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Critique de jostein


En septembre 1972 arrive à Chance ( Kentucky) un jeune homme bien mis dans une voiture bien propre. Il cherche des renseignements sur les Buford. le postier l'envoie chez Clayton Havens, un homme solitaire qui soigne les oiseaux. Havens a appris à ses dépens qu'il vaut mieux vivre caché pour être heureux. Mais ce jeune homme qu'il a brutalement congédié rappelle une histoire vécue quelques années avant la seconde guerre mondiale.
En mai 1937, Clayton Havens, photographe récompensé du Pulitzer pour la photo d'un orphelin et Massey, son ami journaliste sont envoyés par la Farm Security Administration pour un reportage visant à vendre le New Deal du gouvernement. La pellicule Kodachrome vient d'être inventée. Cette révolution dans la photographie permettra peut-être à Havens de renouer avec le succès.
En discutant avec trois jeunes hommes de Chance, le journaliste est intrigué par leur occupation, la chasse aux ratons bleus. Au vallon des lucioles, les deux hommes vont vite comprendre de quoi il s'agit lorsqu'ils croisent une jeune fille à la peau bleue. Mordu par un serpent, Havens est sauvé par cette jeune fille qui emmène les deux hommes chez ses parents, les Buford.
Si Massey imagine rapidement l'intérêt journalistique d'une telle découverte, Havens s'attache à cette famille ostracisée et surtout à Jubilee, cette jeune rousse à la peau bleue. Depuis Opal, la première bleue de la famille, seuls quelques uns ont cette particularité. Aujourd'hui, il n'y a plus que Jubilee et son frère Levi qui soient bleus. Pour cela, ils sont rejetés par le village et surtout chassé par Ronnie, le fils du maire et ses deux amis.
En attirant l'attention sur eux, les deux étrangers risquent de déchaîner la curiosité et la haine. Havens fera tout pour dissuader Massey de publier des photos. Mais d'autres événements attiseront aussi la jalousie et l'horreur.
Inspiré d'une histoire vraie, ce roman montre une fois de plus que la différence entraîne le rejet et la haine. Il illustre aussi le pouvoir de l'amour qui se moque des apparences.
Un récit hautement romanesque mais contrairement au roman de Delia Owens, Là où chantent les écrevisses qui abordent un peu le même thème, je trouve ici le personnage de Jubilee moins intéressant et l'environnement plus plat.
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