![]() |
|
Violaine, de la librairie des Bauges à Albertville, nous parle de Là où chantent les écrevisses de S.Owens
![]() |
|
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
La pluie se calma. Une goutte par-ci par-là agitait une feuille comme l'oreille d'un chat qui tressaute.
|
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
Les visages changent avec les épreuves de la vie, mais les yeux demeurent une fenêtre ouverte sur le passé.
|
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
Les corneilles ne gardent pas les secrets mieux que la boue ; à peine ont-elles aperçu quelque chose de bizarre dans la forêt qu'il leur faut en parler à tout le monde.
|
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
Tout personne qui vit sur une plaine dépend en fait des caprices d'une rivière.
|
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
Je veux des jours de vent, nuages défilant, embruns tourbillonnant, jets d'écume fusant et cris des goélands. [Fièvre marine de John Masefield] |
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
On disait de lui qu'il pouvait malaxer de la pâte à biscuit d'une main tout en levant les filets d'un poisson-chat de l'autre.
|
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
Le temps fait que les enfants ne connaissent jamais leurs parents jeunes.
|
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
Un marais n’est pas un marécage. Le marais, c’est un espace de lumière, où l’herbe pousse dans l’eau, et l’eau se déverse dans le ciel. Des ruisseaux paresseux charrient le disque du soleil jusqu’à la mer, et des échassiers s’en envolent avec une grâce inattendue – comme s’ils n’étaient pas faits pour rejoindre les airs – dans le vacarme d’un millier d’oies des neiges. Puis, à l’intérieur du marais, çà et là, de vrais marécages se forment dans les tourbières peu profondes, enfouis dans la chaleur moite des forêts. Parce qu’elle a absorbé toute la lumière dans sa gorge fangeuse, l’eau des marécages est sombre et stagnante. Même l’activité des vers de terre paraît moins nocturne dans ces lieux reculés. On entend quelques bruits, bien sûr, mais comparé au marais, le marécage est silencieux parce que c’est au cœur des cellules que se produit le travail de désagrégation. La vie se décompose, elle se putréfie, et elle redevient humus : une saisissante tourbière de mort qui engendre la vie. + Lire la suite |
![]() |
Là où chantent les écrevisses de Delia Owens
Elle n'avait jamais eu d'ami, mais elle ressentait le besoin d'en avoir un. Comme un élan.
|
Qui n'est pas un gaz rare ?