Eric Newby est couturier.
A Londres. C'est donc en toute anglaise logique qu'il décide, n'ayant jamais grimpé ni marché en montagne, d'aller gravir le Samir. Une colinette du Nuristan qui culmine à la ridicule altitude de 6500 mètres et des poussières. Si ce n'était l'intérêt et la portée largement supérieure on pourrait conparer ce livre de 1956 aux aventures de
Nadir Dendoune (l'Ascension) qui gravit l'Everest sans préparation et en mystifiant son petit monde. Bref, point de tergiversations inutiles.
Newby raconte sans rien cacher toutes les bévues commises par inexpérience avec un sens de la narration très britannique, une humour pince sans rire qui moi, me fait hurler de rire ! Tout y passe, des caisses de matériels (matériel complètement inadapté au passage), aux déboires avec les autochtones, problèmes desquels se sort
Newby avec un sens de la débrouille et de l'improvisation proprement hallucinant pour une jeune anglais de sa condition !
Le livre ne se départit jamais de cet humour et de ce sens de la dérision qui en sont les principaux intérêts, en plus des descriptions de ces régions très reculés de pays pas forcément jugés très accueillants...
On rencontre aussi à la fin du texte un aventurier professionnel, Wilfried
Thesiger...
Commenter  J’apprécie         20