Peindre le vent

Maya abandonna les rênes et ouvrit les bras comme des ailes. Tout à coup, c'était comme si le sol c'était enfoncé et qu'elle ne galopait plus sur la terre mais entre des étoiles chamarrées, de plus en plus vite. Rien de ce qui était arrivé auparavant ou qui arriverait plus tard ne comptait. Elle tendit le visage vers le ciel. Elle était le cheval, les étoiles et le vent.

Elle était le cheval , les étoiles et le vent.

Payton la provoqua.
- Si ça te rend tellement triste et que ça ne te plaît pas d'être ici, n'oublie pas de le dire à Tante Vi. Parce que ce matin je l'ai entendue parler à Moose, et il a dit que quand il reviendrait, si vraiment ça n'allait pas pour toi, il te ramènerait au ranch. Génial, non ? Tu peux t'en aller. Tu n'as qu'à dire à Tante Vi à quel point ici tu détestes. Comme ça les choses reviendront peut-être comme elles doivent être. Avec juste moi, mon grand-père Fig, mon oncle Moose et ma tante Vi.
Il fit volte-face et partie en courant.