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Critique de florigny


Sydney, quartier bon-chic-bon-genre de Pirriwee. Grâce à leurs enfants, qui fréquentent la même école maternelle, trois jeunes femmes font connaissance et deviennent amies : Jane, la dernière arrivée vit seule avec son petit garçon Ziggy ; Madeline, prompte à s'enflammer à la moindre injustice, partage sa vie avec Ed, son époux, et Chloe, sa fille ; Celeste, d'une beauté exceptionnelle, est mariée à Perry, et élève ses jumeaux, Max et Josh, qu'elle voit comme deux chiots turbulents.


Dès les premières pages, le lecteur est informé que lors d'une soirée quiz organisée par l'école de Pirriwee pour financer des tableaux numériques, un drame s'est produit. Un drame ? Au cours d'une kermesse où tous les parents d'élèves sont déguisés en Audrey Hepburn ou Elvis Presley ?


Avec Liane Moriarty, tout est possible, notamment révéler lentement ce qui se cache sous la frivolité de Madeline, la réserve de Celeste, ou les déménagements successifs de Jane. Car les apparences sont souvent trompeuses ; les jugements hâtifs, préjugés ou rumeurs sans fondement peuvent entraîner de graves conséquences ; de nombreuses femmes au sein de leur foyer, ou d'enfants au sein de leur école, souffrent en silence. Et les secrets gardent leur pouvoir toxique tant qu'ils ne sont pas partagés. Incrustant dans le récit quelques bribes de témoignages recueillies par l'Inspecteur Adrian Quinlan, qui font grimper la tension du lecteur, l'auteure remonte le temps jusqu'à 6 mois avant les faits, et dévoile les événements insignifiants, les minuscules ou grands mensonges que les personnages ont fait aux autres, mais surtout à eux-mêmes pour masquer des réalités impossibles à envisager, jusqu'à ce que, grâce au talent de Liane Moriarty, toutes les pièces du puzzle finissent par former un tableau.


Un beau roman puissant, dont les trois héroïnes principales et les nombreux personnages secondaires, tous attachants, resteront longtemps dans ma mémoire.
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