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Critique de marchenry


Il y en a combien d'écrivains qu'on reconnait en deux lignes, voire une seule si on la choisit bien ? "Elle surgissait de la salle de bains comme une équipe de rugby sortant du vestiaire." Voilà. C'est à ce type de métaphore qu'on reconnait Neuhoff. Sa petite musique date des Hanches de Laetitia. Ça ne nous rajeunit pas. Tout était déjà en place mais tout s'est bonifié.

On lit Neuhoff pour son goût du cinéma, des dîners en ville et des jambes des femmes. Celles de Claire, dans Rentrée littéraire, sont parfaites. le livre aurait pu, aurait dû s'appeler les Jambes de Claire. On comprend pourquoi Pierre son mari en est encore amoureux après tout ce temps. On le serait aussi.

On dira : réac. Très Figaro. Très parisien. On maugréera : tout ça pour quoi ? La réponse est : pour le plaisir (Tribute to Herbert Léonard). Pour la sûreté du coup d'oeil, de la phrase qui claque, du parfait de l'imparfait, de la nostalgie gaie qui irrigue les 200 (trop minces) pages.

Rentrée littéraire fait penser, en version Jivaro Paris Rive Gauche, au Jay McInerney de Trente ans et des poussières (et de leur suite). Ici : Claire et Pierre. À New York : Russell et Corrine. Il n'est pas interdit d'adorer les deux.
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