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Critique de jmb33320


Le narrateur, un écrivain hongrois dont on ne connaîtra pas le nom, désireux de changer d'air, a voulu passer Noël, dans une pension peu confortable d'une ville thermale de Transylvanie. Malheureusement le temps sec et froid attendu n'est pas au rendez-vous. Il est contraint, avec les autres pensionnaires, à un huis-clos peu agréable. Il a la surprise de reconnaître parmi eux un musicien qu'il a connu autrefois, et qui ne fait plus guère parler de lui alors qu'il était devenu un virtuose et compositeur reconnu. On est dans les années les plus sombres de la seconde guerre mondiale. Ce pianiste, appelé Z., évite tout le monde malgré une politesse et une attention de pure forme. Il a reconnu l'écrivain mais ne souhaite visiblement pas lui parler. Une conversation aura lieu à la suite d'un drame. Il avouera à l'écrivain ne plus pouvoir jouer du piano, à cause d'une paralysie partielle d'une main. Mais il ajoute qu'il s'essaye à l'écriture et lui demande s'il voudrait lire son travail… Pourtant cela tourne court. Quelques mois après notre écrivain reçoit un paquet légué par Z. Il s'agit du manuscrit promis… Et ce manuscrit le narrateur propose à son lecteur d'en prendre connaissance. Ecrit à la première personne par Z. il fait état de ses longs mois de maladie passés dans un hôpital italien, soigné par des religieuses…
Le ton est évidemment assez sombre mais ce roman m'a vraiment intéressé. Sans avoir l'ampleur de « La montagne magique » de Thomas Mann il en partage pourtant la thématique : guerre et civilisation déliquescente, maladie des corps et des âmes… le tout avec un style tout à fait profond et clair. J'ai lu ce roman car j'avais beaucoup aimé « Les étrangers » du même Sandor Marai, duquel il est très différent.
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