On dit tous des choses que l’on regrette à ceux que l’on aime… Au fond, ils savent que nous ne les pensons pas. Vous, par exemple, si une personne que vous aimez vous dit un jour des mots blessants, vous lui en voudrez vraiment ? Surtout si vous savez qu’au fond elle vous aime véritablement ?
La mort nous place tous sur un pied d’égalité, la seule qui existe vraiment en ce monde. Quoiqu’on fasse, tôt ou tard, elle nous emportera nous et ceux que nous aimons. C’est pour ça, mademoiselle, qu’il ne faut jamais remettre au lendemain ce que vous voudriez dire d’important à ceux que vous aimez. Jamais. Car demain ne rime qu’avec incertain.
En fin de compte, on veut tellement se défendre et se protéger les uns des autres qu’on finit par s’entretuer ! La seule chose dont elles ne nous protègent pas, c’est de la désolation et de la souffrance qu’elles déclenchent.
Devenons-nous insensibles au point que seuls les actes les plus sordides, les plus sensationnels éveillent nos consciences ? Les injustices meuvent de temps en temps quelques-uns d’entre nous mais ensuite ? N’en sommes-nous finalement pas tous des complices par défaut lorsque nous nous résignons à vivre malgré celles-ci, plutôt que d’agir pour éviter qu’elles ne se gangrènent ? Je me sens à la fois révoltée et anéantie dès que je me remémore le moment où Isak s’est écroulé sous mes yeux. Chaque seconde de la journée et de la nuit, le même sentiment d’impuissance m’envahit. Ces douloureux souvenirs me hantent.
C’est étrange de voir à quelle vitesse des liens d’amitié peuvent se nouer ou se dénouer d’une année à l’autre.
En classe, on n’apprend pas à devenir qui l’on est nous en tant qu’individu. On devient juste quelqu’un qui entre dans une case du système, une personne complètement différente de qui nous sommes au fond.
Quand ils te paient beaucoup, c’est pour justifier qu’ils vont te voler tout ton temps au service de leurs intérêts. Ensuite, tu t’endettes pour cocher les cases qui embellissent ton statut social… tu deviens prisonnier de leur système, jusqu’au jour où on n’a plus besoin de toi ! C’est quoi cette vie en proie de sangsues qui suceront tout ce que t’as si tu peux pas rembourser ton prêt ?
Je dois reconnaître que donner de mon temps pour aider des personnes qui en ont besoin me comble de joie. Je me sens utile et me dis que je devrais faire cela plus souvent.
Avancer aveuglément et se prendre le premier mur se dressant sur le chemin ou avancer avec une vision claire afin de l’éviter ? Tu n’éviteras jamais tous les murs parce que tu ne peux pas tout savoir à l’avance, mais tu seras préparée à les escalader. C’est ce qui déterminera ta réussite.
L’anglais fait partie de mes matières préférées. L’idée de pouvoir communiquer dans de nombreux pays grâce à cette langue commune me plaît. Je me dis qu’un jour je pourrai ainsi découvrir de nouvelles cultures, tout comme je pourrai partager la mienne. Cette abolition de la barrière linguistique ouvrira la voie vers un grand champ d’échanges, tous autant de graines qui germeront fortes d’une meilleure compréhension de l’autre. Et j’aime me dire que nous serons alors éblouis par la beauté et la diversité des fleurs qui auront poussé sur la terre fertile de l’ouverture d’esprit.