Coup de foudre à Manhattan, tome 1 : Nuit blanche à Manhattan

Je crois que nous sommes parfois tellement occupés à assurer nos arrières que nous n'avons même plus le temps de lever la tête pour voir l'étendue des possibles devant nous.

Tous leurs échanges, même les plus insignifiants, se teintaient de nuances plus subtiles, se coloraient d’un discret parfum d’intimité.

Le présent se suffisait à lui-même. Savoir qu'il ne se renouvellerait pas le rendait encore plus beau.

Les rêves étaient ainsi faits : tissés avec la matière première de l'espoir.

L'intime, ce n'est pas que sexuel, comprit-elle. C'était connaître l'autre, le comprendre. C'était oser être soi-même ensemble. Comme elle se sentait profondément elle-même avec Jake.

Elle s'était demandé mille fois à quoi ressembleraient les baisers de Jake. Maintenant elle savait. C'était comme boire du champagne trop vite, dévaler des montagnes russes les yeux fermés, se jeter du plus haut plongeoir pour une descente en piqué en eaux profondes.

La gentillesse était une émotion douce, modérée. En contraste total avec l’emportement d’un amour fou, prêt à tous les débordements — un amour qui se voulait absolu.

Le changement est toujours déstabilisant, parfois effrayant, mais des fois il suffit juste de lâcher prise et de se laisser porter par le courant. Fonce, prends des risques. Ça peut être jubilatoire de se jeter à l’eau, tête la première.

Avoir peur, ce n’est pas être lâche. C’est normal d’avoir la trouille.

- Cendrillon croyait qu'elle allait juste à un bal lambda et regarde ce qu'il lui est arrivé.
- Elle a perdu une pompe, voilà ce qu'il lui est arrivé. Et ça, c'est parce qu'elle était trop nouille pour prévoir une paire de ballerine de rechange.