Le chat qui voulait sauver les livres

À la fois conte fantastique et philosophique ce petit livre se lit rapidement mais aborde plein de sujets autour de la passion du livre.
Cette oeuvre mélange à la fois, tristesse, nostalgie mais aussi passion et courage à travers un personnage principal amené dans une quête dont il comprend à peine l'enjeu.
Niveau personnage justement, on est dans une retenue assez courante dans la littérature asiatique. Mais le personnage principal se dévoile cependant peu à peu tout en restant dans une certaine réserve, ce qui correspond d'ailleurs parfaitement à sa personnalité qui est très bien construite tout comme celle de Tigre.
Pour le texte, rien de très bien compliqué. le vocabulaire est très riche, tout comme les tournures de phrases, apportant un certain plus au propos de l'histoire sur l'enrichissement par la lecture.
J'ai vraiment fortement apprécié l'histoire dans son ensemble car elle nous pousse à réfléchir sous couvert de fantaisie et de magie. On a même limite l'impression de rentrer dans la tête de Rintarô, comme si tout cela, n'était que des songes du lycéen.
Je ne pense pas garder ce livre, non pas parce que je ne l'ai pas aimé mais plus pour rester dans la continuité du message que ce livre veut transmettre.

Quelle joie, quel bonheur de lire et trouver les sentiments qui m'animent envers les livres écrits noir sur blanc dans cet ouvrage.
L'auteur a su avec poésie , tendresse définir l'importance des livres , la part d'humanité qu'ils révèlent en nous lecteur.trice.
Un grand merci

Dans ce roman, j'ai préféré le pitch et la, superbe, couverture des éditions NiL, et c'est pas vraiment bon signe, non?
Mais posons le décor! Rintarô, lycéen, était élevé par un grand père libraire depuis le décès de sa mère. (Au passage, malgré le divorce de ses parents on se demande un peu ce qui est advenu de ce père qui ne se préoccupe même pas que son fils se retrouve seul, mais passons). Seulement voilà, le grand père meurt et notre protagoniste se retrouve à la dérive. Il est censé retourner en cours, censé préparer ses bagages pour un déménagement chez une de ses tantes, mais se contente de rester plus ou moins cloitré dans la librairie d'occasion de son grand-père.
Jusqu'au jour où un chat parlant débarque, et l'entraîne dans un labyrinthe, dans le but de sauver les livres de la destruction.
L'idée est sympa, et pourquoi pas les antagonistes représentant différent tourments que nos sociétés modernes infligent aux pauvres livres; mais, reconnaissons le, c'est bien pauvre dans le style, faible, vraiment trop trop facile, avec des résolutions pour chaque protagoniste tellement aisé que c'est à se demander pourquoi le chat avait besoin d'aide!
Bien plat, bien dommage.

Le chat qui voulait sauver les livres

Aussitôt acheté, aussitôt lu, c'est assez rare chez moi pour être noté ! Mais je ne sais pas, en terminant Après l'océan, j'avais vraiment envie de lire ce petit roman japonais.

Rintaro Natsuki est lycéen et vient de perdre son grand-père, avec qui il vivait. D'un naturel solitaire et réservé, Rintaro se renferme sur lui-même, sèche les cours et passe ses journées dans la petite librairie d'occasion que tenait le vieil homme, entouré de ses précieux livres. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre entre les rayons un chat tigré, le Tigre, qui lui demande de lui prêter sa force pour sauver les livres !

Je n'avais pas vu passer le livre à sa sortie l'an passé, et je suis tombée dessus complètement par hasard , mais il m'a tout de suite fait envie : un chat, des livres, un mystère...
Et puis en rentrant j'ai vu que les critiques étaient assez partagées, entre ceux qui crient au chef-d'oeuvre et ceux qui ont trouvé l'oeuvre superficielle et décevante.
J'ai donc entamé ma lecture sans aucun a priori et si ce ne fut pas un coup de coeur, j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture !

