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Citations sur Tamara de Lempicka : 1898-1980 (25)


« Au début de ma carrière », raconte Tamara à sa fille Kizette, « je regardais autour de moi pour ne découvrir que la destruction la plus totale de la peinture. La banalité dans laquelle l'art avait sombré m'inspirait du dégoût. J'étais révoltée ; je recherchais un métier qui n'existait plus. Je travaillais très vite avec un pinceau souple. J'étais en quête de technique, de métier, de simplicité et de bon goût. Mon but : -Ne pas copier- Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes, retrouver l'élégance dans mes modèles . (p. 43)
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Je vis en marge de la société et les règles de la société normale ne s'appliquent pas à ceux qui vivent en marge.
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Avant toute chose, pour réussir dans la vie, il faut ne penser qu’à ça. …
…. Elle choisit son camp : non pas l’avant-garde sujet à caution et à fluctuations, synonyme de « crève-la-faim », mais un mélange subtil de post-cubisme et de néo-classicisme à la mode, avec un zeste d’Ingres pour satisfaire ses propres pulsions érotiques ainsi que les rêves libidineux des bourgeois, ses futurs clients, ceux qui ont de l’argent pour acheter.Ensuite, ne fréquenter et ne peindre que les membres de l'élite.

Kizette, sa fille, qui publia par la suite un livre de souvenirs sur sa mère, révèle que Tamara avait un but, un plan : « chaque fois qu’elle aurait vendu deux toiles, elle s’achèterait un bracelet, jusqu’au jour où elle serait couverte de diamants et de bijoux du poignet jusqu’à l’épaule »…
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Il faut confesser que la biographie de Tamara de Lempicka,née Gorska est bien maigre. A la manière de Greta Garbo qu'elle fréquente,cette star de la peinture Art Déco s'est ingéniée à brouiller les pistes, à ne laisser apparaître que quelques lambeaux d'existences entre de nombreux silences mystérieux.
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Ces créatures aux longues jambes, à la taille de guêpe, comme échappées des magazines, font penser à ces "Eve" de l'époque, un peu bêtes, au regard vide, du type "sois belle et tais-toi" que les banquiers et les hommes politiques du temps s'arrachent et aiment entretenir luxueusement. Il est certaines des héroïnes de Tamara dont on s'effraie de penser qu'elles pourraient ouvrir la bouche et se mettre à parler...
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Tamara est à l’aise dans un monde qui redonne au nu une place éminente, à la condition qu’il soit sportif et musclé, s’il s’agit d’imposer un type de beauté confirmée, alliée à un certain sentiment de réussite, à la façon dont Hollywood, Vogue, Elizabeth Arden ou Helena Rubinstein imposent un modèle de star ou de pin-up qu’il convient de singer. Les rapports entre la politique et l’art ont toujours été étroits. C’est ce que le philosophe Alain énonce à sa façon, et non sans un certain humour aussi involontaire qu’apocryphe, dans son « Système des Beaux-Arts » : « Il faut que la société soit soutenue par les meubles, comme les femmes par le corset ».
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L’influence qui marque définitivement Tamara procède de l’enseignement que lui dispense ensuite André Lhote, à la fois peintre, décorateur, critique, professeur, théoricien…
André Lhote est l’inventeur d’un cubisme revu et corrigé, un cubisme « sans danger » comme les couleurs « Bourgeois », un cubisme dit synthétique auquel Tamara adhère d’emblée.

En d’autres termes, il s’agit de réconcilier l’iconographie des Salons (ou disons-le des académiciens et autres pompiers) avec les essais cubistes d’avant-garde d’un Braque, d‘un Juan Gris, d’un Picasso. Bref, de mettre au service du bourgeois un certain cubisme (il faut bien vivre avec son temps), mais adouci, acceptable sur les murs d’une demeure « comme il faut » et valorisant vis-à-vis des visiteurs.
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Le réalisme de l'époque, opposé aux ismes, et quel qu'en soit le représentant, est le style qui correspond à la force. C'est celui des conquérants et des vainqueurs. Les exemples abondent depuis Rome et Tenochtitlàn. C'est ce que Franco Borsi appelle "l'ordre monumental". Il convient à l'ère des Césars qui voit triompher les géantes de Tamara. Car Tamara se veut le chantre des vainqueurs et son art a pour atout majeur de rassurer.
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Jusqu'à son second mariage, on peut dire que la renommée du peintre au sein de la "nomanklatura" cosmopolite qu'elle fréquente est à son apogée. On se bat pour être peint par Tamara de Lempicka et celle-ci refuse bien des commandes, continuant à choisir selon ses critères, ses fantasmes ses envies.
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Évoquant les plaintes du vieil amant qui lui avait dit un matin lors de son sejour : "j'ai passé une nuit de tristesse, merci ", Tamara répond à l'envoi,en route vers Paris : "j'ai connu des heures de souffrances ,merci" .
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