AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,46

sur 109 notes
5
18 avis
4
9 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ceci n'est pas un roman.

C'est une histoire d'horreur, celui de la guerre de Daech et du traitement infâme subi par le peuple des Yézidis, des hommes fusillés et des femmes enlevées pour devenir des esclaves sexuelles. Des esclaves qu'on prend plaisir à battre, à fouetter et à humilier.

Mais c'est aussi une histoire d'espoir et de résilience. Des femmes qui ont réussi à s'enfuir, des Irakiens qui ont fait preuve d'humanité, des hommes et des femmes qui survivent pour aider les autres et à témoigner, qui travaillent pour que de telles atrocités soient choses du passé.

Un livre touchant, révoltant, assurément pas un livre de chevet pour s'endormir sans cauchemars…
Commenter  J’apprécie          230
Difficile d'écrire un avis sur un récit aussi personnel... même si celui-ci s'inscrit dans l'histoire, avec un grand H. Murad se livre sans concession, sans tabou, sans censure, sans un mot de trop, ou pas assez sur son histoire, sur l'histoire de sa famille, sur l'histoire de son peuple. Un cri du coeur afin que jamais d'autres gens n'aient à vivre ce qu'elle a vécu. Un livre bouleversant, renversant, chamboulant... Une lecture dure, mais nécessaire.
Commenter  J’apprécie          70
Quelle terrible histoire que celle de Nadia ! Enlevée par Daech pour être esclave sexuelle.
Commenter  J’apprécie          60
Aux tortionnaires, violeurs et assassins islamistes des Yézidis :
" Nul pardon, nul oubli ! "
Que leurs crimes ne restent pas impunis.
Commenter  J’apprécie          60
Difficile de donner une appréciation à ce témoignage. Ce n'est pas un "beau livre", son but est d'informer. Informer sur les violences faites aux femmes de la minorité Yézidie, dont fait partie Nadia Murad, qui raconte courageusement sa terrible expérience d'esclave sexuelle aux mains des soldats de Daech, et dont l'évasion tient presque du miracle. Certains passages sont répétitifs, puisque la violence qu'elle a subie était répétée.
Il faut s'accrocher, mais c'est un livre à lire, au moins partiellement.
Commenter  J’apprécie          50
Chère Nadia Murad,

Merci d'être revenue de l'enfer. Merci d'être là. Merci d'avoir accepter de témoigner. Pour ce livre glaçant qu'on ne peut pas juger. Ne serait-ce parce qu'il s'agit d'un témoignage, d'une réalité plus que difficile à imaginer pour l'occidentale que je suis.

Merci de partager votre vécu. de l'EIIL (État islamique en Irak et au Levant ), on connaît beaucoup leurs attentats, leurs batailles de territoires...mais on entend pas assez parler des victimes directes de leur pensée, de celles qui vivent au plus proche de cette entité.

On lit vos mots et on baisse les yeux. Partagé entre la honte par rapport à ce que l'homme est capable de faire et le respect qu'on a pour vous. Vous êtes si jeune. Et vous avez vécu tant de choses difficiles et inacceptables. Ne regrettez pas de ne pas vous être rebellée. Je ne peux pas m'empêcher de penser que cela vous a sauvé la vie. Sans cela, je serais passée à côté de beaucoup de choses. Autant j'ai lu des romans, parfois inspirés de faits réels, se déroulant au Moyen-Orient mais on y parlait de mariage forcé, d'excision... S'il s'agit d'autres combats, aussi importants, il est aussi grand temps de dénoncer les autres monstruosités d'ici et d'ailleurs.

« Être la dernière fille au monde à avoir à raconter une histoire pareille. » Je ne pense pas que vous serez la dernière à vivre ça. Cela me désole mais j'espère que vous êtes la première à raconter cela et qu'il y en aura d'autres pour éveiller les consciences et travailler à l'arrêt de ces horreurs.

Si vous la croisez, remerciez Amal Alamuddin,. En Occident, on la connaît surtout pour être la femme de monsieur Nespresso, Georges Clooney. Grâce à vous, Nadia, j'ai aussi fait connaissance avec cette femme engagée pour les femmes, notamment yézédies, qui gagne à être reconnue comme telle. A l'international. Qu'elle continue son combat.


J'espère qu'un jour, je pourrais lire des récits inventés ou des témoignages plus positifs. En attendant, Pour que je sois la dernière est un livre essentiel à diffuser très largement et qui me donne envie de vous rencontrer.

Marie
Lien : https://lireparelora.wordpre..
Commenter  J’apprécie          30
Un témoignage terrible qui rappelle tout ce que l'homme est capable d'accomplir pour le meilleur et pour le pire.
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre est à lire.
C'est à peine si on ose le chroniquer.
Ce n'est pas un roman, c'est un témoignage.
Nadia Murad nous raconte ici, avec simplicité, non seulement son parcours, mais surtout la vie des Yézidis, la montée de la violence envers la communauté yézidie, méconnue, victime des diverses politiques des uns et des autres.

C'est prenant, très intéressant (on apprend de nombreux éléments rarement abordés sur la religion des yézidis, par exemple), terrible et terriblement humain.
Il est difficile d'en dire plus tant ce récit est touchant.
Oui, c'est un livre nécessaire
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
Commenter  J’apprécie          10
Le Sindjar, au Nord-Ouest de l'Irak, non loin de la frontière syrienne, est habité par les Yézidis, peuple pratiquant une religion monothéiste dont les racines remontent à plus de 4750 ans av JC, (donc antérieure au judaïsme, au christianisme et à l'islam).

En 2014, de nombreux villages sont encerclés, puis envahis par Daesh (ou EIIL, État Islamique en Irak et au Levant). Les hommes sont systématiquement exécutés, femmes et enfants déportés. C'est le 3 août de cette année-là que le village de Kocho est investi. La famille de Nadia Murad, 21 ans, n'échappe pas à ce destin. La plupart de ses frères, demi-frères et cousins sont assassinés, sa mère, ses soeurs, ses cousines et elle-même sont emmenées de force jusqu'à Mossoul où la plupart sont vendues ou offertes comme esclaves aux cadres, combattants et sympathisants de Daesh. Humiliations, tortures, viols deviendront leur quotidien. Nadia tente par plusieurs fois de s'échapper, y réussit et, grâce à une courageuse famille irakienne sunnite opposée à Daesh, parvient jusqu'à Erbil, au Kurdistan. Elle y retrouve certains membres de sa famille. Mais des soeurs, cousines et nièces ainsi que sa mère avaient été assassinées. Accueillie dans un camp de réfugiés à Dahouk, au nord du Kurdistan elle est contactée par Yazda, une ONG dirigée par un groupe de Yézidis de la diaspora, dont l'un des buts, outre l'aide matérielle et financière, est de révéler ce génocide au grand jour. Devenue porte-parole de sa communauté, l'ONU la nomme « ambassadrice de bonne volonté pour la dignité des victimes du trafic d'êtres humains ». Elle reçoit le Prix Nobel de la Paix en 2018.

Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (320) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1710 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}