, une fois que l'histoire est bien installée.
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Que d'éloges pour ce roman ! C'est donc confiante que j'en ai entrepris la lecture. Et quelle déception ! J'ai pourtant essayé de m'accrocher mais après une soixantaine de pages d'ennui, j'ai laissé tomber ce qui ne m'arrive que très rarement ! Une intrigue qui n'avance pas (du moins pas avant la page 75...), des personnages ubuesques.... Peut-être cette lecture n'est elle pas tombée au bon moment toujours est il que je ne comprends pas cet engouement.
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Une magnifique histoire d'amitié entre trois femmes cinquantenaires et afro-américaines vivant de nos jours, dans un état situé au sud des Etats-Unis. Là où a sévi, et continue parfois de sévir, le racisme primaire.Toutes trois se démènent avec leurs propres démons, parfois actuels, parfois venus du passé. Toutes trois sont tellement unies pour se soutenir qu'on ne peut qu'espérer les voir se dépasser. Au fil des pages, leurs histoires se révèlent, depuis leur rencontre dans les années 60 et nous nous attachons aux personnages, riant de certaines situations, nous émouvant devant d'autres.
Ecrit avec beaucoup de finesse, de fraicheur, d'humour et d'émotion, ce livre est un joli petit bijou à faire entrer dans la belle littérature "feel-good"... au même titre que "La couleur des sentiments" ou "Les Divins Secrets des Petites Ya-Ya".
Pour un premier roman, c'est un coup de maître.
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Au départ je pensais que le livre racontait les Suprêmes, les vraies, mais pas du tout il s'agit d'un groupe d'amies noires de l'Indiana. On passe des années 60 à nos jours au fil des chapitres avec des Flashbacks de temps en temps. J'ai eu du mal à entrer dans le roman, j'ai même failli abandonner puis après une bonne centaine de pages j'ai commencé à accrocher, l'humour aidant. Mais c'est long, trop, trop de personnages aussi. Certains passages auraient du me tirer quelques larmes mais je ne suis pas entrée suffisamment dans l'histoire pour m'attacher aux personnages. Une lecture mitigée, je ne lirais pas la suite d'ailleurs.
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Bonjour les lecteurs ...

Voici un livre pas prise de tête et qui fait du bien ....

C'est l'histoire de 3 quinquas
de 3 Afro-Américaines
de 3 filles qui se connaissent depuis l'adolescence
de 3 filles différentes mais 3 Amies qui seront toujours là les unes pour les autres.
de 3 filles un peu loufoques.

Bref ... c'est l'histoire des suprêmes !!!!

Un joli roman sur l'amitié que l'on dévore avec plaisir!
Ces 3 femmes seront vos amies le temps d'un livre on rit et vit avec elles.

Sous le couvert d'un roman facile ( un peu chick lit sur les bords ), l'auteur, violoncelliste de métier, évoque les problèmes de ségrégation et d'intégration vécus par les blacks, la période hippie et le goût de liberté qui en découle.
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Jusqu'à avant-hier, j'étais très mitigée sur ma lecture, je n'arrivais pas vraiment à rentrer dans l'histoire, accusais même des longueurs, des « décrochages ». Bref, j'étais complètement à contre-courant des nombreux avis dithyrambiques concernant Les Suprêmes. Ainsi, pendant une bonne partie du roman, je me traînais, même si quelques passages retenaient mon attention. Comme vous pouvez le lire, cela commençait mal entre les quinquas et moi.

Mais hier, ma lecture de ce roman a évolué, j'étais beaucoup plus intéressée par cette histoire drôle, touchante et décoiffante. Eh oui ! Certains romans peuvent renverser notre avis en moins de deux. Allez savoir pourquoi. Certainement parce qu'il y avait plus de rebondissements même si l'auteur se perdait encore quelques fois dans de longues explications sur le passé des protagonistes. Indéniablement, Odette, Clarice et Barbara Jean ont fini par me faire sourire et m'émouvoir, mais tout en retenue. L'auteur ne verse jamais dans le larmoyant malgré certains sujets difficiles tels que la maladie et le racisme. Il retourne toujours la situation en quelque chose de drôle voire d'exubérant. Il ne s'attarde pas sur la tristesse, il en écrit juste assez pour nous toucher de différentes façons.

