Deux jeunes soldats écossais sont affectés à la garde d'un camp militaire pas tout à fait comme les autres : ils doivent garder des cosaques, un peuple fier qui s'est opposé farouchement à Staline, et qui ont soutenu Hitler.
Dans ce camp, se trouve la très belle Macha, dont Nicolas va tomber amoureux....
Les auteurs utilisent cet amour pour narrer l'histoire abominable des cosaques....
Pour conclure cet épisode tragique, sur la fin de la guerre, les tractations vont amener les Anglais à livrer les cosaques aux Russes : Macha et Nicolas se retrouvent séparés bien malgré eux......
Une série intéressante sur le plan historique, parsemée de beaux sentiments, mais qui manque cependant d'un peu de dynamisme et d'action.
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Cette lecture est quelque peu décevante, tant par le graphisme, trop classique, avec des personnages qui semblent le plus souvent figés et inexpressifs, que par la trame du récit qui manque de profondeur dans le traitement de l'aspect historique.
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Au début de ma lecture, j'ai été un peu dubitatif. L'entrée en matière est plutôt commune même si l'action est là. C'est par la suite que les choses ont commencé à être un peu plus intéressantes. On fait la connaissance du peuple cosaque en apprenant le choix à contre-coeur de servir dans l'armée d'Hitler contre celle de Staline. On comprend les raisons et les motivations petit à petit en même temps que le héros qui n'a au départ que de l'aversion pour ces gens.
L'action se situe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, qui est une période peu abordée généralement. On se concentre sur la guerre mais pas sur la résolution de ce conflit et les conséquences que cela a pu entraîner. Aussi, on apprend la trahison de la Grande-Bretagne par rapport au sort de ces prisonniers promis à une mort certaine dans les goulags communistes.
J'ai aimé car j'ai appris des choses assez méconnues. Et puis, il y a de la romance pour agrémenter le tout. Je suivrai la suite avec plaisir. Les ventes sur ce premier volume n'ont pas été satisfaisantes. Espérons que cela ne sera pas un argument pour ne pas conclure. Il faut dire que la couverture n'était pas très engageante et le dessin peut présenter quelques maladresses. Pour autant, cette thématique du rapatriement des réfugiés par la force mérite lecture.
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Quand Edward et Nicolas partent en Autriche en 1945, c'est pour accomplir leur devoir.
Mais pour ces deux soldats, officiers britanniques, Highlanders, être affectés à la surveillance d'un camp de prisonniers n'a rien de très "glorieux" mais comme le dit Edward, avec tout le cynisme qui le caractérise, au moins ça les fera revenir entiers sans devoir se salir dans les tranchées....
Mais une fois sur place, à Lienz, c'est une surprise de taille qui attend nos amis.
Le camp n'est pas à proprement dit "gardé" et il n'y a aucune clôture, aucune barrière.
Ces soldats nazis, prisonniers, sont en fait des prisonniers cosaques, russes donc.
Tant pour Edward que Nicolas, c'est tout simplement inconcevable, comment pouvoir trahir son pays, son peuple et aller jusqu'à prendre les armes contre lui.
Ces gens sont pires que les nazis, puisqu'à cela il faut aussi les définir comme traîtres à leur patrie.
Cosaques et soldats britanniques vivent en fait en toute bonne complicité, attendant juste la fin de la guerre pour s'en retourner chacun à leurs occupations.
Mais si les cosaques ont pris les armes et rejoint l'armée allemande, c'est très loin d'être aussi simple qu'avoir embrassé l'idéologie nazie, bien au contraire car ils n'y adhèrent même pas.
Mais l'origine est à trouver dans la révolution russe.
Depuis 1920, les cosaques ont été réprimés, enfermés, torturés par les bolchéviques.
A ce titre, tout comme ce qu'il restait de l'aristocratie et de l'armée blanche, les cosaques, quand ils avaient eu de la chance, étaient juste parvenus à partir en exil.
Alors quand Staline et Hitler se sont déclaré la guerre, tous ces exilés russes n'ont pas pris fait et cause pour Hitler, ils ont juste vu l'opportunité de retourner se battre contre ce bourreau du peuple.
Un choix discutable certes, mais l'attitude des anglais, envers ces prisonniers cosaques, suite à la conférence de Yalta le sera encore bien plus....
Autant vous l'avouer, cette BD m'a un peu secoué.
J'ai appris des choses que je ne connaissais pas encore, et que je ne suis pas prêt d'oublier, une belle claque !!!
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Le récit commence en 1970 quand Edward met fin à ses jours. On se retrouve alors 25 ans plus tôt au moment de la fin de la seconde guerre mondiale. Lui et son ami Nicolas sont envoyés surveiller un camp de prisonniers Russes en Autriche. Ces Cosaques pour fuir Staline se sont ralliés à Hitler, ce qui n'était pas vraiment une bonne idée… Nicolas tombe amoureux de l'une d'entre elles, Macha. Seulement de tristes évènements, des trahisons, vont les séparer…
Ce récit est tiré de faits réels peu connus, ce qui en soit le rend très intéressant. Les personnages sont bien campés, même si l'histoire entre Macha et Nicolas est un peu déjà vue. On s'attache cependant à l'intrigue. Les illustrations sont, elles aussi, assez classiques, plutôt figuratives et manquent peut-être un peu d'émotion. A découvrir pour le côté historique.
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Excellente BD, qui nous plonge dans ce monde manichéen de la seconde guerre mondiale où deux seules voies étaient possibles : fascisme ou communisme et inversement. Si on est contre un camp on est obligatoirement pour l'autre, pas d'échappatoire possible. Par ailleurs, la raison politique fait parfois (souvent ?) injurier les valeurs fondamentales qui devraient régir notre monde. Ce diptyque est indubitablement fort, met mal à l'aise. On en sort sonné mais heureux de connaître quelques heures bien sombres de notre histoire européenne.
Beaux dessins, beaux textes, beau scénario sur fond d'Histoire.
A lire assurément !
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Très belle bande dessinée et très belle histoire sur une partie d'histoire méconnue de la seconde guerre mondiale : celle des Cosaques d'Hilter, ces cavaliers qui se sont engagés du côté des forces allemandes pour lutter contre le totalitarisme communiste. Ils ont été trahi sur accords internationaux. Tous ont été massacrés, se sont suicidés ou ont été déportés. Très beaux dessins. Belle histoire d'amour. J'attends de lire le second tome avec impatience.
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Le sujet plutôt original m'a donné envie de découvrir cette BD. J'ai cependant éprouvé quelques difficultés à entrer dans l'histoire et à identifier les différents protagonistes. L'histoire est assez complexe, et aurait de mon point de vue, mérité d'être répartie différemment sur les albums, peut être en en ajoutant un.
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