Comme souvent dans les romans japonais que j'ai pu lire jusque là, on retrouve une construction en plusieurs parties, avec chacune sa propre histoire, et qui forment un ensemble au final. Ici, j'ai apprécié le processus qui m'a paru moins répétitif que sur d'autres romans.

Chaque partie correspond à un "voyage" de Rintaro et du Tigre, un dédale fantasmagorique dans lequel on découvre un homme qui aime "mal" les livres.
Il y a le lecteur qui veut lire tant et plus, qu'il ne prend plus le temps d'apprécier ses lectures, et ne parlons même pas de relecture !
Il y a le chercheur qui pense que pour pouvoir lire plus de livres, il n'y a qu'à lire des résumés, au lieu de lire l'intégralité des oeuvres.
Il y a l'éditeur qui pense que seuls comptent les livres qui vont se vendre, les nouveautés, les livres qui n'imposent aucune réflexion.

J'ai beaucoup aimé toutes ces réflexions sur la lecture, sur notre façon d'aborder les livres et de les traiter, sur notre amour des livres qui peut nous amener à des extrêmes qui vont en réalité nous en détourner.

A côté de ça, on suit Rintaro dans son quotidien. Il doit faire son deuil, quitter la librairie. Et on se demande pourquoi le Tigre l'a choisi pour cette mission, quelle force pourra lui prêter ce jeune homme qui semble si faible.
Mais Rintaro va évoluer. A chaque dédale , il sauve des livres, mais surtout il prend conscience de ses forces, apprend à mieux se connaître, à savoir ce qu'il souhaite.

Le tout bénéficie d'une plume simple mais belle, si typique des romans japonais. Comme si le style ne devait pas empiéter sur la réflexion que le lecteur doit engager.
J'ai eu grand plaisir à lire chaque matin l'un des voyages de Rintaro, à réfléchir aux enseignements que j'en tirais.
Voilà donc un roman que je recommande à tout ceux qui apprécient la littérature asiatique !

"Si tu te contentes de lire des livres à tour de bras, ta vision du monde en restera limitée. Tu auras beau accumuler le savoir, si tu ne réfléchis pas par toi-même, si tu ne marches pas de tes propres jambes, tout cela ne sera que connaissances vides et empruntées."

Rintarô, lycéen vivant un peu en reclus, vient de perdre son grand-père qui tenait la vieille librairie Natsuki connue pour regorger de textes classiques. S'apprêtant à déménager, Rintorô rencontre un chat nommé Tigre qui le somme de lui prêter sa force pour aller sauver des livres. Commence alors un fantastique voyage au pays des livres.

Un livre sur le pouvoir des livres avec une sublime couverture, ce roman me semblait très prometteur ! Grâce à @unmoisaujapon, j'ai pu me plonger dans cette histoire fantastique. J'appréhendais un peu ma lecture car les avis que j'ai pu lire sont mitigés mais j'ai au final passé un bon moment. Je n'en attendais pas trop, j'y ai trouvé une lecture simple et agréable qui transmet l'amour des livres. Notre jeune héros va devoir sauver les livres en passant plusieurs dédales. Accompagné de ce matou, au départ peu sympathique, il sera confronté à un collectionneur, un universitaire ou encore un éditeur qui tous donnent une place différente au livre. Objet de collection, objet d'études ou simple objet de consommation? Ce conte philosophique japonais, découpé en quatre parties, nous invite à nous interroger sur notre rapport aux livres, sur ce qu'ils nous apportent et sur la place que nous leur accordons dans notre vie. Une course pour sauver les livres qui pourrait se révéler être un bon moyen pour ce jeune garçon, un peu solitaire, de s'ouvrir au monde qui l'entoure...

Malgré une certaine difficulté à rentrer dans l'histoire, il m'a été plutôt simple de m'y laisser, par la suite, bercer.
Ce roman d'initiation pour jeune lecteur, car il s'agit bel et bien d'une forme de code de conduite, demande du temps pour le déchiffrer. Ses messages ne sont pas aisés à saisir, notamment autour de l'idée du "coeur" des livres, mais la douceur, la finesse de l'écriture permet une lecture apaisante.
Ce livre se boit comme une tasse de thé chaud: une longue préparation, une dégustation lente mais avec une grande richesse de saveur.