Le côté décalé et loufoque est aussi bien dosé. Parler à des fantômes, subir les prédictions aberrantes d'une voyante auto-proclamée, rencontrer un homme magnifique couvert de plumes, supporter une mère hurlant des versets de la Bible dans un mégaphone, fumer de la marijuana parce que maman le recommande, retourner comme une crêpe un mari infidèle, voilà ce que ces sacrées afro-américaines nous offrent. C'est ce que j'appelle un divertissement au sens positif du terme !

La ségrégation raciale s'inscrit en toile de fond du roman sans être omniprésente. Ainsi, l'auteur a su encore une fois parfaitement doser ses propos, nous faire part de cette période terrible des États-Unis sans en sortir une quelconque morale. Vous le savez peut-être, c'est un thème qui m'est cher, et j'étais heureuse de ne pas sombrer dans une pâle copie de la couleur des sentiments de Kathryn Stockett que j'aime tant. Même si, je dois l'avouer, il en ressort des ressemblances, des points communs, autant dans son thème que dans la façon de mettre en avant des personnages féminins de caractère. Il en est de même pour Fannie Flagg qui met également en scène des femmes à ne pas piquer des hannetons. Vous prenez donc tout cela, vous secouez, vous ajoutez un peu de Desperate Housewives, et vous obtenez Les Suprêmes. Même si, soyons honnêtes, ce roman n'égale aucun d'entre eux, il sait tirer sa part du gâteau. On passe un bon moment. Et si comme moi vous avez du mal avec le premier quart, voire le premier tiers, poursuivez car la lecture va crescendo.

« On appelle miracle ce qui est censé se produire, tout simplement. »
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Il règne dans ce roman une ambiance particulière. Dans ce petit village des États-Unis où la communauté noire américaine forme une vraie famille, nous apprenons à connaître et à nous attacher à une multitude de personnages tous très différents et qui portent chacun leurs secrets.
Il m'a été difficile d'entrer dans ce roman, mais une fois les cent premières pages passées, j'étais lancée et prête à découvrir chacune des trois Suprêmes : Clarice, la femme qui ferme les yeux sur l'adultère de son mari depuis des années, Odette, la femme forte née dans un sycomore et qui parle aux fantômes (et celle en laquelle je me suis probablement le plus reconnue), et Barbara Jean, une beauté pourtant alcoolique que la vie n'a pas épargnée. Au fur et à mesure, nous en apprenons davantage sur ces personnages et leur histoire, et il m'a été difficile de les lâcher.

Les événements qui se déroulent sont tour à tour loufoques, drôles, et terriblement touchants. Ce roman, c'est une magnifique ôde à la vie dans tout ce qu'elle a de beau et de moins beau.
Les Suprêmes est un roman qui traverse plusieurs époques, du contexte de très forte ségrégation raciale dans les années 60 jusqu'à aujourd'hui, dans une Amérique plus apaisée mais néanmoins toujours en prise avec les problèmes de racisme. Cependant, vous serez surpris par le contenu de ce livre : car il n'y est pas seulement question de racisme anti-noir, on parle aussi de l'acceptation du « roi des petits Blancs craquants », ce Chick qui est probablement le personnage qui m'a le plus touchée.

J'ai aimé les destins de chacune de ces femmes. Barbara Jean est probablement celle qui a été la plus éprouvée dans sa vie, son destin m'a beaucoup émue. J'ai aussi aimé découvrir les différentes valeurs qu'incarnent les autres personnages qui entourent les Suprêmes : Big Earl et son grand coeur, Minnie et ses dons de voyance, Veronica et sa fille Sharon…
J'ai tout aimé de ce roman, même l'intervention de ces fantômes qui n'a rien de particulièrement fantastique, finalement.

En conclusion

Je sentais dès la couverture que ce roman serait magnifique et bouleversant, et je ne me suis nullement trompée. J'y ai trouvé tout ce que j'attendais. Un roman très touchant sur la vie de trois femmes noires américaines à travers les époques. Une excellente lecture que je n'oublierai pas de si tôt !
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