Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Hartford, Connecticut , le 13/01/1955
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Né(e) à : Hartford, Connecticut , le 13/01/1955
Biographie :
Jay McInerney est un écrivain américain.
Il suit son père dans ses déplacements personnels et grandit dans douze pays différents.
Après quelques reportages pour un hebdomadaire du New Jersey et un poste de vérificateur au "New Yorker", il se lance dans l'écriture suite à une rencontre décisive avec l'auteur Raymond Carter (1938).
Sa première nouvelle est publiée en 1982 dans le "Paris Review". Deux ans plus tard, il connait la consécration avec "Journal d'un oiseau de nuit" ("Bright Lights, Big City", 1984), son premier roman.
Jay McInerney a adapté lui-même son roman en écrivant le scénario du film, réalisé par James Bridges, et sorti en 1988 (titre français "Les Feux de la nuit").
Le succès du roman incite d’autres éditeurs à publier des œuvres similaires ("Moins que zéro"/"Less Than Zero", 1985, de Bret Easton Ellis, par exemple). Ellis et McInerney deviennent alors les fers de lance d’un nouveau groupe littéraire, le Brat Pack.
Père de faux jumeaux et divorcé par trois fois, Jay McInerney devient l'icône de la jeunesse dorée new-yorkaise. Les succès s'enchaînent et, très vite, il s'impose comme une figure incontournable du roman américain.
L’écrivain poursuit son œuvre mordante et satirique ainsi, dans "Trente ans et des poussières" ("Brightness Falls", 1992), si les questions existentielles passent au second plan, il brosse un portrait vitriolé du monde actuel, artificiel et sans âme, un constat qu’il dresse également dans ses romans suivants, "Le dernier des Savage" ("The Last of the Savages", 1997) et "Glamour attitude" ("Model Behaviour", 1998).
Dans "La Belle vie" ("The Good Life'', 2006), McInerney retrouve ses personnages de "Trente ans et des poussières", la veille du 11 septembre 2001. Le roman est classé dans la liste des bestsellers du New York Times.
Chroniqueur œnologique pour le "Wall Street journal", ses articles sont regroupés dans "Bacchus et moi" ("Bacchus and Me", 2013).
Depuis 2006, il est marié avec Anne Hearst, la petite-fille du magnat de la presse William Randolph Hearst, sa quatrième épouse.
site officiel : https://jaymcinerney.com/
+ Voir plusJay McInerney est un écrivain américain.
Il suit son père dans ses déplacements personnels et grandit dans douze pays différents.
Après quelques reportages pour un hebdomadaire du New Jersey et un poste de vérificateur au "New Yorker", il se lance dans l'écriture suite à une rencontre décisive avec l'auteur Raymond Carter (1938).
Sa première nouvelle est publiée en 1982 dans le "Paris Review". Deux ans plus tard, il connait la consécration avec "Journal d'un oiseau de nuit" ("Bright Lights, Big City", 1984), son premier roman.
Jay McInerney a adapté lui-même son roman en écrivant le scénario du film, réalisé par James Bridges, et sorti en 1988 (titre français "Les Feux de la nuit").
Le succès du roman incite d’autres éditeurs à publier des œuvres similaires ("Moins que zéro"/"Less Than Zero", 1985, de Bret Easton Ellis, par exemple). Ellis et McInerney deviennent alors les fers de lance d’un nouveau groupe littéraire, le Brat Pack.
Père de faux jumeaux et divorcé par trois fois, Jay McInerney devient l'icône de la jeunesse dorée new-yorkaise. Les succès s'enchaînent et, très vite, il s'impose comme une figure incontournable du roman américain.
L’écrivain poursuit son œuvre mordante et satirique ainsi, dans "Trente ans et des poussières" ("Brightness Falls", 1992), si les questions existentielles passent au second plan, il brosse un portrait vitriolé du monde actuel, artificiel et sans âme, un constat qu’il dresse également dans ses romans suivants, "Le dernier des Savage" ("The Last of the Savages", 1997) et "Glamour attitude" ("Model Behaviour", 1998).
Dans "La Belle vie" ("The Good Life'', 2006), McInerney retrouve ses personnages de "Trente ans et des poussières", la veille du 11 septembre 2001. Le roman est classé dans la liste des bestsellers du New York Times.
Chroniqueur œnologique pour le "Wall Street journal", ses articles sont regroupés dans "Bacchus et moi" ("Bacchus and Me", 2013).
Depuis 2006, il est marié avec Anne Hearst, la petite-fille du magnat de la presse William Randolph Hearst, sa quatrième épouse.
site officiel : https://jaymcinerney.com/
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Bright Lights, Big City (1988) ORIGINAL TRAILER
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L'air fécond et chargé de présages du printemps, au contraire, m'emplit d'agitation et de tristesse, il fait germer un sentiment de regret, éveille la conscience de toutes les routes que je n'ai pas prises et de tous les désirs que j'étouffe sous les lainages d'un hiver perpétuel. C'est au printemps que je ne puis me débarrasser du sentiment de ce à quoi j'ai renoncé.
