L'amour, Aniséti, ce n'est pas une science. C'est peut-être même le contraire.
Tout progrès a son revers ! Qui invente le fer crée l'épée.
- Gattusa n'a pas caché le livre. Il l'a détruit.
- Impossible ! Il vénère trop les livres et le savoir. Jamais il ne détruirait un tel trésor du génie humain !
- J'aime la connaissance, c'est vrai... mais mon amour de la science s'arrête là où il m'éloigne de l'amour de Dieu.
- Dieu et la science sont une seule et même chose, Gattuso. Vous le savez bien.
- Vous blasphémez, Hannibal.
... c’est le diable en personne qui pénètre en ces murs.
- C'est une fable pour les esprits faibles.
- Il n'y a rien à faire, alors ?
- Si.
- Mais c'est un long travail.
Pendant un temps, je fus le digne fils de mon père.
Brillant archer, excellent bretteur.
Puis, tout s'est bloqué en moi.
Je venais me réfugier ici. Loin du regard déçu de mon père.
Et j'ai rencontré Sigismond.
Grâce à ses séances, j'ai compris que mon esprit avait parlé pour moi.
Il a refusé un destin qui n'était pas le mien.
C'est bien de savoir qui on est. p.229
Et qui était ce contradicteur zélé ?
Il s'appelait El Fakhfekh. L'imam de Bagdad. Il était très écouté du calife et très influent auprès des croyants. Ses prêches commençaient à faire autorité.
Pour lui la seule science qui prévalait était la science du Coran. Et tout autre forme de connaissance était un outrage à Dieu. p.123
La dame honnête doit se prémunir du reflet putride de l'humaine vanité. (p.41)
Cette machine à faire des images de lumière… aussi étonnante soit-elle… que nous apporte-t-elle ? À quoi peut-elle servir ? À rien, Majesté ! Cette chose est d’une futilité sans nom ! Réfléchissez-y, Majesté, et vous ferez ce constat implacable…
Cette chose ne sert à rien !