Familiers de la flamboyance des nouvelles de
Paul Morand, ne vous laissez pas abuser par la première de ce recueil qui est somme toute un peu poussive.
Pourquoi en avoir choisi le titre pour en faire le fronton de ce livre ? Je m'interroge encore, car il eut été plus intelligent de rendre justice à la seconde nouvelle "A la fleur d'oranger" qui est un bijou de bons mots, d'ironie et de fine psychologie.
La troisième "Histoire de caïd, cheval marocain" rappelle au lecteur qui n'aurait pas lu "
Milady" combien le monde du cheval n'a plus de secret pour l'auteur.
Pour la quatrième "le coucou et le roitelet"
Paul Morand dresse le tableau de l'orgueil d'un homme à la cour d'Espagne de Joseph
Bonaparte entre dérision et indulgence.
La dernière revisite le conte de
Charles Perrault,
le Chat Botté, avec le coup de griffe nécessaire qui fait tout le talent de
Paul Morand.
Voilà encore un bon moment passé en compagnie d'un des plus brillants académiciens du XXème siècle, César de la nouvelle.
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