- En définitive, dit-il, je crois que les hommes parlent aux femmes pour pouvoir coucher avec elles et que les femmes couchent avec les hommes pour pouvoir leur parler.
- Et nous deux, où est-ce que ça nous mène ? demanda-t-elle d'un ton léger.
- Dans un jardin zen. Avec des mousses vertes et jaunes, du gravier ratissé. Le silence.
- Et nous deux, où est-ce que ça nous mène ? demanda-t-elle d'un ton léger.
- Dans un jardin zen. Avec des mousses vertes et jaunes, du gravier ratissé. Le silence.
- "(...) T'aimes le blues ?
- Bien sûr, dis-je, sans trop savoir qui ou quoi le blues pouvait être. (...) Il s'était écoulé à peine quelques minutes que nous écoutions une complainte étrange et perçante. Il était assis en tailleur sur le lit, dodelinant du chef derrière ses lunettes de soleil, expliquant avec un zèle évangélique que le chanteur - le plus grand génie musical américain de tous les temps - était mort à l'âge de vingt ans, empoisonné par une femme jalouse.
- C'est l'art le plus pur que notre foutu pays ait jamais produit, mon vieux. Ecoute-moi ça. On dirait l'essence obtenue par la distillation de la souffrance et de l'aspiration à la liberté. C'est pourquoi il ne pouvait être produit que par des descendants d'esclaves."
- Bien sûr, dis-je, sans trop savoir qui ou quoi le blues pouvait être. (...) Il s'était écoulé à peine quelques minutes que nous écoutions une complainte étrange et perçante. Il était assis en tailleur sur le lit, dodelinant du chef derrière ses lunettes de soleil, expliquant avec un zèle évangélique que le chanteur - le plus grand génie musical américain de tous les temps - était mort à l'âge de vingt ans, empoisonné par une femme jalouse.
- C'est l'art le plus pur que notre foutu pays ait jamais produit, mon vieux. Ecoute-moi ça. On dirait l'essence obtenue par la distillation de la souffrance et de l'aspiration à la liberté. C'est pourquoi il ne pouvait être produit que par des descendants d'esclaves."
Les mecs étaient comme ça avec les femmes et le système pileux. Le plus possible sur la tête, le moins possible ailleurs.
- "C'est pareil, ajouta-t-elle, qui voudrait commencer à fumer s'il ne fallait pas le faire en cachette ? C'est ma philosophie. Tout ce qui vaut la peine d'être fait est d'ordinaire précédé des mots : "Tu ne feras point." En dehors peut-être de la lecture."
Exprimés avec l'accent trainant du Sud, ces sentiments semblaient particulièrement radicaux. Elle s'interrompit pour y repenser.
- "D'ailleurs même la lecture, on est censé ne la pratiquer qu'avec modération, dans ce coin. Et bien sûr, les jeunes filles bien élevées du Sud ne sont pas censées, elles, fatiguer leur jolie petite cervelle. Les messieurs du Sud n'aiment pas qu'elles soient trop savantes."
Exprimés avec l'accent trainant du Sud, ces sentiments semblaient particulièrement radicaux. Elle s'interrompit pour y repenser.
- "D'ailleurs même la lecture, on est censé ne la pratiquer qu'avec modération, dans ce coin. Et bien sûr, les jeunes filles bien élevées du Sud ne sont pas censées, elles, fatiguer leur jolie petite cervelle. Les messieurs du Sud n'aiment pas qu'elles soient trop savantes."
La perspective de te retrouver vautré sur une bouche d’aération, en compagnie d’autres clodos, t’amène à envisager celle, presque aussi terrifiante, d’aller demander le double de tes clés au concierge. Ce dernier, un Grec énorme, te regarde d’un sale œil depuis que tu as oublié de t’acquitter à la Noël du bakchich escompté, en gnole ou en liquide. Sa femme n’est pas moins impressionnante : des deux, c’est elle qui a la plus grosse moustache.
Aimer ce n'est pas comme désirer, Luke. Et c'est encore moins comme posséder. Ce n'est pas une question d'attirance ou de satisfaction. Au bout du compte, il s'agit de vouloir ce qu'il y a de meilleur pour l'autre personne. Il s'agit de donner, et même, parfois, de laisser filer. Souvent je me dis que l'amour a plus à voir avec la renonciation qu'avec la possession.
Se rappelant, vaguement, que la nuit n'est jamais assez longue quand on est en train de tomber amoureux.
Comment peux-tu aimer les Clash, un groupe punk révolutionnaire, et vendre en même temps des actions ? C'était là le mystère inexplicable d'être Corrine Calloway à l'âge de trente et un an.
Les hommes parlent aux femmes pour pouvoir coucher avec elles; les femmes couchent avec les hommes pour pouvoir leur parler.
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