J'avoue : ce que j'ai le plus apprécié dans ce "pavé" de presque 500 pages, ce sont les remerciements de l'auteur. Quelle merveilleuse aventure ! A souhaiter à tous les apprentis écrivains.
Le récit se situe dans un avenir proche, dont tous les médias se sont emparés, cette année. Il y a eu l'année de la fin du monde déclinée à toutes les sauces, romans, articles scientifiques, films de plus ou moins bonne facture, sans oublier les expositions, etc... Cette année, ce sont les neuro-sciences, avec en vedette, l'homme de 1000ans.
Nexus, s'inscrit dans cette dé-marche/dé-rive.
N'étant pas une lectrice chevronnée de science-fiction, jusqu'à ce jour je m'étais cantonnée aux grands auteurs, souvent scientifiques de profession. Et là, j'ai littéralement sauté sur cette Masse Critique, appâtée par le parcours professionnel de l'auteur, qui " a été directeur général d'Apex Nanotechnologies...Il siège au Conseil de Surveillance de l'Institute for Accelerating Change...". Quelle impatience de lire son roman !
Le début était assez accrocheur avec cette équipe de jeunes, menée par un jeune et brillant scientifique, qui a mis au point une drogue porteuse de logiciel leur permettant de connecter leurs cerveaux. Bien ! c'est à la fois émoustillant et angoissant.
Et puis, et puis les services de surveillance américains vont vouloir les contrôler, les manipuler parce que d'horribles asiatiques essaient de contrôler cette même drogue et, "enfer et damnation" ils essaient de dominer le monde. Je caricature, mais à peine.
La suite du récit est très conventionnelle. Les personnages, sont tout à fait adaptés pour le cinéma. A ce propos, Sam, la vaillante-petite-soldate américaine est presque la copie conforme de la brillante scientifique thaïe : toutes les deux ont un parcours de vie aussi cruel que percutant et l'une comme l'autre sont sur-dimensionnées.
Beaucoup de combats décrits genre jeux vidéos violents et qui prennent et des pages et des pages. Côté positif, on peut les sauter, mais attention il faut le faire avec prudence car émaillées des noms de victimes et tueurs, qui peuvent être cités ultérieurement.
Dés les premières pages, on ressent très vite que l'écriture est cadrée par un gentil petit atelier d'écriture, et c'est vrai. Mais cela est la plus charmante histoire de ce livre.
Je me suis beaucoup ennuyée mais,cela m'a donné très envie de plonger dans les articles, les conférences consacrés aux nano-technologies.
Grand merci à la Masse Critique : sans elle je n'aurai pas tenté la lecture de ce livre, ce qui m'aurait privée de trouver un nouveau terrain d'intérêt et de curiosité.