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Critique de LSH


Louise (la narratrice) a l'impression d'être la fille que personne ne remarque. Elle se désespère d'être seule. Pour elle, « me too » pourrait avoir un sens inversé : « moi aussi, interpellez-mois dans la rue ! ». Désespérée, elle tente le tout pour le tout en se confectionnant un aphrodisiaque « do it yourself ! » dans lequel l'alcool n'est sans doute pas l'ingrédient le plus négligeable… Et là, miracle, cela marche et pas qu'un peu ! le vilain petit canard devient ma sorcière bien aimée, avec tout son petit monde obéissant au moindre mouvement du bout de son nez. Quoi que, bien aimée, pas si sûre que ça, mais disons qu'elle ne passe plus inaperçue au près de la gent masculine. Les problèmes de riche succédant aux problèmes de pauvres du départ, pas facile de jongler entre ses amants officiels, occasionnels ou encore ceux avec lesquels elle n'a qu'un rapport purement « professionnel ».

Je ne souviens plus où j'ai trouvé ce bouquin qui traînait depuis un bout de temps dans mes étagères. La lecture du résumé de quatrième de couverture m'a sans doute laissé entendre à l'époque que le roman contenait quelques scènes chaudes, mais ne connaissant pas les éditions Blanche, je ne les savais pas spécialisés dans la littérature érotique. Pour ma défense, leur nom est trompeur ! Bref, ce roman contient de nombreuses scènes à réserver à un « public averti », mais par ailleurs plutôt classiques. Malgré tout l'idée de la transformation « magique » de Louise la mal aimée en Lou la trop aimée, est intéressante. Sur la plume de Stephen King, cela donne Carrie, ou encore Christine en version masculine. Ici rien d'aussi désastreux, même si force est de constater que malgré toute sa magie, Lou n'échappe aux errements existentiels de Louise qu'en restant perpétuellement à la surface des choses.

D'après son prénom (Mélanie), ce roman a été écrit par une femme, mais peut-être est-ce un pseudonyme destiné à augmenter les ventes :-) En tout cas, la description des relations intimes de Lou avec ses ami·e·s peut faire penser à un Don Juan en version féminine. Peu de place à l'imagination durant ses ébats. Tout est très mécanique.

Bref, je cherchais un livre à lire rapidement. Mission accomplie. « Au suivant ! » disait Jacques Brel, dans une chanson non sans rapport avec ce roman :)
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