Adepte des romans japonais contemporains, amoureuse des livres et des chats, ce roman avait tout pour me plaire, malheureusement j'ai été déçue par cette lecture. Nous suivons l'histoire d'un jeune lycéen perdant son grand père (et son tuteur), la librairie de son aïeux va fermer dans quelques jours, un chat arrive alors pour demander au jeune homme de l'aider à sauver les livres. Mes attentes étaient peut etre trop hautes, je m'attendais à un récit passionné sur l'amour de la littérature et à des aspects surnaturels subtils et complexes, une rencontre entre Pennac et Murakami en sommes. Je ne pouvais être que déçue. le livre interroge sur les travers des lecteurs et éditeurs modernes (collectionneurs compulsifs, lecteurs sur tablettes, synthèses d'oeuvres...) à travers un récit initiatique. Je pense qu'il s'agit d'un roman jeune adulte qui n'a pas été identifié comme tel en France, chaque chapitre correspond à une nouvelle quête, à un "boss" et à une morale. C'est lassant pour moi mais sans doute agréable à lire pour les plus jeunes. Un livre à offrir à un ou une adolescente qui apprécie le Japon, les livres ou encore les chats.

Je boude rarement mon plaisir devant un roman japonais aux airs légers car cette légèreté cache souvent un discours plus profond amené avec subtilité ou parce que je passe tout au moins un moment agréable et divertissant. Ici, j'ai cependant été très vite déçue, me suis ennuyée et j'ai dû me pousser à continuer ma lecture (j'aurais abandonné s'il n'avait pas été si court). On dirait que l'auteur a voulu recourir à des éléments surnaturels comme le fait Haruki Murakami, mais sans conviction ni le même talent, et les a plaqués de part et d'autre de ses réflexions (intéressantes mais pas vraiment nouvelles) sur la littérature et son pouvoir. le livre est court, mais 10 pages auraient suffi pour faire passer le message. S'il peut néanmoins convaincre les gens qui lisent très peu ou n'osent pas se tourner vers des romans plus difficiles (ce qui semble être son but), je m'en réjouirai bien entendu. Mais je n'ai pas été séduite.

Voici une histoire que j'ai beaucoup appréciée. Comme souvent dans les livres qui parlent d'histoires de chats. le félin débarque de nulle part. Ici, on échappe pas à la règle de l'introduction de ce personnage à quatre pattes qui a le don de la parole.

Le chat qui sauvait des livres est, pour moi, un mélange entre un livre initiatique, une déclaration d'amour aux livres et aussi une histoire métaphorique des liens que nous entretenons avec les bouquins. Nous aimons ceux-ci, mais ils nous arrivent de les maltraiter. D'ailleurs, le récit dédale nous montre bien à quel point nous pouvons nous montrer indélicats avec ceux-ci. le livre et nous, le livre est nous. La réflexion de notre relation et notre rapport aux livres est assez marquée.

Personnellement, ce que j'ai le plus apprécié est la manière dont l'histoire est tournée. La réalité se dissipe dans l'irréel et inversément. de mon côté, il y a eu assez de phrases percutantes que pour être emporté dans son monde livresque dont le coeur bat sous la couverture. J'ai passé un savoureux moment de lecture.

Mon avis est ineffable, c'est très bien comme cela.

C'est un livre qui fait réfléchir sur la manière dont la plupart des gens consomment les livres. Rintaro va nous montrer, dans sa quête, qu'il y a d'autres manières de s'occuper des livres, de les lire. Petit à petit, ce lycéen va s'ouvrir au monde, va faire des choix. Sa vie va reprendre son cours.

C'est un livre qui est bien écrit, bien construit mais il n'est pas transcendant. Je l'ai trouvé lent et répétitif. J'ai été réceptive au message que l'auteur voulait passer à travers cet ouvrage qui est qu'il faut changer certaines habitudes si on veut que les livres continuent à exister, continuent à nous enrichir.
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